Crédits photo : montage Pure Charts
On n'aurait pas parié dessus il y a quelques mois alors que le titre "Rien ne se finit" était envoyé aux radios. Pas beaucoup plus en découvrant son clip qui n'a pas enthousiasmé les programmateurs sur les chaines musicales ni même le public. Suivait le single "Ma bataille" au mois d'octobre, annonçant la sortie d'un album qui n'a pas brillé dans les charts depuis sa mise en rayon. Entré Top 14, le disque des chansons du spectacle squatte le fond du Top Albums fusionné depuis plusieurs semaines, cumulant 30.000 ventes.

Seulement, Pascal Obispo n'avait pas encore joué la carte maîtresse de son nouveau projet : la scène. Car il faut bien l'admettre, c'est sur la scène du Palais des Sports que le projet prend de l'ampleur. Depuis le 31 janvier, l'équipe menée par Thierry Amiel (dans le rôle d'Adam) et Cylia (dans le rôle d'Eve), triomphe devant un public qui découvre la seconde chance que Pascal Obispo a souhaité donner à l'Homme à travers l'histoire de la Création. Le premier homme et la première femme évoluent dans un récit moderne qui allie les enjeux d'aujourd'hui et de demain : argent, crise économique, esclavage, injustice... Autant de thématiques qui sont abordés dans ce spectacle. Le bouche à oreille et les premières critiques élogieuses commencent à faire leur effet : quatre représentations ont été ajoutées. Initialement, "Adam & Eve : la seconde chance" devait se produire dans la capitale jusqu'au 6 mars. Finalement, c'est jusqu'au 11 mars que l'équipe jouera. Les places viennent d'être mises en vente.



Succès mérité ! Il faut dire que Pascal Obispo et son équipe ont particulièrement soigné le spectacle. Un décor d'envergure qu'on n'imagine pas tenir dans toutes les salles traversées pour la tournée en province qui débutera en septembre. Deux tours pour symboliser le Jardin d'Eden et "L'autre côté". La moindre parcelle de scène est utilisée par des danseurs ou des éléments de décors très nombreux. Un écran géant domine en fond de scène. Côté son : rien à redire, d'autant que les titres qui sont bien plats sur CD rendent bien mieux une fois qu'ils sont ornés de lumières et de chorégraphies. Un spectacle à découvrir et dont Pure Charts a récemment fait la chronique.