Crédits photo : Mélanie Lhote / RCA
Après 2,5 millions de disques vendus, trois Victoires de la Musique, des concerts partout en France et une pause de 10 ans rompue en 2014, Kyo continue de tracer sa route pour chérir ses fans fidèles. Quatre ans après l'album "Dans la peau", c'est sous une nouvelle configuration que la bande amorce son retour discographique. Présent depuis 1994, le batteur Fabien Dubos est parti « poursuivre d'autres aventures musicales » et a été remplacé par Jocelyn Moze, ancien batteur des groupes Empyr et Vegastar dont on a pu entendre la dextérité sur le titre "Les lois de l'attraction" avec Madame Monsieur. « La vie avance, les choses évoluent » écrivait alors Kyo, déjà focalisé sur le prochain chapitre de sa carrière, à savoir son sixième album studio. Bonne nouvelle : les choses s'accélèrent puisque le groupe a profité du dernier dimanche du printemps pour divulguer "Margaux, Omar, Marlow", chanson ouvrant cette nouvelle ère musicale.

Un triangle amoureux au coeur du récit

En réalité, ce n'est pas un mais deux titres qui sont lancés en éclaireurs puisque Kyo annonce sur son compte Instagram que le véritable lead single de ce nouvel opus, "Mon époque", sortira ce vendredi 25 juin. « En attendant, visionnez dès maintenant le prologue de cette aventure discographique traversée par la fougue, les errances et les rêves de trois personnalités singulières » écrit la formation, qui dévoile un titre rock envoûtant centré autour d'un triangle amoureux dont on découvre les tenants et les aboutissants dans un superbe clip réalisé par Akim Laouar, sur une idée originale de Kyo. Animé par une insouciance et une énergie propre à la jeunesse, ce mini-film très cinématographique est décrit comme un chassé-croisé entre deux oeuvres cultes : "Une fille, deux garçons, trois possibilités" d'Andrew Fleming et "Jules et Jim" de François Truffaut.

Regardez le clip "Margaux, Omar, Marlow" de Kyo :



Qui sont-ils ? Margaux est une jeune femme qui « a du chien », qui aime prendre ses « jambes à tomber par terre » à son cou pour faire le mur et vivre des folles aventures avec ses deux amis, Omar, un garçon travaillant dans des open spaces qui « rêve le soir des jours de paye ou de fête » et Marlow, musicien un peu idéaliste qui s'imagine en « crooner des temps nouveaux ». Alors que Benoît Poher chante « qu'il n'y a rien de plus beau que la nuit noire indigo », le trio fait les quatre cent coups ensemble et réside à la sauvage dans une caravane, avec l'espoir que cette vie bohème dure éternellement. Hélas, l'orage des sentiments gronde à l'horizon... La suite dans quelques jours, avec le clip de "Mon époque" !