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La tournée de Calogero bat son plein. Depuis début janvier, le chanteur à l'âme rock investit les plus grands Zenith de France pour proposer son nouveau spectacle "A.M.O.U.R Tour", inspiré par les morceaux de son dernier album écoulé à 71.000 exemplaires en cinq mois. Un show technologique grandiose où l'artiste fait cohabiter ses tubes populaires ("Un jour au mauvais endroit", "Je joue de la musique"...) aux ballades les plus romantiques de son répertoire, mais dans une ambiance survoltée ! « Le passé ça laisse des traces. C'est ce qui nous construit. Pour aller vers l'avant, il faut savoir se réinventer sans redire les choses. Je n'ai jamais voulu faire un deuxième "En apesanteur" ou "Face à la mer". A chaque album, j'essaie de surprendre. C'est peut-être ma voix ou ma basse qui fait le lien. Le plus important, c'est d'avoir une identité, une signature » confiait en interview pour Purecharts l'interprète du duo "Le hall des départs" avec Marie Poulain, qui invite même sur certains concerts sa fille Nina à chanter avec lui.

"Il faut les moyens d'accompagner les rêves des artistes"

Entre les nombreuses escales de sa tournée et les festivals, Calogero assurera encore 51 concerts dans les mois à venir, et les fans ont déjà coché la case du 9 mars dans leurs agendas. Ce soir-là, l'artiste se produira à Paris La Défense Arena pour la première fois de sa carrière ! Et le public qui viendra l'applaudir scandera sans doute par coeur les paroles de son nouveau single "Juste une chanson", au message fort : Calogero y dénonce le manque d'ambition des acteurs de l'industrie de la musique pour le développement des artistes. « C'est magnifique la jeunesse musicale. Ce que je déplore c'est qu'à l'époque, les maisons de disques étaient dingues, elles accompagnaient les artistes, ils étaient passionnés de musique, et maintenant... Aujourd'hui, comme forcément, les disques marchent moins et que le streams ne sont pas encore très en place, ils font des économies. Du coup, ils ne donnent plus les moyens aux artistes. Il faut se donner les moyens d'accompagner les rêves des artistes » regrette-t-il à notre micro.




Une revendication qui s'accompagne désormais d'un clip prêt à tourner sur les chaînes de télévision. Dans cette vidéo un brin provocatrice, Calogero, bassiste qui rêve de gloire, confie la gestion de son image à une équipe de spécialistes. Il va alors se plier en quatre pour satisfaire leurs exigences : d'abord, on lui affuble une moustache et un chapeau, puis on le glisse dans une combinaison moulante en latex rouge (très Britney Spears dans "Oops!... I Did It Again"). On l'incite à faire du sport pour afficher un corps plus musclé avant de lui enlever carrément tous ses vêtements pour mieux vendre les éditions collector et limitées de ses disques ! Une façon de fustiger la marchandisation des artistes, comparés à des produits. Comme il le chante durant ses concerts, c'est dit !