
Fin des années 80, le public tombe sous le charme de la voix suave de Jil Caplan, "Oh ! Tous les soirs" (Top 36 en 1987) ; un titre suffira pour imposer son album "A peine 21" (en rapport à son âge de l'époque). Une poignée de jolies pépites grimperont ensuite une à une les échelons du Top 50 : "Comme sur une balançoire", "Cette fille n'est pas pour toi", "Tard dans la nuit"... Trois ans plus tard, "La charmeuse de serpents" (son deuxième opus, double disque d'or) envahit les ondes avec "Tout c'qui nous sépare" (Top 6 en 1991) ; Jay Alanski écrit, compose, arrange et produit la majeure partie du disque. "Natalie Wood" (Top 13 en 1991), le follow-up, continue d'installer la toute jeune Jil, 24 ans au compteur. En 1992, forte de ce succès public, Jil Caplan est consacrée "Révélation féminine de l'année" aux Victoires de la Musique.
Depuis, l'artiste au bon goût poursuit sa route, forte de petites pépites d'albums toujours joliment chiadés,
en marge il est vrai d'un succès populaire (notamment sa récente participation à l'album de Phil Pace). Un succès qu'elle pourrait bien de nouveau gagner avec la parution à partir du 3 mai prochain de son nouvel EP, "Revue". Un mini-album au sein duquel la jolie jeune femme reprend, non seulement son tube 90's "Tout c'qui nous sépare" revisité, mais aussi celui de Paul McCartney "Bluebird", Buddy Holly "Peggy Sue", Daniel Guichard et l'improbable "Mon vieux", Marylin Monroe "The River Of No Return", et deux de ses chansons ("J'aime je déteste" et "Derrière la fenêtre") issues de son précédent album, revus et corrigés par l'ex-Innocents, Jean-Christophe Urbain. Des ré-interprétations personnelles, avec pudeur et retenue. Un exercice qui ne peut qu'être souligné, tellement le travail de Jil Caplan est personnel, sans dénaturer les chansons originales. Elle va par ailleurs jusqu'à réaliser le sobre et classe artwork du projet. Bravo !
Ecoutez des extraits de l'EP de Jil Caplan, "Revue" :
Jil Caplan se produira notamment à Liévin le 19 mai prochain.