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Depuis cet automne, les fans de James Blunt peuvent re-découvrir avec les 11 chansons de "Once Upon A Mind" un artiste à fleur de peau. Pour son sixième disque, le chanteur anglais n'a pas cherché à créer un tube, simplement à transcrire en musique les émotions qui agitaient son coeur, comme il l'a expliqué en interview pour Pure Charts : « Pour moi, toute chanson commence par un sentiment, par quelque chose que tu as besoin de dire. Par exemple, j'ai ressenti que j'avais des choses à confier à mon père quand j'ai réalisé que mon temps avec lui était compté. Mais je ne pouvais pas lui dire en face, alors je l'ai dit en chanson. Avec cet album, j'ai fini par comprendre... A quoi bon faire de la musique si elle n'est pas sincère ? ». Très transparent sur ce sujet intime, James Blunt s'était déjà confié dans "Taratata" à propos de la santé fragile de son père Charles, au point d'émouvoir Nagui aux larmes en évoquant la chanson "Monsters", qu'il lui dédie.

"C'est le cycle de la vie"

Au micro de Pure Charts, l'interprète de "Cold" s'est livré avec beaucoup de sincérité sur l'impact de cette épreuve sur ses proches et sur lui-même : « On fait ce qu'on peut. Comme beaucoup d'autres personnes, il est en attente d'une greffe de rein. C'est le cycle de la vie. Les grands-parents partent en premier, les parents sont les suivants. C'est triste bien évidemment, mais il y a une certaine beauté dans tout ça. Ça t'oblige à faire le point. S'il n'avait pas eu ces problèmes de santé, peut-être que je ne lui aurais jamais dit ce que je dis dans cette chanson. Quand quelqu'un part, d'autres viennent remplir le vide qu'il laisse dans ton coeur. La vie est ainsi faite ».

Logiquement, après l'exploitation du single "The Truth", James Blunt a décidé d'offrir à "Monsters", l'une des chansons les plus touchantes de sa discographie, une belle vitrine. « J'ai tourné une vidéo pour "Monsters". Une chanson sur mon père formidable. Et il est dedans » a-t-il annoncé hier en partageant sur son compte Instagram une photo les réunissant. Au vu de son thème lourd, le clip de la ballade au piano s'avère sobre au possible, pour mieux se focaliser sur l'émotion non contenue du chanteur, filmé en plan serré en pleine interprétation de son texte : « I'm not your son, you're not my father / We're just two grown men saying goodbye / No need to forgive, no need to forget / I know your mistakes and you know mine / And while you're sleeping, I'll try to make you proud / So daddy, won't you just close your eyes? / Don't be afraid, it's my turn / To chase the monsters away ». En larmes pendant la majeure partie de cette réalisation, James Blunt est consolé par son père qui se tient à ses côtés, une main posée sur son bras. Une vraie déclaration d'amour qui ne laissera personne insensible !

Découvrez "Monsters", le nouveau clip de James Blunt :