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jeudi 09 août 2012 16:50

Lawson "On adorerait collaborer avec David Guetta ou Calvin Harris"

Par Julien GONCALVES | Rédacteur en chef
Enfant des années 80 et ex-collectionneur de CD 2 titres, il se passionne très tôt pour la musique, notamment la pop anglaise et la chanson française dont il est devenu un expert.
Alors que leur premier single "When She Was Mine" est déjà disponible en France, et après avoir enchanté le public anglais, Andy, Joel, Adam et Ryan, du groupe Lawson, se sont confiés à Pure Charts. A l'aube de la sortie de leur premier album, les quatre garçons affolent déjà les jeunes filles, et reviennent sur leur rencontre, le nom de leur groupe, leurs fans, et les collaborations qu'ils envisagent à l'avenir, dans la bonne humeur et avec simplicité.
Crédits photo : Abaca
Pure Charts : Pouvez-vous vous présenter pour celles et ceux qui ne vous connaitraient pas encore en France ?
Andy - En français ? Ah non, en France ! J'ai cru que tu nous demandais de le présenter en français, j'ai eu peur. (rires) Alors, nous sommes le groupe Lawson, je suis Andy, je joue de la guitare et je chante dans le groupe. Il y a aussi Joel, qui joue également de la guitare, Adam qui est à la batterie, et Ryan qui joue de la basse.

Racontez-nous un peu comment vous vous êtes rencontrés tous les quatre...
Adam – C’était il y a 4 ans, je venais de finir mes études à l'école de musique de Brighton en Angleterre, et j'ai contacté Andy sur Myspace, où il postait régulièrement des morceaux acoustiques. Je lui ai envoyé un message, et lui ai demandé s'il voulait bien monter un groupe, et il a dit oui !

Andy – Ensuite, j'ai présenté Adam à Ryan, car nous étions à l’école ensemble. Il nous a présentés à Joël. Et c'est là que tout a commencé pour nous. On est devenus très amis, et on a créé le groupe naturellement. On a beaucoup répété, on a fait quelques concerts dans des petites salles, puis des plus grandes, et on a signé notre contrat avec notre maison de disques il y a un an, quasiment jour pour jour.

Comment décririez-vous votre musique ?
Joel - Ce qu'on fait est très pop-rock, parfois même acoustique. Si tu veux, on s'inscrit dans la lignée d'artistes comme Ed Sheeran, One Republic, Kings of Leon, The Script...

" On ne sonne pas du tout comme un boys band. "
Donc c'est impossible de vous comparer à The Wanted ou One Direction ?
Adam - Oui, nous sommes vraiment différents en effet. On joue en live avec nos instruments, et d'ailleurs en concert, notre musique est vraiment plus rock que sur disque. On ne sonne pas du tout comme un boys band.

Justement, j'allais vous demander si vous vous considériez comme un boys band...
Ryan – Non vraiment pas. On est un groupe pop, mais tu sais on a nos guitares, on est fiers d’écrire nos propres chansons, d’avoir tous ces instruments sur scène. En plus dans le groupe, chacun a sa spécificité, on se complète vraiment bien.

Et vous n'avez pas peur de ne pas pouvoir évoluer musicalement et de rester dans ce registre "groupe pop à guitare". Par exemple, The Wanted a changé de style entre le premier et le deuxième album, passant de la pop à la dance.
Andy – C’est une très bonne question.

Adam – Oui on pourrait penser que l’on va rester dans le même registre musical, mais par exemple, si tu écoutes les chansons que l’on a écrites il y a 4 ans, elles n’ont absolument rien à voir avec celles de maintenant. Que ce soit dans les textes, et surtout dans les sonorités. Dans deux ans, quand on sortira un nouvel album, on se rendra compte du changement qu’il y a eu dans notre musique.

Ryan – D’ailleurs, notre album est prêt, et les chansons que l’on a faites depuis, et qui seront peut-être sur le prochain, n’ont déjà pas grand-chose à voir avec celles que vous écouterez sur l'album, donc on grandit, on évolue.

Pourquoi avoir choisi "Lawson" comme nom pour votre groupe ?
Andy – Le nom du groupe était très important pour nous, et au départ on s'est appelés The Grove, mais ça n’a duré que deux semaines à vrai dire, car c'était pas terrible finalement. (rires) Après s'être creusé la tête, on a choisi Lawson car c’est le nom de famille d’un chirurgien qui m’a opéré d'une tumeur au cerveau, et donc pour lui rendre hommage, on a baptisé le groupe de cette manière.

Vous auriez pu participer à des émissions de télé-réalité comme "Britain's Got Talent" ou "The X Factor" pour lancer votre carrière ?
Andy – Pour être honnête, ça n’a jamais été une option envisageable pour nous. C’est super que ça ait pu lancer des artistes super talentueux comme Olly Murs ou Leona Lewis, mais ça ne semblait pas vraiment adapté pour nous. Notre son est très organique. On ne voit pas de groupes avec des instruments dans ce genre de programmes.

Joel – On a préféré faire beaucoup de concerts, aller à la rencontre des gens un peu partout en Angleterre. Comme ça, on sera habitué lorsqu'on se produira sur de plus grandes scènes. On a privilégié l’apprentissage au tremplin, en fait.

" On a privilégié l’apprentissage au tremplin. "
Parlons un peu de votre premier single "When She Was Mine". Le titre s'est classé à la 4ème place en Angleterre. Vous vous attendiez à un tel succès ?
Adam – Pas à ce point. Bien sûr, on espérait que le titre plaise, mais on misait plus sur un Top 40, et on aurait déjà trouvé ça génial. Alors quand on a appris que notre chanson était 4ème, on était vraiment sous le choc. C’était un rêve devenu réalité.

Joel – On a beaucoup fêté ça d’ailleurs ! Et pendant longtemps. (rires)

Adam – En plus, il y avait une grosse compétition cette semaine-là avec Rihanna et Coldplay. D’ailleurs, j'y pense, le titre est déjà disponible en France !

Oui, il est disponible en téléchargement légal. D'ailleurs, il y a des groupes de filles en bas de l'immeuble, ça ne vous surprend pas d'avoir déjà autant de fans en France ?
Andy – Si, complètement, c’est fou ! Quand on est arrivés à la gare, il y avait au moins une cinquantaine de fans, on n’y croyait pas.

Comment vous l’expliquez ?
Andy – C'est surtout grâce à Internet. Quand le single est sorti, les gens ont entendu parler de nous, ensuite il y a eu le clip, et la chanson a bien fonctionné en Angleterre, alors il y a eu un bouche-à-oreille efficace. C'est comme ça que ça a fonctionné. Et puis beaucoup nous suivent maintenant sur Twitter, on est en contact avec nos fans tout le temps, c’est vraiment cool.

A propos de ça, comment on se prépare à la célébrité, au succès, et à l'hystérie des fans ?
Ryan – Heureusement pour nous, ça a commencé petit à petit. Car comme on avait nos chansons sur Internet, que les concerts se sont multipliés etc… Notre base de fans s’est constituée naturellement, doucement, sans que ce soit vraiment soudain et flippant. Maintenant, on s’habitue. (rires)

Ça vous fait peur parfois ?
Adam – Bien sûr, parfois ça peut faire peur, mais c’est surprenant dans le bon sens. On prend ça avec le sourire. C’est vraiment agréable, il faut l’avouer…

Votre premier album est attendu pour le mois de septembre...
Joel – Il y a eu un petit changement, ce sera finalement au mois d’octobre. Une chose est sûre, l'album sortira avant la fin de l’année. En tout cas, il est prêt, il ne reste plus qu’à le mettre dans les rayons !

Vous avez déjà trouvé un titre ?
Adam - Non, on réfléchit en ce moment à des noms sympas, mais rien n’est fait. Chaque détail est important pour nous, comme le nom du groupe à l'origine, donc on prend notre temps. Il faut que ça nous plaise et que ça ait un sens.

Vous pouvez nous en dire un peu plus sur vos influences, peut-être quelques collaborations ?
Adam – Il n'y aura pas de collaborations pour cet album, car c’est le premier et on voulait vraiment présenter notre univers, notre musique brute, et tout faire nous-mêmes. Mais sur le second, il y en aura sans doute…

" On aimerait travailler avec Jessie J, et David Guetta. "
Vous aimeriez collaborer avec qui ?
Joel – On adorerait travailler avec Jessie J, ou même Kelly Clarkson. Ah, et Taylor Swift bien sûr !

Ryan – Bruno Mars aussi, pourquoi pas.

Joel – J’adore John Mayer, donc ce serait génial.

J'ai entendu dire que vous aviez aussi travaillé avec Gary Barlow des Take That...
Andy – Oui c’est vrai, et c’était une excellente expérience. Les chansons sont très bonnes, il a beaucoup de talent. Mais comme l’album était déjà prêt, il a été impossible d'inclure ses chansons dessus, mais ça viendra…

Vous avez tourné les clips de "When She Was Mine" et de votre deuxième single "Taking Over Me" aux Etats-Unis. Vous rêvez d'une carrière américaine ?
En choeur – Oui !

Joel – En plus quand on voit que les artistes anglais comme One Direction ou Ed Sheeran marchent fort là-bas, c’est vraiment agréable. On a baigné dans l’influence américaine, que ce soit à la télévision ou en chanson. J'ai toujours écouté les Rascal Flatts ! On a hâte d’aller proposer notre musique là-bas, ce sera sans doute l’année prochaine, car là on est vraiment focalisés sur l’Europe, la France, et l’Australie aussi. On espère que ça va le faire !

Pourquoi, selon vous, les artistes anglais cartonnent depuis quelques mois aux quatre coins du monde, et notamment aux Etats-Unis ?
Andy – On fait de la musique sincère avec des textes personnels, très émotionnels, je crois que les gens aiment ça, apprécient ce côté terre-à-terre, authentique, proche d’eux, de leur quotidien. Nous, on aime bien faire pleurer les filles avec nos chansons. (rires)

Ce genre de musique pop et acoustique, c’est aussi une alternative à la dance…
Andy – Oui, complètement. Il en faut pour tous les goûts.

Adam – Même si on adore la musique dance. On adorerait faire un titre avec David Guetta !

Vraiment ?
Andy – Oui carrément, c’est une immense star, notamment en Angleterre. Ce qu’il a fait avec Jessie J, c’était vraiment bien. On ne dirait pas non à Calvin Harris non plus. Notre son va changer, en même temps que les goûts des gens, et l’industrie aussi.

Andy, tu as révélé que "When She Was Mine" avait été écrite pour ton ancienne petite-amie, Mollie, qui est dans le girls band anglais The Saturdays. Qu'est-ce que ça te fait de la chanter tous les soirs ?
Andy – Sincèrement, c’est toujours poignant d’interpréter cette chanson, car elle signifie énormément pour moi, elle me rappelle des souvenirs. Et quand les gens se mettent à la chanter en concert, c’est encore plus intense. Ce sont mes mots, notre histoire, c’est un sentiment difficile à exprimer.

Et tu n'as pas peur de la presse people, à force d'en dire un peu trop sur ta vie privée ?
Andy – Oh non, ça va. Je m’en fous un peu. Nous sommes restés amis, il n'y a rien à dire de plus donc la presse nous laisse tranquille.

Andy – En attendant, n’oubliez pas d’acheter "When She Was Mine" sur iTunes France ! (rires)

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