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C'est à Los Angeles que Johnny se prépare à remonter sur scène, pour une tournée marathon qui le mènera notamment à Bercy Arena en novembre puisque au mois de février 2016. C'est là qu'il a reçu l'équipe du Parisien Magazine. Le rockeur en a profité pour rappeler qu'il suit beaucoup l'actualité française malgré l'éloignement. « C'est compliqué de se prononcer depuis Los Angeles, mais c'est vrai que la France ne se porte pas très bien » a-t-il déclaré, expliquant qu'il avait tout de même été « choqué » par l'attentat ayant visé Charlie Hebdo. « J'étais catastrophé. Je veux dire, c'est horrible : à notre époque, comment ça peut arriver? En plus, j'étais très copain avec Wolinski » a-t-il renchéri, affirmant qu'il serait allé défiler Place de la République le 11 janvier s'il n'avait pas quitté Paris, lors de la marche organisée pour rendre hommage aux victimes du journal.

La critique "injuste" avec Jean-Jacques Goldman

A l'autre bout de la planète, l'interprète de "Seul" a également eu vent de la polémique entourant le dernier single des Enfoirés, "Toute la vie", jugé « anti-jeune ». « Ce n'est qu'une chanson. C'est injuste. Il se donne du mal. Et ça nourrit quand même beaucoup de gens, les Restos du coeur » estime Johnny, prenant ainsi la défense de Jean-Jacques Goldman, l'auteur de cette chanson, attaqué de toute part le mois dernier. En revanche, Johnny Hallyday n'est pas été très tendre à l'égard des Enfoirés...

Il avait déjà critiqué avec véhémence le rassemblement d'artistes dans son autobiographie "Dans mes yeux", publiée en février 2013. « J'ai fait les premiers concerts. C'était bien, C'était juste des chan­teurs. Main­te­nant c'est la kermesse. C'est aussi devenu une émis­sion de promo­tion. Et puis tout le monde veut y être, je ne me sens plus utile » avait-il fait écrire sous la plume d'Amanda Sthers, se souvenant de sa participation aux concerts de 1989, 1997 et 1998.

"Il y a trop de gens qui y vont"

Pour le Parisien Magazine, l'artiste déplore qu'il y a désormais « trop de gens y vont » et « qui ne sont pas de ce métier », ne citant aucun nom mais faisant sans doute référence à Michèle Laroque ou Kad Merad. N'y allant pas par quatre chemins, Johnny Hallyday a conclu : « Et puis me déguiser en clown, moi, non merci ». Des mots qui ne sont pas sans rappeler ceux sortis de la bouche de Florent Pagny, entre autres, qui avait qualifié Les Enfoirés de « guignols » l'an dernier. Patrick Bruel ne devrait pas apprécié, lui a qui récemment affirmé que « personne n'est ridicule aux Enfoirés ».