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Benjamin Biolay • À L’AUDITORIUM (CD Live Symphonique : 29.09)


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Le 08/07/2022 à 21:12, Scampi a dit :

c'est du biolay générique... (y a pire comme critique) il perd un peu de sa superbe à chaque album. C'est le problème de sortir 1 album tous les 2 ans - 3 ans. Sauf entre Vengeance et palermo 4 ans. 

 

C'est même moins que ça hélas. Y'a beaucoup de Biolay générique depuis Volver je trouve, même un peu dans Grand Prix (qui a de vraies qualités, mais que je trouve inégal et inabouti). Mais là, pour la première fois je trouve, on dirait juste de la pop générique qui pourrait être faite par à peu près n'importe qui d'autre. Les textes sont faiblards et répétitifs, et musicalement c'est tout aussi plat et répétitif. Même sa manière de chanter ne fonctionne pas, ne colle pas au style pop/rock vers lequel il va. 

 

Il ferait mieux en effet de faire un bon break et nous sortir un album à la Palermo Hollywood.

Mais comme ça marche enfin vraiment pour lui, je crains un peu le pire pour la suite. C'est dommage, pendant longtemps il avait une discographie sans fausse note (de Rose Kennedy à La Superbe). Mais depuis la Superbe, son seul vrai bon album original et inspiré c'est Palermo Hollywood, ça fait très peu en plus de 10 ans. Son désir d'être un artiste populaire commence un peu à le perdre, surtout que c'est pas dans ce domaine qu'il est le meilleur. 


C'est un peu dur comme constat, mais je le trouve si brillant que je trouve ça vraiment dommage. J'en viens presque à souhaiter que l'album ait un mauvais accueil public et critique comme Vengeance après La Superbe, histoire qu'il cherche de nouveau à se réinventer un peu. 

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Je trouve ça quand même fort de dire que depuis LA SUPERBE il n’a qu’un seul album inspiré. Dans tous ses albums (sauf peut-être les plus courts : TRASH YÉYÉ et À L’ORIGINE) il y a des fillers, parce que comme je le dis actuellement sur le topic discographie (qui conviendrait mieux à cette conversation) il privilégie la quantité à la pertinence. VOLVER contient bien des pépites et n’aurait pas dû être relégué en tant que Volume 2 de PALERMO HOLLYWOOD. Il y a des connections mais il méritait de vivre sa mise en lumière seul lui aussi, avec autant de moyens que PH. Sincèrement, il est extrêmement productif donc il y aura toujours quelques morceaux faiblards au milieu de très bons titres. Tous ses albums ont en moyenne une quinzaine de titres ! Ajoutez à cela des BO et des reprises, y’a à boire et à manger, depuis le début.

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Oui c’est vrai, sauf que je juge les albums en tant qu’œuvres dans l’ensemble, dans la cohérence et l’inspiration et pas juste la somme des chansons. Et de ce point de vue là, Vengeance et Volver ne sont pas à la hauteur. Y’a des chansons pas mal, mais l’ensemble est je trouve, bancal. Au contraire, ses grands albums sont super de ce point de vue là, et les fillers dont tu parles y sont pour moi des chansons d’album indispensables. Grand Prix est déjà un peu plus ambitieux,  c’est juste une direction (musicale) qui ne me plaît pas. Mais avec plaisir pour reprendre cette discussion sur le topic discographie à l’occasion. 
 

Ce qui me frappe dans ce j’entends là sur ces deux nouveaux titres, c’est le côté ultra générique des productions. C’est probablement dans l’air du temps, mais je trouve ça un peu triste. 

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En fait ces deux derniers titres on dirait exactement la même chose que Grand Prix avec une imagerie différente ils auraient pu faire partie d’une reedition avec des titres comme « Parc fermé »…

 

J’adore le Biolay très pop, qui brasse beaucoup plus large donc ce ne me gêne pas (et ça rends justice à des titres magiques comme « Qu’est ce que ça peut faire » passés inaperçus à l’époque …)

 

Mais j’aime aussi le Biolay qui change. Son côté piano cordes voix (Négatif) et ses mélodies d’époque « Trash yéyé » …

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  • 1 mois après...
Le 10/07/2022 à 16:38, ryoma a dit :

 et les fillers dont tu parles y sont pour moi des chansons d’album indispensables.

Il y a 1 heure, Licorice Marceau a dit :

Nouveau titre ce soir à minuit : (un)Ravel. Voici ce qu’il dit dessus sur Instagram : « C’est ce qu’on a coutume d’appeler une simple chanson d’album, mais elle me ressemble particulièrement je crois. À écouter les yeux fermés dans un lieu paisible . »

 

 

Bordel, Biolay nous lit :lol:

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C’est de loin l’extrait le plus intéressant des trois pour moi. Pas très accessible à la première écoute, mais on entend Biolay contrairement aux deux premiers titres. Ça fait très fin d’album cette chanson.

 

Et sinon j’ai changé d’avis, je préfère désormais rends l’amour aux joues roses. 

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Révélation

Benjamin Biolay sort son 10e album : «Je ne vais jamais devenir un Johnny Hallyday»

Le musicien de 49 ans sort ce vendredi 9 septembre son dixième album, «Saint-Clair», du nom d’un quartier de Sète où il a acheté une maison il y a une quinzaine d’années. Nous l’avons suivi et rencontré en tournée, à Bruxelles.

 

Par Eric Bureau, envoyé spécial à Bruxelles (Belgique) 

Le 7 septembre 2022 à 13h12

« Ce sont les deux dernières dates, on fait ce qu’on veut. » Le 1er septembre, à Bruxelles, Benjamin Biolay finit ses balances détendu. Enfin, détendu à sa façon, c’est-à-dire après avoir longuement répété, même s’il n’est pas loin du centième show de sa tournée. Et suffisamment « traqueux », après plus de vingt ans de carrière, pour préférer nous parler après le concert.

Cette escale belge de deux soirs, prévue il y a deux ans mais annulée deux fois à cause du Covid-19, met fin à la tournée de son album « Grand Prix », l’un de ses plus gros succès avec 150 000 ventes et deux Victoires de la musique. Mais une nouvelle tournée commence, pour promouvoir son successeur, « Saint-Clair ». Ce dixième album, qui sort ce vendredi 9 septembre, pousse le bouchon pop-rock et intime encore plus loin et a tous les atouts pour connaître le même succès critique et populaire.

Ce soir-là, ses deux nouveaux singles, « Rends l’amour » et « Les joues roses », sont d’ailleurs plébiscités par les 1 500 spectateurs. « Cela fait vingt ans que j’ai enregistré mon premier album à Bruxelles. Merci mille fois d’être encore là », remercie Benjamin Biolay, 49 ans, avant de s’éclipser après 1h45 d’un show intense. À tel point que les fans ne veulent pas partir. Sur l’air de « Comme une voiture volée », ils font une… chenille et chantent vingt bonnes minutes en espérant le faire revenir. En vain. Il a une interview à honorer.

 

Une farandole de fans. On n’avait jamais vu ça à la fin d’un de vos concerts !

BENJAMIN BIOLAY. Je l’ai vu quelquefois pendant cette tournée. Mais avant, jamais. La musique était, il est vrai, moins dansante, on finissait sur « La Superbe ». C’était plus ambiance fin de long-métrage que fin de soirée, comme ce soir avec « Comment est ta peine ».

Vous vous êtes sacrément détendu sur scène…

J’étais plus planté derrière mon micro, c’est vrai. Aujourd’hui, je cherche d’abord mon souffle puis je communique avec le public et je me laisse prendre par la musique. Je savoure le show, les musiciens, qui sont tous des pointures, mais aussi mon âge. Je prends du plaisir et j’arrête de me gâcher la vie pour des choses grotesques. Ce soir, j’ai eu un problème de son et j’ai chanté un peu faux à mon goût sur une chanson. Il y a quelques années, cela m’aurait gâché tout le concert. Plus maintenant.

Qu’est-ce qui vous a changé ?

La pandémie, mais aussi le fait d’avoir fait plus de trente films. Cela a changé ma vie, d’oser jouer la comédie devant tout un plateau. Cela m’a forcé à sortir de mon petit pré carré, à me faire violence car je suis quelqu’un de très timide et introverti. Hurler ou rire à gorge déployée sur un plateau, se voir et s’entendre sur le grand écran du Festival de Cannes, c’est quelque chose ! Et encore, je n’avais pas de rôles très expressifs, car ma vie de chanteur cannibalise pas mal les castings au cinéma. Mais c’est en train de changer.

« Grand Prix » a élargi votre public. Cela vous a fait du bien aussi ?

J’en suis très content, mais pendant un an, je n’ai rien vu du tout. J’ai même reçu le disque de platine par la poste. Ce n’est que lorsque la tournée a commencé que j’ai vu la différence. Les gens chantaient les chansons ! Avec ce disque, cela peut peut-être se reproduire. Mais il ne faut pas être plus ambitieux que sa musique, je sais que ce ne sera pas un truc délirant. Je ne vais jamais devenir un Johnny Hallyday.

 
« C’est l’album où je me suis le moins auto-censuré. Il est plus direct. Parfois j’avais un peu honte mais… »
Benjamin Biolay

Votre nouvel album s’appelle « Saint-Clair ». Pourquoi ?

Le mont Saint-Clair est un quartier de Sète, un repère sur le littoral vers Agde, un petit Rio de Janeiro avec un Christ en haut. J’y vais depuis toujours avec ma famille et j’ai fini par y acheter une maison il y a une quinzaine d’années. J’y vais avec ma fille Anna (qu’il a eue avec Chiara Mastroianni) et je me suis dit que ce serait bien d’avoir un bien à transmettre à mes enfants. C’est une « baraquette », mais avec une vue incroyable et entourée d’arbres, dans une zone verte protégée.

Votre disque est né là-bas ?

J’y ai écrit trois chansons, mais j’y ai surtout pris le carburant nécessaire. Chez moi, c’est toujours en studio que les choses prennent forme. Cet album est la suite du précédent, je l’ai vu comme un diptyque.

Mais il est plus cru que « Grand Prix »…

Et que la plupart des mes albums, c’est vrai. C’est celui où je me suis le moins autocensuré. Il est plus direct. Parfois j’avais un peu honte mais…

Comme quand vous répétez « Si tu veux même, je te baise » dans le refrain de « Rends l’amour » ?

Je n’arrivais pas à trouver mieux. Mais avec le recul, ce n’est pas grave. « Baise » n’est pas un mot que je trouve horrible.

La très sexe drogue et rock’n’roll « Numéros magiques » fait penser au « Nightclubbing » d’Iggy Pop avec un texte très sexuel à la Gainsbourg.

Iggy, c’est ce qu’on voulait faire. C’était pendant la fameuse période du couvre-feu. Quand il fallait rentrer chez soi à 18 heures, comme les poules. Je remplissais mon autorisation « Je soussigné Benjamin Biolay déclare sur l’honneur aller en studio pour jouer de la guitare électrique » (Il rit). On a pris un plaisir fou à faire ça. Il y a du sexe et c’est frontal, normal que cela fasse penser à Gainsbourg, c’est le patron. Même s’il y a dix fois plus de sexe chez Trénet. Chez lui, ça n’arrête jamais de baiser, de sucer, de mater…

Le mot « nu » revient très souvent…

Je ne l’ai pas fait consciemment. Mais sur ce disque, je me suis mis à poil, sentimentalement, idéologiquement, philosophiquement, en m’envoyant des gros tirs parfois. Mes disques, ce sont des films sonores, des trucs de cinéaste frustré. Il ne faut pas se faire de cadeau.

Dans « (Un) Ravel », vous chantez « j’ai fait prostitué ». C’est-à-dire ?

À mes débuts, je me suis dit qu’il fallait que ça marche et parfois je me reniais, j’allais dans une émission que je détestais, je saluais un Monsieur qui me donnait envie de vomir. Mes potes à Lyon devaient se dire : « Il n’a pas de face. » Mais aujourd’hui, je suis beaucoup moins vénère, je ne suis plus dans cette guerre contre tout, qui était très artificielle. Dieu merci, en grandissant puis en vieillissant, en se prenant quelques échecs, tu te détends du gland, tu arrêtes tes conneries. C’est snob et c’est tout ce que tu n’as pas envie que tes enfants soient.

Dans la même chanson, vous écrivez d’ailleurs : « J’ai peur que ma progéniture me prenne pour un nanti. »

Dans « (Un) Ravel », je suis vraiment à l’os. Il n’y a rien de scénarisé, aucun artifice, je n’ai singé aucun auteur. C’est fou, il y a 17 pages de textes, et c’est la chanson que je retiens le plus facilement. Quand j’écris, très souvent, je ne suis pas cet homme de bientôt 50 ans, père de famille et parisien. Je suis encore le mec de 18 ans qui vit dans sa mini-piaule à Lyon, qui n’a pas un sou, qui souffre, qui a une conscience politique, en colère et en quête d’amour total. Ce personnage vit encore en moi, c’est lui, le parolier. Le compositeur m’écrit des choses plus chiadées parce que je chante mieux qu’avant. Mais l’auteur a encore une âme assez pure.

Vous dites aussi : « J’ai fait le maximum pour qu’on me quitte. »

Je parle aussi de musique. Je n’ai pas toujours tout fait pour qu’on m’apprécie et que mes disques se vendent. Parfois, on aurait dit que je me sabordais. Je faisais tout très mal, j’étais parfois odieux et je n’en suis pas fier. Je le déplore vachement.

Sur cet album, vous avez des duos avec Clara Luciani et votre bassiste Nathy Cabrera. Les femmes sont vos muses à vie ?

Parce que je suis hétéro… Mais quand je parle d’amour, c’est au sens extrêmement large, vous avez compris, hein ? Et j’adore chanter avec les autrices compositrices, elles sont tellement malines que même si elles n’ont pas écrit le texte, elles comprennent immédiatement le sens caché. Mais j’aime aussi les chanteurs. Je rêve de duos avec Julian Casablancas (le chanteur de The Strokes) et Randy Newman.

Cette image de bourreau des cœurs vous fatigue ?

Oh, elle date. Et c’est un fantasme. Dans la réalité, cela n’arrive pas. Cela fait partie de la mythologie des chanteurs. Je n’ai pas voulu cette image mais je n’ai pas lutté contre non plus.

De la pochette aux paroles, la religion est omniprésente dans « Saint-Clair ». Pourquoi ?

Je ne suis pas pratiquant mais j’ai une forme de foi. J’ai été baptisé, mais j’aime beaucoup d’autres religions que l’Église catholique romaine. J’aime l’iconographie, ce que les gens appellent vulgairement les bondieuseries, j’aime visiter toutes les églises quand je suis en tournée. Dans ma maison, il y avait une petite grotte dédiée à Bernadette. Je l’ai gardée, j’ai ajouté une vierge du Mexique. Dans le Sud, on vit avec cela et des choses très païennes. Comme Brassens, l’anar qui parle tout le temps du bon Dieu.

 
« J’aurais trouvé ça chouette de me marier à l’église avec Chiara, mais elle ne voulait pas. Et ce n’était pas grave. »
Benjamin Biolay

Cela vous arrive de prier ?

Pas forcément selon les rites, plus de l’ordre de la méditation, de l’incantation. Mais quand je me retrouve à un office, souvent des funérailles, oui, je prie. J’aurais trouvé ça chouette de me marier à l’église avec Chiara, mais elle ne voulait pas. Et ce n’était pas grave. Je suis le mec le moins prosélyte du monde.

Vous êtes un des rares artistes à avoir pris position pendant les dernières élections, en soutenant les candidats socialistes…

Ben oui, c’est fou ! Mais je ne mélange pas. Les élections auraient lieu en ce moment, je ne l’aurais pas fait.

Et être le témoin de Julie Gayet lors de son mariage avec François Hollande ?

C’est une de mes meilleures amies depuis tellement longtemps ! Et même le président Hollande, je l’ai connu avant qu’il soit président. Je l’adore, il m’avait invité à chanter « Ton Héritage » chez Michel Drucker, on est resté amis, on se voyait à l’Élysée, on s’est vus encore plus souvent après. J’ai passé avec lui de super moments. J’aime son intelligence et son empathie. Ce qui manque à tant d’autres et me paralyse. Tous ces bébés requins à qui on a envie de dire : « Tu t’agites pour rien, tu ne seras jamais président. »

Vous allez avoir 50 ans l’an prochain. Ça vous fait quoi ?

Je m’en fous. J’ai déjà réglé la question, j’y ai réfléchi à 46 ans. Et puis ça dépend de la longévité de ses ancêtres. Dans mon arbre généalogique, ça crève vieux, sauf les poilus bien sûr. Je ne dis pas que j’ai le temps. Je vais essayer de calmer plein de trucs, de fumer par exemple.

Vous chantez d’ailleurs : « J’ai fait le maximum pour mourir jeune. »

Des fois, on me rappelle de ces trucs : monter sur des toits, essayer un sous-marin… J’ai fait de ces conneries, je remercie la Providence. Je m’amusais, j’étais un peu con, je n’avais pas trop d’attaches sentimentales ni d’estime de moi, j’étais dans une famille très nombreuse, où on était tous un peu remplaçable. Ma mère a treize frères et sœurs, on était une centaine de cousins. Si l’un partait, il y en avait d’autres. Mais dès que tu as des enfants, changement de programme. Sur la route, tu fais gaffe aux mecs qui roulent à 150, ta fille t’attend à la maison.

 
« J’aimerais bien faire Bercy. Je ne l’ai jamais fait. Avant je ne voulais pas en entendre parler... »
Benjamin Biolay

Votre fille Anna, 18 ans, suit la trace de ses parents. Cela vous rend heureux ?

Elle est actrice, elle a été castée dans pas mal de films. Je suis très content qu’elle trouve un truc où elle excelle et un peu surpris, car elle est aussi introvertie que moi. Mais je crois qu’elle a du talent. C’est sûr qu’elle a un petit génome où il y a des bons acteurs (sa mère est Chiara Mastroianni, ses grands-parents Catherine Deneuve et Marcello Mastroianni).

Comment va votre seconde fille, qui vit en Argentine ?

C’est dur, elle me manque beaucoup. Je n’ai pas pu la voir pendant un an et demi. J’ai raté des années déterminantes, que tous les papas et mamans adorent, les premiers pas, les premiers mots. On s’est vus beaucoup cet été mais je ne vais pas la voir pendant les trois prochains mois, cela va être extrêmement dur, car elle va avoir trois ans dans un mois. Je sors mon dixième album, j’ai envie de bien le présenter mais après je vais reprendre le cours de ma vie. Quand ce sera l’hiver ici, je serai en été (en Argentine).

Vous ne tournerez pas en 2023 avec votre nouvel album ?

Je vais faire quelques festivals à la fin du printemps et l’été, quelques Zéniths et des purs clubs à la rentrée, du tout-petit et du balaise. Si l’album marche bien, j’aimerais bien faire Bercy. Je ne l’ai jamais fait. Avant je ne voulais pas en entendre parler… Pour que ce soit bien, il faut une communion. Vianney le fait hyper bien. Il arrive à créer ce lien, c’est impressionnant.

La note de la rédaction :
4/5
« Saint-Clair », de Benjamin Biolay (Universal) ; 16,99 euros le CD, 31,99 euros le double vinyle ; en concert le 9 septembre à la Fête de l’Humanité et le 15 à la Cigale (complet).

 

 

 

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