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Toujours debout et toujours sur scène. Le 24 janvier, Renaud a repris le chemin des salles de concerts en lançant sa nouvelle tournée intimiste "Dans mes cordes". Le concept ? Un spectacle dépouillé où l'interprète de "Mistral gagnant" se produit dans des salles intimistes accompagné du pianiste Alain Lanty et d'un ensemble de cordes. Attendu au mois de mai à La Scala, au Casino de Paris et à l'Olympia, l'artiste jouera les prolongations jusqu'en fin d'année avec des concerts supplémentaires prévus aux Folies Bergères et à la Salle Pleyel en décembre. « Les orchestrations sont simples, limpides, ce qui permet de remettre en lumière les paroles de Renaud. Après le "Phénix Tour," il y a eu un passage à vide. Donc, il remonte sur le ring » commente le pianiste sur RTL : « Le fait d'être à nu, vocalement et dans sa peau de chanteur, ne le dérange pas plus que ça. Il espère y trouver une énergie nouvelle ».

"Qui peut lui dire d'arrêter ?"

Et malgré les craintes sur sa voix, les premiers retours sont plutôt positifs. Jusqu'au concert de ce mardi soir qui a failli mal finir. En effet, Renaud se produisait au Théâtre Sébastopol à Lille et à l'entrée, la consigne était claire : interdiction de prendre des photos ou des vidéos. Pendant le concert, des vigiles passaient même dans les rangs pour prévenir les récalcitrants. Seulement, certains spectateurs ont bravé l'interdit durant le spectacle, ce qui a passablement énervé le chanteur comme le rapporte aujourd'hui La Voix du Nord. Ayant envoyé « un nom d'oiseau » à un spectateur qui le filmait, Renaud a alors interrompu une chanson.

« Je n'ai plus envie de chanter » a-t-il lancé, désemparé face à certaines personnes qui continuaient à brandir leur téléphone malgré l'interdiction à répétition : « Il n'y a pas un voisin qui peut lui dire d'arrêter ? Je déteste les réseaux sociaux ». Le concert a ensuite repris sans accroc même si, selon le quotidien lillois, le chanteur de 70 ans « semblait ailleurs », avant de « se reprendre avec brio ». Ce qui n'a pas empêché certains membres du public de continuer à le filmer et à le photographier malgré l'interdiction...