Greggy And The Greguettes dévoilent le teaser de "Traquenard"

Crédit photo : David Aidan.

A l'instar de Hangar ou BB Brunes, avec des textes bien plus subversifs, proche de l'ironie d'Archimède, Greggy And The Greguettes dévoilent un univers pop dans la forme et rock dans le fond, porté par la voix on ne peut plus sexy du chanteur et guitariste Grégoire Larrouy (frère de Manu Larrouy), abordant des thèmes “sex, drugs & rock'n'roll”, oscillant entre les filles, l'alcool ou la vie nocturne en général avec ce qu'elle a de plus excitante et de plus imprévue. A l'écoute des premières chansons forts prometteuses de la formation originaire de Toulouse, avec Yann Lemoel (à la basse), Matthias Buzy (à la batterie), Charles Perrier (aux claviers) et Richard Riffoneau (à la guitare), on retient notamment la cocotte entêtante sur "Traquenard", l'ambiance très “western” sur "Je t'emmerde" (qui ferait un excellent single), ou l'efficace mélodie de "Brûler", qui vous emporte pour ne plus jamais vous lâcher.

Visionnez le teaser de Greggy And The Greguettes, "Traquenard" :


Par ailleurs, après s'être produits le 2 avril dernier sur la scène du Chat Noir, à Paris (avec aussi le trio féminin Sheeduz), Greggy And The Greguettes s'apprêtent à mettre en place de nouvelles dates pour les semaines à venir - notamment le 23 juillet prochain au Bus Palladium (avec
Kandy).

Le Bus Palladium : lieu culte du rock

Pour l'historique de la salle, c’est James Arch qui créa le Bus Palladium à partir d’une constatation simple : dans les années 60, pour un jeune de banlieue, sortir le soir à Paris pour danser était très difficile à cause des transports quasi inexistants et des sélections drastiques à l’entrée des clubs. James entreprit alors de mettre en place un système de bus, pour seulement 2 francs, ramassant les fêtards à divers points de rendez-vous. Tandis que Régine, Castel et Bilboquet s’érigent en clubs privés, jeunes de tout poil et artistes se retrouvent au Bus Palladium. Salvador Dali donnera ses premières lettres de noblesses à l’établissement encore à l’état brut. Il fait l’apologie du Bus et l’histoire démarre. Les musiciens se succèdent alors dans cette boite dénuée de toute décoration. Johnny Hallyday, Eddy Mitchell et les Chaussettes Noires, Julien Clerc… tous y font leurs premières armes sur scène, Mick Jagger y fête son anniversaire, Stone y rencontra même Charden. Le tout Paris se bouscule pour aller au Bus.

Puis, vague rock oblige, la cérémonie des Bus d’Acier fût créée en 1981. Appelée à ses débuts Grand Prix du Bus Palladium, cette cérémonie récompensait le meilleur groupe, chanteur ou chanteuse de rock français de l’année. Le jury était composé de critiques rock de la presse écrite, parlée et télévisée. Ce prix avait un retentissement considérable dans les médias, il était un peu le prix Goncourt du rock. Les lauréats allèrent d'Alain Bashung en 1981, à FFF en 1993.

Aujourd'hui, le Bus Palladium renaît de ses cendres, pour devenir une maison de l’incroyable, où chaque pièce est unique par sa décoration et son atmosphère. Un véritable lieu de vie au cœur du Paris-Pigalle, où il fera bon trainer, peu importe l’heure, peu importe le jour.