"Be My Man" était le premier single issu du nouvel album de la chanteuse nigériane Asa, "Beautiful Imperfection", en bacs depuis l'automne dernier (Top 14), trois ans après son prédécesseur. En 2007, Asa dévoilait en effet un premier opus éponyme soul/pop jubilatoire, porté notamment par les titres "Jailer" et "Fire On The Mountain", devenus depuis des hymnes. 300 000 disques vendus et un Prix Constantin plus tard, l'artiste revient avec ce second disque qui ne manque pas de vous toucher droit au cœur, et de vous faire guincher, comme en atteste encore le nouvel extrait au clip tout chaud, "Why Can't We".

Découvrez le nouveau clip d'Asa, "Why Can't We" :


Fidèle à ses valeurs, elle a tenu à prolonger sa collaboration avec l'entourage qui l'accompagne depuis le début de ses aventures discographiques, tout en prenant plaisir à nous surprendre en exprimant musicalement ses considérations sentimentales les plus intimes ou en musclant quelque peu le ton musical, comme sur le premier simple "Be My Man", qui puise directement ses racines dans la soul des labels mythiques Stax ou Motown.

Le grand public a récemment pu croiser la chanteuse aux côtés de Yannick Noah sur son album "Frontières", au sein du duo "Hello" ; une collaboration faisant suite à celles de David Walter sur "Home", et au dernier disque de Tiken Jah Fakoly, dans lequel Asa prête sa voix sur le titre "Political War".

Asa (prononcez Asha), de son vrai nom Bukola Elemide, est un peu la sœur d'âme d'Ayo ou de Tracy Chapman. Elle possède la même voix pleine de tensions et de douceurs, et ses musiques chavirées naviguent de la soul au funk et au reggae. La chanteuse est née à Paris il y a vingt-six ans, mais elle a grandi au Nigeria et l'Afrique vibre forcément dans son disque éponyme (Top 15 en 2007). Pour sa maison de disques, Asa est une perle rare, une artiste bercée par un large panel de styles et dont la voix atypique séduit rapidement l'auditeur ; elle a même récemment assuré les premières parties prestigieuses de Beyoncé, Akon, John Legend... Asa a remporté devant le Président du jury 2008, Etienne Daho, le Prix Constantin, coiffant au poteau contre toute attente, Cocoon, Julien Doré, Thomas Dutronc, Moriarty et autres...