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L'Altesse royale, princesse de Savoie, de Venise et de Piémont se lance dans la chanson. Selon nos confrères du "Parisien", la comédienne Clotilde Courau (mariée avec Emanuele Filiberto di Savoia) préparerait en effet actuellement, et dans le plus grand secret, un tour de chant qui la mènera sur la scène du festival Muzik'elles de Meaux, le 24 septembre prochain. Au mieux, un disque pourrait voir le jour, sous la houlette d'Alexis HK, Juliette et François Morel, notamment.

Ce n'est cela dit pas la première fois que l'actrice tâtonne la musique, puisque en 2010 déjà, elle annonçait qu'elle sera meneuse de revue au Crazy Horse, sur quelques dates. Elle campera par ailleurs Irma la douce, dans la comédie musicale d'Alexandre Breffort, mise en scène par Jérôme Savary au Théâtre national de Chaillot en 2000, puis à l'Opéra Comique en 2002.

Issue d'une famille qui remonte sa généalogie à Guillaume Courau, né à Saint-André-de-Cubzac en 1627, Clotilde Courau est la fille de Jean-Claude Courau, ingénieur, et de Catherine du Pontavice, institutrice dans les Hauts-de-Seine. Elle passe son enfance avec ses parents et ses trois sœurs, Christine, Camille et Capucine, entre l'Égypte et le Bénin. Elle débute au théâtre dans la compagnie Francis Huster aux côtés, notamment, de Cristiana Reali, Valentine Varela, Valérie Crunchant, Estelle Skornik, et Olivier Martinez. En 1990, elle fait ses premiers pas au cinéma dans "Le petit criminel" de Jacques Doillon, pour lequel elle est récompensée du Prix de la "Meilleure actrice" au Festival international du film de Berlin (Berlinale) et une nomination pour le César du "Meilleur espoir féminin". Elle devient alors une des nouvelles coqueluches du cinéma français, et enchaîne une importante série de films dans de nombreux registres tout en jouant au théâtre. Cinq ans plus tard, elle tourne dans "Élisa" de Jean Becker et reçoit le Prix de la "Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD)", ainsi que deux autres nominations pour les César. Elle reçoit par ailleurs le Prix Suzanne Bianchetti, et le Prix Romy Schneider.