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En pleine promotion de son album "Gemme", Nolwenn Leroy a accepté l'invitation de Thierry Ardisson dans "Salut les Terriens !". L'occasion pour la chanteuse d'évoquer ses années difficiles alors qu'elle n'était qu'une enfant. « Suite à une rupture dans la vie, qu'elle soit sentimentale ou familiale, on peut se retrouver en galère. C'est ce qu'il s'est passé moi quand mon père est parti à ce moment-là. C'était un moment qui n'était pas évident » a déclaré celle qui est devenue l'une des voix de la Fondation Abbé Pierre. « Socialement, c'est de pire en pire. Le mal-logement devrait être grande cause nationale » a même lancé l'interprète de "Bien plus précieux", avant de revenir sur l'absence de son père depuis ses 11 ans lors d'une interview menée par Isabelle Morizet sur Europe 1.

"Est-ce que j'aurais eu ce destin-là ?"

Un manque que Nolwenn Leroy préfère relativiser et transformer en positif au cours de l'émission "Il n'y a pas qu'une vie dans la vie". « Je n'aurais pas cette force et ce caractère qui est le mien aujourd'hui, de résister, de ne pas me laisser abattre, de rebondir, si je n'avais pas eu ce chemin de vie aussi » a-t-elle lâché. En effet, la chanteuse s'est demandée : « S'il n'était pas parti, est-ce que j'aurais eu ce destin-là ? Je ne sais pas. Est-ce que j'aurais fait autant de musique, est-ce que je me serais raccrochée à la musique comme je me suis raccrochée à la musique ? ». Car écrire et composer a été « un exutoire », « une façon d'apaiser mes peines ». Aujourd'hui, Nolwenn Leroy reste d'ailleurs très liée à sa maman, diplômée de l'école du Louvre, qui travaille à ses côtés. « Elle s'occupe de toute l'identité visuelle de mes projets, des clips, des pochettes d'album. Je travaille en famille depuis le début. Elle était qualifiée pour ça. Et elle me connaît mieux que personne. C'est très agréable, ça facilite le travail, les échanges » a révélé Nolwenn, avec pudeur.