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Le nouveau numéro de Paris Match consacre une enquête à la situation délicate dans laquelle se trouve Patrick Bruel depuis les révélations du Parisien concernant les accusations d'exhibition et de harcèlement sexuel dont il fait l'objet. Une jeune esthéticienne accuse le chanteur d'avoir eu un comportement déplacé lors d'une séance de massage qui s'est déroulée le 9 août dernier avant un concert à Ajaccio. « Nous étions une heure avant mon concert, dans ma loge, accessible à tous. Mon équipe, mes collaborateurs, mes enfants étaient à proximité et ont l'habitude d'entrer à tout moment dans ma loge. Je n'ai pas eu la moindre intention, ni le moindre geste déplacé envers cette femme » s'est immédiatement défendu l'interprète de "Tout recommencer". Sauf que depuis, deux autres témoignages sont venus renforcer la démarche de la plaignante, un rebondissement qui a poussé l'artiste à se murer dans un silence médiatique. « Il préfère laisser les gens juger par eux-mêmes » affirme l'un de ses proches dans les colonnes de Paris Match.

Son camp dénonce des "mensonges"

Comme le rappelle l'hebdomadaire, Patrick Bruel n'est pour le moment pas mis en examen même si une enquête est en cours. « Les salles sont toujours aussi pleines. Personne n'a demandé à être remboursé parce que Patrick est mis en cause par trois femmes ! Personne n'est venu non plus manifester devant les salles, comme cela s'est produit contre Roman Polanski. Aucune association féministe ne s'est emparée du sujet pour tenter de le crucifier sur la place publique. Le public sait faire la différence entre sa vie privée et sa vie d'artiste. C'est le principal » atteste-t-on dans l'entourage de l'intéressé. Pour un autre membre de son équipe, les faits décrits sont tout simplement des « mensonges ». « Ceux qui le connaissent bien savent qu'il peut être lourd avec les filles, que c'est un séducteur, un charmeur... Mais certainement pas quelqu'un qui utilise sa renommée pour obtenir les faveurs sexuelles d'une femme. Franchement, il n'y a pas d'affaire. Mais vous, les médias, faites monter la sauce » martèle-t-on en guise de riposte. Il faut dire que le sujet met une belle épine dans le pied du chanteur, qui s'apprête à savourer le succès de sa dernière tournée triomphale à Paris La Défense Arena pour deux concerts les 6 et 7 décembre. Le deuxième sera d'ailleurs diffusé en direct sur TF1 le samedi soir.

Mais l'heure n'est plus à la fête, compte tenu du contexte. « On sent bien que quelque chose a changé. Vocalement, Patrick est au top de sa forme, ses concerts sont parmi les meilleures que nous donnons et pourtant, ce n'est pas tout à fait la même vibe qu'avant l'été » assure-t-on au magazine. Ainsi, la promotion du film "Le meilleur reste à venir", le nouveau long-métrage d'Alexandre de La Patellière et de Matthieu Delaporte ("Le prénom") dans lequel il donne la réplique à Fabrice Luchini, a été réduite au strict minimum : une apparition dans "Vivement dimanche", l'émission de Michel Drucker. Sous haute tension, Patrick Bruel préfère rester discret. « Tant que je n'ai pas eu accès au dossier, tant que je n'ai pas vu un juge, je ne peux pas m'exprimer » précise-t-il de sa propre voix dans Paris Match, pour justifier son silence pesant. Le magazine révèle qu'un quatrième témoignage à charge contre le chanteur est désormais porté à l'attention du parquet d'Ajaccio.