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Eli • "Stage Girl" (Album out now!) 🌸


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ELI

 

Eli n'a aucune prétention musicale. Cette chanteuse originaire du New Jersey, qui s'est discrètement constitué un public grâce à des chansons aux sonorités évoquant les smartphones clinquants Hiptop et les magazines J-14, adore la pop et l'assume pleinement. Pour elle, ignorer les chanteuses pop actuelles et les divas légendaires du passé, c'est « tout simplement ne rien comprendre à ce que signifie être créateur et musicien. Pourquoi ne pas écrire pour tous ceux qui ont créé cette culture, qui ont contribué à façonner notre propre voix ? »

 

C’est pourquoi cette jeune femme de 24 ans s’immerge pleinement dans la joie de la pop. C’est ce qui anime son sublime premier album, Stage Girl, sorti ce vendredi 31 octobre : un disque mêlant pop-R&B des années 90, dans la veine de TLC et Mariah Carey, et pop adolescente et légère des stars de Disney Channel du début des années 2000. « [L’enregistrement], c’était un peu comme se demander : “De quoi ai-je besoin en ce moment ?” », explique-t-elle au magazine NME. Finalement, elle est arrivée à une conclusion : « J’ai besoin de quelque chose qui me rappelle tout ce qui m’entourait quand j’avais huit ans. »

 

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Elle a grandi dans une famille catholique de banlieue. Maintenant, c'est le repaire de Trump. Elle avait une envie folle de s'évader. Elle était dans un lycée public angoissant et elle n'avait pas d'amis. Chanter en ligne était son refuge. C'est là que tout a commencé : elle composait de la musique seule dans sa chambre. Et c'est grâce aux réseaux sociaux qu'Eli s'est démarquée. Sur Tik Tok, elle publie des vidéos d'elle qui chante devant son ordi, avec différentes wigs, des accessoires so 2000s, devant des filtres Frutiger Aero, Y2K et autres styles kitsch.

 

Révélation

 

 

 

 

 

« J'ai entendu l'histoire de Disney Channel qui dit « Sois toi-même ». Des thérapeutes m'ont dit d'être moi-même. Ma mère, qui prône le « Vivre, Rire, Aimer », a des affiches « Sois toi-même » partout dans la maison. Mais je n'en ai vraiment saisi le sens que l'année dernière. J'ai réalisé à quel point je fuyais en tant que personne queer. Après avoir déménagé ici et côtoyé des gens que j'aime, j'ai enfin eu l'espace nécessaire pour me découvrir. Maintenant, tout résonne en moi artistiquement, là où il faut. Je n'essayais même pas consciemment de créer quelque chose de vraiment joyeux. J'ai longtemps été inspirée par les chanteuses pop. Toutes mes pochettes, je les ai faites sur mon téléphone. J'étais cette fille dans sa chambre, séchant les cours, dormant toute la journée et se réveillant à 3 heures du matin pour aller sur YouTube regarder Ariana Grande. J'étais une fan inconditionnelle de Twitter. »

 

S'inspirer de la culture Y2K n'a rien de nouveau, certes, mais la manière dont Eli le fait aujourd'hui dans sa musique témoigne d'une conscience de soi et d'une authenticité accrues, transcendant la simple nostalgie. Elle aime sincèrement les tenues « dépareillées, dégoûtantes et kitsch » de l'époque et crée des clips aux allures de productions Windows Movie Maker, avec une pointe d'humour et de malice.

 

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Sur YouTube, Eli documente son parcours pour devenir une artiste de scène, de ses débuts dans sa chambre aux auditions en direct. À travers cette série, Eli n'hésite pas à s'auto-dérider et à vivre pleinement sa vie, comme en témoignent un clin d'œil malicieux à son identité d'artiste transgenre (l'un de ses personnages s'appelle « Eliza Mann ») et son histoire de « fille de province terrifiée à l'idée de quitter sa chambre ».

 

 

Eli est une artiste publiquement transgenre. C'est un sujet très important pour elle, qu'elle n'hésite pas à mettre en lumière. Dans son interview avec Zane Lowe dernièrement, elle disait vouloir être l'artiste qu'elle n'a jamais eu en grandissant. Elle dit vouloir chanter pour les queer kids, les trans kids, leur permettre d'explorer toutes ces émotions, ces ressentis que l'on ne présente pas aujourd'hui dans la société, pouvoir se trouver et explorer toutes les choses par lesquelles on peut être absorbés.

 

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Son premier album Stage Girl est disponible. Il comprend 10 chansons dont les pépites Girl of Your Dreams, Like A Girl ou encore Falsetto.

 

 

 

 

Mais je me permets de vous déposer ici quelques autres petits bops qui ne sont pas inclus dessus :

 

Révélation

 

 

 

 

Bref une icône en devenir. L'album est sincèrement délicieux, vocalement c'est du miel pour les oreilles et les arrangements passent d'un r'n'b/soul 90s à du Vanessa Hudgens en mieux foutu, c'est trop bon. Look out for her !!!

 

:throb:

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Elle a une sacrée oreille pour les mélodies, par contre elle en fait un peu trop avec sa voix parfois lol, j'avais adoré la demo de Marianne parce que elle était + en retenue.

 

Globalement ça reste quand même assez solide pour un premier album

  • Like 1
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La bio, j’ai pas tout compris mais c’est pas important.  Par contre, elle chante très très bien et je vais me repancher sur l’album. Sur Falsetto , c’est clairement les intonations de Michael Jackson non ? Après,  il faut trouver sa voix et pas trop être dans l’imitation. Mais je pense qu’on va en entre parler. 

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