"Chez moi" est le premier extrait d'un album attendu dans les bacs le 18 juin. Arno Santamaria tentera de faire passer au plus grand nombre ses convictions. Intitulé "1362", ce troisième essai est le fruit d'un long processus dans lequel l'artiste s'est totalement impliqué, depuis l'écriture des textes jusqu'à la phase de production. La guitare à la main, il puise son inspiration dans sa propre vie. Avec des textes aux sens multiples, Arno Santamaria évoque les hommes dans leur quotidien, n'hésitant pas à dresser des constats de l'avancement du monde. A l'origine de cette rage que l'on ressent dans l'appui sur chaque mot qu'il prononce : Léo Ferré, une source intarissable.

Depuis son enfance, ce fils d’italien venu vivre en France pour tenter de percer dans le métier, sait ce qu'il veut. Motivé par ses intentions de devenir chanteur, il fait des rencontres et apprend à jouer par lui-même de la guitare sans prendre de cours au Conservatoire. Il passe un diplôme d'ingénieur du son, ce qui lui permet d'obtenir une certaine crédibilité, indispensable aujourd'hui pour se faire une place sur le devant de la scène. Arno Santamaria commence à travailler dans plusieurs studios d’enregistrement parisiens. Dans l’ombre de grands producteurs, il est la petite main agile et l’oreille attentive qui permet à bon nombre d’albums de voir le jour.

Des expériences utiles pour qu'il puisse à son tour produire son propre disque. Il a travaillé avec Vic Emerson à la direction des cordes ("Madame Rêve" d'Alain Bashung), Thomas Bloch aux claviers (Radiohead, Gorillaz), Franck Arkwright et Mickael Rangeard à la prise de son. Si c'est maintenant au public de lui donner ou non raison, et bien que les internautes de My Major Company croient déjà en lui, sa passion et sa foi indéniable en sa musique sont des atouts essentiels.