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La ministre de la Cultutre, Aurélie Filippetti, est on ne peut plus impliquée dans l'actualité musicale. Opposée à Hadopi, elle a récemment indiqué son soutien aux Pussy Riot et parle aujourd'hui de l'importance des festivals français. Dans une dépêche AFP relayée par notre confrères de Libération, la ministre s'est félicitée de la « vitalité » des rendez-vous musicaux 2012. De nombreux festivals « ont, cette année encore, rencontré un important succès auprès du public », s'est-elle réjouie. En effet, le festival d’Avignon (125 000 entrées), les Eurockéennes de Belfort (100 000), les Vieilles Charrues (188 000), les Nuits de Fourvière (166 000) ou encore Rock en Seine (110 000) ont fait le plein lors de leur dernière édition.

Ce succès a un véritable impact économique sur les collectivités locales. C'est un "atout essentiel" pour les régions, départements et communes. « La culture est un enjeu économique pour tous les territoires car un festival offre aussi l’occasion de redécouvrir une ville, une région, de visiter une exposition ou un patrimoine remarquable, de profiter des capacités hôtelières et de restauration d’un terroir », a rappelé Aurélie Filippetti. Pour être plus concrète, la ministre à choisi l'exemple de Nantes. Le chef-lieu de la Loire-Atlantique accueille le festival Voyage à Nantes. Un évènement qui a « transformé la ville en une nouvelle destination d'été pour les touristes grâce à la présence de l’art contemporain » selon Filippetti.

Des études poussées ont démontré que l'impact des festivals représente « un fort effet de levier, évalué entre 4 à 8 pour 1 euro investi par la collectivité » a t-elle rappelé. « Nous entendons donc poursuivre les partenariats avec les collectivités territoriales qui soutiennent les efforts des nombreuses associations et des bénévoles qui participent à ces événements » a finalement conclu la ministre.