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Katy Perry voit clair dans le petit jeu des médias. C'est en tout cas ce qu'elle affirme dans le dernier numéro du magazine américain Elle, qui lui consacre sa couverture. Objet de toutes les convoitises à l'occasion du show explosif qu'elle a donné dimanche dernier pour le Super Bowl, la chanteuse joue franc jeu. La célébrité ? Un cadeau empoisonné selon elle. « Le rêve est une centaine de fois plus difficile que le rêve dont je rêvais quand j'avais 9 ans », confie Katy Perry, qui voit le show business comme un cercle vicieux. « Tu penses t'engager pour une seule chose, mais en réalité tu signes automatiquement pour une centaine d'autres. Et c'est pourquoi on voit des gens se raser leur p***** de tête ! » lâche-t-elle, en référence au burnout de Britney Spears en 2007.

Un "soap-opera"

Katy Perry, qui occupe régulièrement le devant de l'actualité people pour ses relations amoureuses, n'est pas dupe sur le besoin de sensationnalisme de la presse, ni sur sa tendance à faire des raccourcis. L'interprète de "Roar" possède même sa propre théorie : pour elle, le petit monde des célébrités est une sorte de « soap-opera moderne ». « Quelqu'un doit être nommé le méchant, quelqu'un d'autre la princesse, il y a la maman, le papa sexy... Il faut qu'il y ait des personnages. Les médias en ont besoin », analyse la popstar. Et cette dernière ne se prive pas pour donner des noms... quitte à jouer le jeu de cette presse qu'elle dénonce ! « Qui est l'enfant chérie ? Qui est le grand vilain de l'histoire ? Vous savez très bien. Taylor Swift est l'ange. Kanye West le bad guy. C'est ça, le scénario » assure Katy Perry. Taylor Swift, qui évoquait en septembre dernier dans les colonnes de Rolling Stone une querelle avec une autre popstar, qui aurait tenté de « saboter sa tournée » au point de la considérer désormais comme une « ennemie jurée », appréciera la douce ironie de ces paroles...