Crédits photo : Montage Pure Charts
Entre Michel Polnareff et Cetelem, rien ne va plus. Il y a plusieurs jours, l'artiste a souhaité déposer plainte contre la société de crédits à cause de sa publicité au slogan "Il ne suffit pas de ressembler à Cetelem pour faire du Cetelem". Le motif ? « Le droit à l'image, le droit patrimonial et la dignité dans le cadre d'une utilisation commerciale de sa personne ».
En effet, depuis 2011, les téléspectateurs s'amusent à suivre les péripéties amusantes de sosies de Michel Polnareff ou encore Marilyn Monroe. « L'image porte atteinte au monopole de l'artiste dont l'image est ici indirectement reproduite » peut-on lire dans l'assignation déposée devant le tribunal de grande instance de Paris, tandis que l'avocate de Michel Polnareff a pointé du doigt le ridicule des situations et donc des personnages.
"Je ne suis pas procédurier"
L'interprète de "Goodbye Marylou" a donc réclamé la coquette somme de 1,1 million d'euros en guise de préjudice. Devant l'ampleur de la nouvelle, largement relayée dans les médias, et les critiques du public, l'agent de Michel Polnareff a assuré qu'il ne s'agissait « pas d'une question d'argent ». Mais depuis le début de l'affaire Cetelem, l'artiste de 70 ans ne s'est pas exprimé.
Il vient de sortir du silence pour VSD : « Ma manageuse voulait déjà attaquer Cetelem en 2011. Mais Annie était un peu trop procédurière à mon goût. Je ne suis pas comme ça. Ça n'est pas mon tempérament ». En plein enregistrement de son nouvel album, Michel Polnareff s'est déclaré attristé par la situation. « Jamais Cetelem ne m'a contacté (...) et je ne veux pas qu'on croit que j’ai signé un contrat avec ces gens-là ». Au passage, il a confié avoir adoré le film "Podium", dans lequel il était parodié via un sosie : « Yann Moix (le réalisateur, ndlr) m'avait demandé l'autorisation. Je la lui avais immédiatement donnée ».