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La guerre opposant le clan de Laeticia aux premiers enfants de Johnny Hallyday, David et Laura Smet, est loin d'être terminée. Alors que le tribunal de Nanterre s'est déclaré compétent pour juger du fond de l'affaire en France, offrant une première victoire décisive aux deux artistes s'estimant déshérités par le testament rédigé selon la loi californienne par leur père, Laetica Hallyday a décidé de faire appel de cette décision de justice. Le prochain round se jouera le 6 novembre prochain au tribunal des assises de Versailles. Une procédure judiciaire de longue haleine s'est donc engagée mais Laura Smet se dit prête à braver la tempête. Alors qu'elle s'était montrée discrète depuis le début du procès, la comédienne et réalisatrice de 35 ans, bientôt à l'affiche de la mini-série "La garçonne" sur France 2, sort du silence dans un entretien-confession à lire sur Madame Figaro.

"Avec David, on est comme deux doigts de la main"

Elle y explique que ce bras de fer familial l'a considérablement rapprochée de David Hallyday, de 17 ans son aîné. « Même dans les pires moments de notre existence, il se passe souvent de belles choses. J'ai réellement rencontré mon frère à partir du moment où papa a été malade. On s'était toujours vus en coup de vent. Il a grandi aux États-Unis, et moi en France. On n'a pas eu la même enfance (...) Là, on est comme deux doigts de la main. On a appris à se connaître. On n'a pas besoin de se parler pour se comprendre. Il est quelqu'un de très fort et de très humble. Il parvient à apaiser les choses. C'est David qui m'a prévenue que mon père était parti » révèle Laura, pleine d'admiration pour l'homme mais aussi l'artiste : « Il a un talent incroyable. La première fois que j'ai entendu "Ma dernière lettre", j'étais en larmes… Il l'a écrite en une journée, et chaque parole sort du coeur ». Preuve du lien fort qui les unit, Laura Smet en avait réalisé le touchant clip. « J'aimerais réaliser un jour un film dans lequel il jouerait, parce que je sais que c'est un magnifique acteur » avoue-t-elle d'ailleurs.

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L'actrice a fait la Une des journaux le mois dernier en épousant Raphaël Lancrey-Javal, son compagnon depuis cinq ans. L'union a été célébrée le 15 juin, une date symbolique... choisie par le fruit du hasard : « Il s'est passé quelque chose d'assez dingue, comme tous ces signes que je peux avoir de mon père : je n'avais pas choisi la date, mais on voulait que ce soit au Cap Ferret, où je vais depuis vingt-trois ans, chez des amis très proches (...) Il n'y [avait] qu'une date disponible dans l'église Notre-Dame-des-Flots. C'est le jour où est né mon père. Se marier le jour de son anniversaire, sans l'avoir fait exprès ? Je me suis pris la tête en me disant que cela allait être mal interprété et, finalement, j'ai laissé faire la vie ».

"Il n'aurait pas aimé ce qu'il se passe actuellement"

Déterminée à ne pas se laisser atteindre par ce procès douloureux, Laura Smet fait le voeu d'honorer de son mieux la mémoire du rockeur : « J'aimerais vraiment que l'on rende sa place à mon père à celle d'un immense artiste, un chanteur, un interprète comme il y en a eu peu, l'Elvis Presley français. Même si son image ne peut pas être ternie - son talent dépasse tout ». Elle l'assure, Johnny Hallyday « n'aurait pas aimé ce qu'il se passe actuellement ». « Je le sais. Je suis sa fille, je ressens les choses. C'est tout ce que je peux dire aujourd'hui. Je continuerai à me battre, peut-être pas pour moi mais pour mes enfants, plus tard. Parce que mon père l'aurait voulu » estime Laura. Aujourd'hui, la comédienne se dit « sereine, confiante, heureuse » : « Quand on perd son père, c'est dur, mais je suis en train de faire mon deuil, même si c'est difficile. Je le sens tellement là. Je me sens accompagnée ».