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Mais qu'est-il vraiment passé entre Alizée et Mylène Farmer ? A l'issue de la première tournée de la jeune interprète de "Blonde" (2004), la collaboration entre les deux stars de la chanson s'est brutalement arrêtée, donnant lieu à d'innombrables rumeurs... Tout avait pourtant bien commencé en 2000 avec le succès de la chanson "Moi... Lolita", écrite par Mylène Farmer et Laurent Boutonnat, son complice de toujours. Interprétée par une adolescente de 16 ans, le titre prend rapidement de la hauteur dans les charts et devient même le plus gros tube produit par le duo. Numéro deux des ventes de titres pendant 13 semaines, le single franchit la barre symbolique du million de ventes en France et dépasse les frontières. La tempête souffle sur le vieux continent !

Mylène Farmer signe des paroles à double sens, coquines, conçoit les chorégraphies et les tenues que la jeune Alizée doit porter sur les plateaux de télévision. Laurent Boutonnat, lui, compose des ritournelles efficaces et réalise les clips. Un premier album paraît l'automne suivant et s'arrache à son tour. Mais, en 2003, alors qu'Alizée opère son comeback avec le single "J'en ai marre", les fans sont moins nombreux à répondre présent. Dans la foulée, sortait l'album "Mes courants électriques" qui est tout de même parvenu à s'écouler à 400.000 exemplaires, soit deux fois moins que son prédécesseur. Et la rupture fut consommée...

"Il y a peut-être eu une crise d'adolescence"

Pascal Nègre revient sur cette séparation survenue il y a un peu plus de dix ans maintenant. Le PDG d'Universal Music France l'explique notamment par un probable manque de confiance entre les deux artistes. « Si à un moment il n'y a plus la confiance entre la maison de disques et l'artiste, il vaut mieux que ça s'arrête. A ce moment-là, ça devient compliqué et ça ne sert à rien » a-t-il déclaré dans l'émission "Dimanche avec Karine" (RFM).

Rappelant qu'aucune des deux chanteuses n'a fait intervenir ses avocats à l'époque, Pascal Nègre a aussi dit que cette rupture peut trouver son origine dans la situation « étouffante » qu'a peut-être vécu Alizée pendant sa période de succès. « Alizée avait 16 ans, puis elle en a eu 18... et qu'à un moment donné, il y a peut-être eu une crise d'adolescence, peut-être une envie d'exister... C'est peut-être un peu étouffant aussi d'être dans l'ombre de Mylène Farmer. Il peut y avoir plein de choses. Ça ne me choque pas ! » a-t-il conclu.

Pascal Nègre a profité de cet entretien pour réaffirmer le statut d'icône de Mylène Farmer, donnant un sens à son absence médiatique et au mystère qui l'entoure depuis plus de 30 ans. « C'est une artiste qui a fait un vrai décalage entre sa vie privée, qui est vraiment privée, et puis sa vie publique. Et elle considère à juste titre que la plupart des choses qu'elle a à dire elle les dit dans ses chansons. C'est pour ça qu'elle n'est pas très friande des interviews » a-t-il fait remarquer, soulignant que la chanteuse « n'est pas sur Instagram en train de se prendre en photo toutes les trois minutes ».