Après Madonna et Björk, la chanteuse Peaches soutient les Pussy Riot dans un clip

On ne compte plus les soutiens aux Pussy Riot : Sting, les Red Hot Chili Peppers, Pete Townshend du groupe The Who, Madonna et plus récemment Björk se sont exprimés sur le souhait de liberté des trois musiciennes russes détenues. Pourtant, la décision a été rendue hier, en fin d'après-midi. Les trois jeunes femmes ont été condamnées chacune à deux ans de camp.

Le collectif punk féministe formé l'année dernière avait cherché à s’opposer à la campagne électorale de Vladimir Poutine et militait pour le respect des droits de la femme en Russie. En mars dernier, Nadejda Tolokonnikova (22 ans), Ekaterina Samoutsevitch (30 ans), et Maria Alekhina (24 ans), ont été arrêtées et étaient détenues depuis 5 mois. Motif : "hooliganisme" et "incitation à la haine religieuse". Elles avaient improvisé le 21 février une "prière punk" intitulée "Marie mère de Dieu - chasse Poutine !", dans la cathédrale du Christ-Sauveur de Moscou.

Un clip dépassé ?

Mercredi, l'interprète canadienne Peaches, connue comme anarchiste, avait posté le clip de sa nouvelle chanson "Free Pussy Riot" sur le Net. Il rendait hommage aux trois prisonnières. La vidéo a été tournée lors d'une manifestation de soutien à Berlin le 8 août, à laquelle la chanteuse a participé. Dans son texte, Peaches lance des menaces au président russe Vladimir Poutine : « Voilà ce que je propose, voilà comment changer les choses, mettre Poutine sur un pieu et brûler le sorcier ».