Crédits photo : Abaca
Cela peut paraître incroyable, tant son image de robot est rentrée dans la mémoire collective... mais oui, Daft Punk possède bel et bien une forme humaine ! Guy-Manuel de Homem-Christo et Thomas Bangalter, les deux rois de la French touch, ne sont pas toujours cachés derrière leurs célèbres casques. Il fut un temps où les deux compères n'étaient que de simples musiciens, dévoilant leurs visages sans complexe et posant pour les magazines. Et puis, ce fut le drame. « Nous n'avons pas choisi de devenir des robots. Il y a eu un accident dans notre studio. Nous étions en train de travailler sur le sampler quand, le 9 septembre 1999, à 9h09 très exactement, il a explosé. Lorsque nous avons repris conscience, nous étions des robots » explique le duo. Si la légende qui court s'intègre parfaitement dans la mythologie de science-fiction orchestrée par le groupe, la vérité est beaucoup plus rationnelle. « Nous essayons de séparer notre vie privée de notre vie publique. La célébrité nous embarrasse. Nous ne voulons pas être reconnus dans la rue. Les médias ont accepté de nous laisser porter des masques, ce qui nous ravit », rapportaient les artistes dans une interview datant de 2007.

Peu d'informations ont jusque-là filtré sur la genèse des casques, apparus au moment de la sortie de l'album "Discovery", en 2001. L'erreur est désormais réparée ! Daft Punk a en effet décidé de lever le voile sur ce mystère à travers un reportage de 5 minutes. Produite par Olmeca et Mixmag, la vidéo revient sur la conception des casques par le designer Tony Gardner. On apprend ainsi, entre une succession d'images d'archives, que la principale inspiration pour les costumes a été le film "Le Jour où la Terre s'arrêta", chef d'oeuvre de science-fiction datant de 1951. « Ils voulaient que leurs personnalités soient partie intégrante de l'expérience musicale » confie l'expert en effets spéciaux. Un joli cadeau que les fans ne manqueront sous aucun prétexte !

Découvrez le documentaire "Behind The Helmets" de Daft Punk :



En parallèle de ce documentaire, Daft Punk a dévoilé il y a quelques jours le clip de son nouveau single, "Instant Crush", enregistré avec la complicité de Julian Casablancas. Dans la vidéo qui accompagne le morceau, le spectateur suit l'histoire d'amour fatale entre le chanteur des Strokes et une jeune femme, transformés en statues de cire d'une autre époque. De quoi booster un peu plus les ventes de "Random Access Memories", qui s'approche désormais des 500.000 exemplaires écoulés en France.