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Mika cherche à faire taire les rumeurs de mésentente entre les coachs de "The Voice". A l'occasion de la diffusion du premier prime en direct du télé-crochet samedi soir, l'interprète de "We Are Golden" s'exprime au sujet de la relation qu'il entretient avec les trois autres coachs, Jenifer, Florent Pagny et Garou. Car, dès le début du tournage des auditions à l'aveugle en novembre dernier, une certaine forme de rivalité se serait instaurée entre eux. « Quand il chante anglais, il a l'accent de ma grand-mère libanaise [...] Et, en plus, il a les mêmes cheveux qu'elle » avait lâché Mika en décrivant l'attitude de Florent Pagny lors d'un entretien accordé au magazine TV Grandes chaînes, quelques semaines après que celui-ci se soit montré quelque peu jaloux du succès de son camarade auprès des talents (Télé 7 Jours). De quoi alimenter le débat autour de l'ambiance qui régnait sur le plateau du télé-crochet.

Interrogé par MetroNews, Mika préfère parler de « compétition » plutôt que de rivalité, affirmant que sans tension, l'émission « serait fade » : « C'est comme un petit-déjeuner dans une maison libanaise, tout le monde se crie dessus. Mais après, on quitte nos fauteuils et on reste ensemble ». Le chanteur britannique évoque pourtant une ambiance « familiale » en coulisses. « La production insiste là-dessus. On mange, on boit le café, on fume tous les quatre dans un petit lounge spécialement conçu pour nous » insiste-t-il, avant d'expliquer qu'il ne comprenait pas qu'on dise que Florent Pagny et lui se détestent.

La prochaine étape : un album en anglais et en français

Affirmant qu'il est totalement libre dans son rôle de coach, qu'on ne le « contrôle pas », le chanteur profite de ce long entretien pour donner les grandes lignes de son quatrième album, dont la sortie n'a toujours pas été annoncée. « Je viens de passer deux mois à Los Angeles, dans une maison où j'ai construit un studio. Ce sera un album en anglais, avec des chansons en français. Mes morceaux parlent de l'amour, de la vie, du fric, de mes frustrations. Il y a des sujets un peu politiques, mais qui font danser ». Parlant d'une sorte d'« anarchie joyeuse », Mika précise aussi qu'il ne se perdra pas dans la production et que ses nouvelles chansons ressembleront à ce qu'il faisait lorsqu'il avait 19 ans.