Depuis la mort de Claude François, le 11 mars 1978, une vingtaine de Clodettes réclament leur dû. En effet, elles demandent d'être rémunérées sur le droit à l'image lorsque ces dernières sont utilisées à la télévision, ou sur des DVDs - ainsi que sur leurs voix au sein des chœurs. La Spedidam, société artistique chargée de redistribuer les droits télés et radios aux artistes, est donc directement concernée, niant par ailleurs toute volonté d'exclusion.
«Il leur reste simplement des documents à régulariser» explique un porte-parole.

Depuis deux ans, les célèbres danseuses ont donc engagé un bras de fer, et réclament leurs parts du gâteau.
«Nous aimerions récupérer nos droits, nous faisions partie d'un tout, c'était un spectacle. C'est vrai que nous étions déshabillées et que nous paraissions légères, mais Claude François, c'était nous !» déclare l'une des Clodettes au micro de notre confrère de RTL, Jean-Alphonse Richard.

La vingtaine de Clodettes envisagent de porter l'affaire devant les tribunaux, si les choses ne rentrent pas rapidement dans l'ordre.

Au fil des années, tout semble avoir été dit, fait à propos de Claude François. Il n’était ni Ferré, ni Brassens, ni Gainsbourg, artistes à "caution culturelle", mais il était l’artiste populaire par excellence. D’ailleurs, aujourd’hui encore, ses chansons se fredonnent par toutes les générations. Au total, 61 millions de disques ont été vendus dont 26 millions depuis sa mort. Les revenus annuels de son œuvre sont compris entre 8 et 10 millions d’euros !