Crédits photo : ABACA
C'est une mauvaise surprise qu'ont eue les aficionados de Claude François ce week-end. La tombe du chanteur a été retrouvé saccagée samedi matin, quelques jours après l'hommage pour les 35 ans de sa disparition. Les fans venus se recueillir au cimetière Dannemois sont dans l'incompréhension et l'indignation la plus totale. Quatre plaques commémoratives ont été brisées, des bouquets et couronnes florales piétinés, et des traces de sangs sont apparues à côté de la tombe. Les gendarmes auraient aussi retrouvé les empreintes d'une personne sur une des plaques cassées...

Même si la tombe en elle-même est intacte, la famille a indiqué qu'elle porterait plainte : « Claude François Junior m'a contacté. Il va nous donner pouvoir pour déposer plainte. Nous le ferons mardi ou mercredi » a déclaré à l'AFP la famille Lescure, propriétaire du fameux Moulin de Dannemois, lieu de vie de Claude François de 1964 jusqu'à sa mort en 1978 et situé à deux pas du cimetière. « Nous avions déjà eu, il y a quelques années, des dégradations dans la propriété. Mais jamais sur sa tombe. Le plus difficile est de ne pas comprendre le message », a ajouté la famille.

La sépulture, non loin du Moulin, est devenu un vrai lieu de pèlerinage pour les admirateurs. Ils viennent saluer les seize années de carrière de Claude François, portée par des tubes comme "Cette année-là", "Je vais à Rio", "Alexandrie Alexandra", "Magnolia Forever", entre autres. Il a vendu de son vivant plus de 35 millions et de disques et près de 28 millions depuis sa mort. Il est encore aujourd'hui une figure majeure de la variété française. Un biopic lui a même été consacré l'an dernier, le film Cloclo, une preuve que la ferveur du public reste intacte depuis sa disparition en 1978. Il y a une semaine, les fans commémoraient les trente cinq ans de la mort de leur idole. Un anniversaire qu'ils n’oublieront pas.

Re-découvrez "Cette année-là", le hit de Claude François en 1976 :



Le début d'année est tristement riche en rebondissement pour l'ancienne idole des années 70. Il y a quelques semaines, Johnny Hallyday revenait ainsi sur sa rivalité avec son camarade dans son autobiographie, et ne mâchait pas ses mots. « C'était un vrai travailleur. Il bossait dix fois plus que moi. Mais il n'arrivait jamais à faire ce que je faisais. Ça le rendait fou » indiquait Johnny dans l'ouvrage. « Il draguait mes nanas et, en désespoir de cause, il se tapait mes ex. C'était le circuit, tu savais que si tu sortais avec moi, tu pouvais ensuite te faire Cloclo »...