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"Il suffira (d'un signe)", "Je te donne", "Quand la musique est bonne", "Au bout de mes rêves", "Envole moi", "Je marche seul", "Pas toi", "Là-bas"... Depuis le début de sa carrière en 1981, Jean-Jacques Goldman n'a cessé d'enchaîner les succès. Sauf que l'artiste a eu envie d'appuyer sur pause après la sortie de son album "Chansons pour les pieds" en 2001, écoulé à plus d'un million d'exemplaires... sans tube ! C'est ensuite au service des autres que le chanteur préféré des Français a mis son talent à profit, pour Grégoire, Patrick Fiori ou Céline Dion l'an dernier avec "Encore un soir". Malgré tout, rien d'indique aujourd'hui que Jean-Jacques Goldman sortira un nouvel album dans le futur. En effet, l'interprète de "Puisque tu pars" a décidé de quitter les Enfoirés avant de partir vivre à Londres avec sa famille.
"Une parenthèse définitive" ?
Une nouvelle vie sans musique... Pour toujours ? « On en a parlé plein de fois, mais sa décision est prise. Il a décidé d'aller habiter en Grande-Bretagne pendant deux ans pour l'éducation de ses enfants, rien ne lui fera changer d'avis. Pour le moment, il a mis une énorme parenthèse sur sa carrière musicale, si ce n'est pas une parenthèse définitive d'ailleurs » vient d'ailleurs de confier son ami et complice de toujours Michael Jones dans l'émission "La cour des grands" sur Europe 1. Récemment, c'est le journaliste Fred Hidalgo, son « interlocuteur privilégié », qui s'était confié sur l'arrêt de la carrière de Jean-Jacques Goldman : « Il lui a fallu plusieurs années pour se rendre compte que cet arrêt était définitif. Parce qu'au départ, il souhaitait simplement prendre de la distance avec la scène. Ce qui l'a vraiment décidé à tout arrêter, c'est son changement de vie ».
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Heureux de retrouver l'anonymat à Londres, Jean-Jacques Goldman lui aurait d'ailleurs confié qu'il n'écoutait jamais ses chansons de son plein gré : « Quand j'en entends une à la radio, à ce moment-là, j'écoute parce que je suis interpellé. Je me remets alors dans le contexte de l'époque où je l'ai écrite. Je me dis parfois: "Tiens, ça fonctionne pas mal", ou "Là j'aurais dû faire telle chose pour l'améliorer" ». Le journaliste et auteur a alors renchéri : « Jean-Jacques m'a dit un jour qu'il était allé beaucoup plus loin que ses rêves. Jamais il n'aurait rêvé ce qu'il a vécu! ».