Crédits photo : ABACA
Johnny Hallyday a dressé les poils de son public rassemblé ce week-end à l'AccorHotels Arena de Paris. Le rockeur a fait escale dans la grande salle parisienne fraîchement rénovée et rouverte le mois dernier avec le barnum du "Rester Vivant Tour", pour trois représentations. L'occasion pour lui de défendre en live ses tubes et quelques titres de son nouveau disque "De l'amour" sorti le 13 novembre, jour des attentats de Paris qui l'ont beaucoup touché. Johnny Hallyday a effectivement pris la parole à plusieurs reprises pour exprimer sa tristesse et sa consternation suite aux tragiques événements qui ont coûté la vie à 130 personnes et fait plus de 300 blessés. Lors d'un concert à Strasbourg, il a même demandé au public d'observer une minute de silence pour rendre hommage aux victimes. Vendredi soir à l'AccorHotels Arena, il n'a pas eu besoin de demander quoi que ce soit à ses fans pour qu'ils décident par eux-même de faire front contre ces actes terroristes.

A LIRE : "De l'amour" : un rockeur plus engagé que jamais.

Après que Johnny a interprété l'une de ses nouvelles chansons, "Un dimanche de janvier", à travers laquelle il revient sur l'attentat perpétré plus tôt cette année contre Charlie Hebdo, les milliers de spectateurs réunis ce soir-là ont entonné "La Marseillaise". A la suite de quoi le rockeur a posé un drapeau tricolore au pied de son micro, comme un signe de ralliement à son public. Aura-t-il droit à d'autres surprises de la part de ses admirateurs en début d'année prochaine ? L'interprète de "Sang pour sang" a prévu de rejouer dans la même salle parisienne les 2 et 3 février 2016.

Regardez les vidéos du public reprenant "La Marseillaise" en concert :

Ou quand Bercy tout entier chante la Marseillaise au concert de @JohnnySjh après "un dimanche de janvier". Sublime. pic.twitter.com/Zs5DYOd6Ys

— Yaël Abrot (@YaelAbrot) 27 Novembre 2015

Dans un long entretien accordé au Parisien, Johnny Hallyday s'est très longuement exprimé au sujet des attentats de Paris il y a quelques jours. Après avoir expliqué pourquoi il n'avait pas souhaité annuler ses concerts dans les jours qui ont suivi, comme l'ont fait U2, Cœur De Pirate ou Soprano, le chanteur a affirmé qu'il ne resterait pas les bras croisés s'il n'était pas chanteur, incitant les Français à se mobiliser. « Si je n'étais pas chanteur, je prendrais une arme et j'irais les combattre. Ce qu'ils ont fait, c'est ignoble, ignoble... Comment peut-on tuer comme cela des innocents ? C'est incompréhensible. Ce sont des fous » a-t-il dit.