Crédits photo : Capture TF1
Laeticia Hallyday était hier soir invitée de l'émission "Quotidien", accompagnée du producteur Jean-Claude Camus. La veuve de Johnny Hallyday, qui gère son patrimoine depuis sa disparition en 2017, s'est ainsi confiée sur le grand concert hommage qui aura lieu ce soir à l'Accor Arena, quelques heures après l'inauguration de l'esplanade Johnny Hallyday devant la salle parisienne. Si elle déplore l'absence de Laura Smet et David Hallyday, Laeticia Hallyday s'est confiée sur son deuil et sa reconstruction, entourée de ses deux filles Jade et Joy. « On essaie de savourer le moment présent, de ne pas trop se projeter et d'essayer de ne plus vivre dans un passé qui était douloureux pour moi. La nostalgie peut être très douloureuse. Je suis heureuse de me sentir vivante à nouveau, de recommencer à travailler sur des projets qui sont liés à Johnny, à sa mémoire. C'est ce qu'il attend de moi » a expliqué l'ancienne femme du rockeur, à fleur de peau.

"Leur papa n'était pas un homme ordinaire"

Laeticia Hallyday a également été interrogée sur l'image que Jade et Joy, âgées de 17 et 13 ans, ont de leur père, véritable légende pour les Français, tandis qu'une vidéo d'un moment intime entre le chanteur et l'une de ses filles a été diffusée. « C'est leur papa, elles le voient comme leur papa » a-t-elle alors déclaré, la gorge serrée et les larmes coulant sur ses joues, submergée par l'émotion en revoyant cette archive : « Ce qui était formidable, c'est que Jade et Joy sont des petites filles adoptées, qui ont vécu l'abandon comme Johnny. Et Johnny, il a réussi à pardonner à son père quand il les a adoptées. Il a avancé dans sa vie différemment en étant un père différent, beaucoup plus présent, beaucoup plus à l'écoute ». Le sourire aux lèvres mais les yeux mouillés, Laeticia Hallyday s'est souvenue de lui avec tendresse : « Et ce qu'on a essayé de leur transmettre, ce sont de jolies valeurs, de regarder le monde, de ne pas s'arrêter que sur une chance d'avoir une vie privilégiée, une vie pas ordinaire, parce que notre destin n'est pas ordinaire, leur papa n'était pas un homme ordinaire ».