Crédits photo : ABACA
Exceptionnellement, samedi et dimanche soir derniers, l'entrée à un concert organisé à Paris-Bercy se faisait à... 21h30. Et pour cause, l'objectif de David Guetta était de transformer le Palais omnisports de la capitale en immense boîte de nuit. Après une première partie d'une heure et quart assurée par Nicky Romero (lire l'encadré), David Guetta entre sur scène à 23h tapantes sur son hit "Sweat". Suivent "Gettin' Over You" puis "Love Is Gone", remixés évidemment, avant d'enchaîner sur une bonne demi-heure de pure électro, comme à ses débuts dans les clubs parisiens. Fier de se produire « dans sa ville », comme il le dit lui-même, le DJ raconte d'ailleurs qu'il se produisait « dans des tunnels sombres, Gare de Lyon près de Bercy », à l'époque où « la house était interdite » en clubs. Les hits se suivent : "Titanium", "Memories", "When Love Takes Over", "Love Don't Let Me Go", "Without You", le public en redemande. Sans temps-mort, le frenchy se paye même le luxe de remixer des tubes : "Somebody That I Used To Know" de Gotye, "Again & Again" de Basto, "Give Me Everything" de Pitbull ou encore "Aerodynamic" de Daft Punk.
Le DJ français a annoncé au public le lancement cette semaine de son propre label. Sa première signature n'est autre que le jeune hollandais Nicky Romero qui a assuré la première partie de ses deux dates à Bercy. Le premier titre de cette collaboration s'intitule "Metropolis".
David Guetta achève son show, sous une pluie de confettis, avec le hit mondial « toujours numéro 1 », "I Gotta Feeling" des Black Eyed Peas. Une machine à tubes, on vous dit.
