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L'Eurovision, c'est dans quelques semaines ! La finale de l'édition 2022 du plus grand concours de chant européen aura lieu le 14 mai prochain à Turin, un an après la victoire de Maneskin. Animée par Laura Pausini et MIKA, qui y chantera en exclusivité son nouveau single, la soirée verra s'affronter plus d'une vingtaine de candidats qui espèrent tous remporter le trophée. Selon les pronostics des bookmakers, les Ukrainiens de Kalush Orchestra sont les grands favoris, alors que le pays est toujours envahi par l'armée russe. Quid des Français ? Après la jolie deuxième place obtenue par Barbara Pravi avec "Voilà" l'an dernier, c'est le groupe Alvan & Ahez qui compte bien faire la différence avec sa chanson "Fulenn" intégralement interprétée en breton. Malgré des polémiques sur le choix d'une langue régionale, le quatuor est actuellement 13ème des pronostics.

"C'était les meilleurs lors du Concours Eurovision France"

Alors qu'un clip de "Fulenn" devrait bientôt voir le jour, Télé Loisirs a demandé l'avis d'une experte : Marie Myriam. Toujours la dernière candidate française à avoir remporté l'Eurovision en 1977 avec "L'enfant et l'oiseau", la chanteuse de 64 ans se dit aujourd'hui ravie du choix de ce groupe breton pour représenter les couleurs du drapeau bleu blanc rouge. « J'en ai écouté quatre ou cinq, il faut que j'écoute la quarantaine restante même si contrairement aux autres années on n'aura peut-être que 40 ou 42 pays » débute-t-elle avant d'avouer avoir « écouté les Bretons ». Si elle indique ne pas pouvoir se prononcer sur leurs chances de victoires (« Il y a tellement de paramètres à prendre en compte »), Marie Myriam pense que les quatre musiciens formant Alvan & Ahez étaient « les meilleurs lors du Concours Eurovision France » : « D'ailleurs, le public a été très juste, contrairement à moi qui me trompe souvent ! ».

Et 45 ans après sa victoire, Marie Myriam se dit toujours aussi partante à l'idée de transmettre le flambeau à un nouveau gagnant tricolore : « On croit qu'en France on n'a pas de bonnes chansons, mais c'est faux. C'est parfois une question de chance aussi, notamment l'ordre de passage joue beaucoup, d'autant qu'aujourd'hui on a 48 pays en lice. C'est énorme ! ». Par contre, elle ne se voit « certainement pas » y re-participer : « J'aurai peut-être pu me représenter 10 ans après, en 1987. Mais aujourd'hui, j'ai quasiment 65 ans, j'ai autre chose à faire que de représenter la France à l'Eurovision ! ».