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Lana Del Rey - Did You Know That There's a Tunnel Under Ocean Blvd


Quelle note pour l'album ?  

53 membres ont voté

  1. 1. Quelle note pour l'album ?

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  2. 2. Votre/vos morceau(x) favoris ?

    • The Grants
      17
    • Did You Know That There's a Tunnel Under Ocean Blvd
      25
    • Sweet
      13
    • A&W
      40
    • Judah Smith Interlude
      1
    • Candy Necklace (feat. Jon Batiste)
      28
    • Jon Batiste Interlude
      7
    • Kintsugi
      19
    • Fingertips
      6
    • Paris, Texas (feat. SYML)
      40
    • Grandfather Please Stand On The Shoulders Of My Father While He's Deep sea Fishing (feat. Riopy)
      21
    • Let The Light In (feat. Father John Misty)
      27
    • Margaret (feat. Bleachers)
      25
    • Fishtail
      15
    • Peppers (feat. Tommy Genesis)
      21
    • Taco Truck x VB
      23


Messages recommandés

"It’s a very wordy album. So there’s no room for color. It’s almost like I’m typing in my mind. The songs are very conversational."

 

Voici comment la plus américaine des auteures-compositrices Lana Del Rey décrivait son album à paraître dans une interview accordée au W Magazine en Mai 2022.

Un peu moins d'un an plus tard, cet album porte un nom et se dévoile au monde.

 

 

Did You Know That There's a Tunnel Under Ocean Blvd

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The Grants

Did You Know That There's a Tunnel Under Ocean Blvd

Sweet

A&W

Judah Smith Interlude

Candy Necklace (feat. Jon Batiste)

Jon Batiste Interlude

Kintsugi

Fingertips

Paris, Texas (feat. SYML)

Grandfather Please Stand On The Shoulders Of My Father While He's Deep-Sea Fishing (feat. Riopy)

Let The Light In (feat. Father John Misty)

Margaret (feat. Bleachers)

Fishtail

Peppers (feat. Tommy Genesis)

Taco Truck x VB

 

 

L'album nait de premiers textes co-écrits avec Mike Hermosa qui co-produira également l'album en compagnie de Jack Antonoff, Drew Erickson et Zach Dawes.

Viennent s'ajouter à la liste des collaborateurs les noms de Jon Batiste, Father John Misty ainsi que Judah Smith. Sur ce nouvel opus, Lana s'essaie également d'avantage à l'art du sampling et de l'interpolation en s'appuyant sur des compositions de Riopy, SYML et Tommy Genesis.

Marqué par un désir de retranscrire son état d'esprit actuel, Did You Know That There's a Tunnel Under Ocean Blvd se distingue des projets précédents de Lana Del Rey par l'utilisation d'un processus d'écriture automatique et de notes vocales enregistrées spontanément avant d'être habillées d'orchestres éthérés.

 

 

Que pensez-vous de cette nouvelle proposition ? Quels sont vos titres préférés ? Saviez-vous qu'il y a un tunnel sous l'Ocean Blvd ?

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Réaction à chaud.

 

Musicalement, j'aurais tendance à dire que les 9 premiers titres me font fortement penser à une suite de BLUE BANISTERS (enfin surtout les 7 premiers titres sans les 2 interludes), et ce n'était pas forcément là où je pensais qu'elle irait. Mais certains éléments viennent saupoudrer ici-et-là du relief sur cette première moitié, la deuxième partie d'A&W, l'orchestre sur la chanson-titre, l'interlude Jon Batiste, les choeurs sur The Grants, les cordes parsemées ou encore la super-sensibilité de Kintsugi. Ce qui rend cette première partie plus digeste et dosée que l'album précédent. C'est comme si on avait pris la lenteur, l'orchestre et la grâce d'HONEYMOON et l'introspection, la délicatesse, la piano et le brut de BLUE BANISTERS et qu'on leur avait demandé de faire un enfant, je trouve. Et que tout s'était intensifié fois cent. Ça reste cependant assez homogène. Les interludes nous font sortir du truc un peu, ça nous secoue, mais elles ne cassent pas l'homogénéité des autres titres qui se lient ensemble malgré elles. Sur Fingertips je commençais à m'inquiéter de mes capacités à retenir quel titre était quoi et je doutais de ma joie à aller jusqu'au bout.

 

Mais l'album se réveille un peu plus à partir de Paris, Texas et là c'est coups de coeur sur coups de coeur. Paris, Texas, Let The Light In, GPSOTSOMFWHDSF (ugh), Margaret et Fishtail, il y a beaucoup de choses intéressantes, de nouvelles choses chez elle aussi, ça promet pour la suite de sa carrière. L'enchaînement de Paris, Texas à Margaret est incroyable. Peppers et Taco Truck sont assez décousues. Pour la première, j'ai l'impression qu'il y a beaucoup d'idées empilées ensemble et que ça fait un peu brouillon. Elle est à dompter. Pour la deuxième, à voir avec le temps si elle se révèle être comme une A&W (coupée en 2 chansons recollées ensemble) ou plutôt comme un bonus, genre une Démo version de Venice Bitch (dont je suis loin d'être le plus grand fan). Je pars plus sur la première option, le début du morceau n'a aucun rapport avec VB.

 

Dans l'ensemble l'album me semble avoir un côté un peu charnière, entre une première partie qui rappelle les 2 derniers albums très personnels et très bruts (et qui peut-être vient les clore, même si j'en doute), et la 2e partie qui apporte beaucoup de nouvelles choses. Je trouve dommage d'ailleurs qu'elle n'ait pas plus équilibré les deux parties, la première méritait d'être un peu moins longue pour laisser place à la nouveauté, ça aurait été plus intéressant à mon goût. Bon je parle beaucoup d'un album coupé en deux, mais il y a certaines jointures, certaines sonorités qui reviennent sur plusieurs titres de l'album, autant au début qu'à la fin. Ils sont arrivés à lier tous les morceaux ensemble tout de même.

 

Mes coups de coeur aux premiers abords (en plus des 2 premiers singles) : Kintsugi (le traitement vocal ne me dérange pas), Paris, Texas (la mélodie était déjà connue non?), Let The Light In, GPSOTSOMFWHDSF, Margaret et Fishtail. Et à ma surprise, la Jon Batiste interlude. Musicalement je la trouve dingue. Dommage qu'il n'y ait pas de chant. 

 

Mon post n'est qu'à propos de la musicalité, les paroles ce sera pour plus tard (ou pas, je m'y penche rarement).

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Désolé c'est pas une critique ou review mais j'écoute l'album et là je tombe sur Fingertips ????!!! Mais ??! Les paroles ???! A-t-elle écrit quelque chose de plus poignant et personnel ??? Wow mais quelle claque. 

Pour l'instant, les interludes sont à chier mais l'ensemble me plaît beaucoup plus que Blue Banisters et Chemtrails. 

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il y a 41 minutes, Aerial a dit :

A-t-elle écrit quelque chose de plus poignant et personnel ??? Wow mais quelle claque. 

 

 

 

La fin de THE GRANTS ! ?

 

 
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J'ai pris une résolution solennelle de moi à moi :
la prochaine fois que je tombe sur un message disant qu'Antonoff s'adapte à l'artiste et ne refourgue pas la même chose à tout le monde, je brandirai de manière bravache MARGARET.
Entendons-nous bien : j'aime cette chanson et j'aime Antonoff. Mais COME. ON.
L'instru est Folklore à mort, et même la direction vocale est swiftienne (la manière dont Lana prononce The soul that you bring to the table est tellement Taylor !).
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Dommage que le sondage ne soit pas public j'aurais traqué passionnément tous les membres n'ayant pas voté pour Grandfather ?

 

L'enchainement Paris Texas / Grandfather / Let The Light In (on dirait la p'tite soeur de Tomorrow Never Came)/ Margaret (elle donne envie de tomber amoureux ❤️) est si beau. Quatre gros coups de coeur même si concernant Paris Texas il a d'abord fallu que je me détache de la version instrumentale que j'ai franchement saignée. J'adore Taco Truck aussi. J'étais un peu déçu qu'elle n'en fasse pas un titre à part entière au départ, mais le mash up avec Venice Bitch est très bien fait (la transition :throb:). Peppers est très cool même si je regrette le fait que la voix de Tommy Genesis soit sous-mixée car ses passages sont délicieux. Sweet porte si bien son nom et est une réussite dans son genre : on dirait un Once Upon A Dream version cantique (sa voix sur ce titre est particulièrement incroyable)

Kintsugi et Candy Necklace sont également très belles même si moins immédiates. La mélodie de la première est très jolie (bon Jack calme tes ardeurs sur la production vocale à certains moments quand même - le "I dont know anyone left to know songs THAT I SIIIIIIIIIIIING" qui réveillerait les morts god) et je découvre la seconde plus tardivement que les autres (cc le leak) donc j'y suis moins familier pour l'instant (mais chaque écoute me fait l'aimer davantage, c'est plutôt prometteur). Fishtail est la petite soeur de Tulsa Jesus Freak, c'est la jolie parenthèse ala BTD que l'on retrouve dans chacun de ses albums. Il faudra que je me familiarise davantage avec les paroles de Fingertips dont je ne comprends pas trop la mélodie pour l'instant on dirait qu'elle cherche tout le long du titre comment enfin terminer sa phrase :lol:. J'aime bien l'interlude de Jon Batiste mais celle de Judah Smith me paraît dispensable (l'instru est jolie mais j'ai l'impression de me faire agresser dès qu'il ouvre la bouche)

J'aime toujours A&W et l'album me fait davantage apprécier le premier single (comme souvent avec elle). The Grants passe aussi beaucoup mieux, c'est vrai que c'est une jolie ouverture (je trouve vraiment touchant le fait qu'elle chante l'amour qu'elle porte aux siens)

Par contre j'avoue que pour l'instant j'écoute l'album en aléatoire, je le trouve plus simple à apprivoiser comme ça.

 

Aussi, bizarrement l'album me fait un peu penser à Lust For Life avec ses deux parties distinctes et sa diversité musicale. Je suis content que l'album ne soit pas l'opus monotone que je redoutais. Je le trouve au contraire riche et dense. Elle sait toujours nous surprendre comme il faut! 

 

Bon et encore amen à Grandfather please stand on the shoulders of my father while he's deep sea fishing ❤️ Je pense qu'il va rejoindre Mariners Apartment Complex & co dans les hauteurs de sa disco. 

 

 

 

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Ayant écouté les leaks j'ai un petit peu de recul sur l'album que je connais plutôt bien maintenant. Je dirais que c'est un grand disque.

 

Quand elle a reçu son prix d'artiste de la décennie décerné par Variety fin 2021 et qu'elle avait évoqué son album à venir, je me souviens nous avoir vu partager nos attentes concernant ce nouvel opus et j'avais dit que je souhaitais la voir explorer davantage ce qu'elle avait entamé avec quelques chansons de Blue Banisters, à savoir des textes spontanés, très descriptifs, à coeur ouvert : du lyrisme made in 2023. Malgré quelques "confused" dont je me suis difficilement remis, je ne boude pas mon bonheur de la voir totalement embraser ce style avec Ocean Blvd.

 

Là où dans la scène pop les artistes cherchent généralement à fédérer à travers des textes auxquels on peut facilement s'identifier ou au contraire cherchent à créer des persona qui peuvent séduire par leur dramaturgie ; Lana prend ici le contrepied. Certains des morceaux ne laissent que très peu de place à l'identification de l'auditeur par rapport à ce qui est rapporté tant elle y dépeint des scènes de vie très spécifiques avec des personnes de son entourage qu'elle nomme directement. Sur le désarmant "Fingertips" par exemple, retenir l'attention de l'auditeur semble être le cadet de ses soucis tant la chanson consiste en un récit où s'entrechoquent des tas de souvenirs qu'elle ne remet que très peu en contexte, sur un morceau sans aucune structure mélodique. Beaucoup des textes de l'album partent d'un constat ou d'une réaction qui aboutit à une réflexion qui gagne au substance au fur et à mesure de la progression de la chanson, et la composition musicale suit cette même logique, c'est très intelligent. L'orchestre sur Fingertips est impalpable et complètement diffus à l'instar de ses pensées.

La chanson d'ouverture portant explicitement son nom de famille est également très révélatrice de la nature du disque. Lana cherche simplement à raconter son histoire et semble plus que jamais faire de la musique pour elle-même. Elle n'incarne pas non plus ici un persona, bien au contraire. On ne tombe pour autant jamais dans l'ego trip barbant ou dans une horripilante succession de récit de problèmes de riche. On est en permamence dans la tête de Lana, qui d'un instant à l'autre peut passer d'un sujet très prosaïque avant d'être ensuite assaillie de questions métaphysiques. La mort, la famille, la spiritualité, les relations amoureuses ainsi que la postérité sont les thématiques centrales du disque. Ocean Blvd repose uniquement sur la simple poésie d'une existence humaine et je trouve ça très rafraichissant comme forme de songwriting dans la scène pop. Sur "Grandfather", un des sommets de l'album sur lequel les notes de piano semblent directement matérialiser les flots d'une eau calme, elle s'inquiète de la compréhension du public vis à vis de son oeuvre et de sa personne tout en s'inquiétant pour son père parti pêcher en mer. Le portrait qu'elle dresse est spécifique, mais d'une grande poésie. Elle crée sa propre mythologie.

 

Là où le disque brille particulièrement, c'est également grâce aux nombreuses nouveautés et expérimentations qu'il apporte à l'univers de Lana. Ce qui me fascine sans doute le plus chez cette dernière est la virtuosité avec laquelle elle a construit sa discographie. Projet après projet elle se renouvelle subtilement et s'approprie tous les genres musicaux sans donner l'impression de faire de grand-écart qui pourrait nous faire douter de la sincérité de sa réinvention. Album après album elle étend son univers avec finesse à partir d'une base forte, comme une araignée qui tisse méticuleusement sa toile. Comme dans tout album de Lana Del Rey qui se respecte on retrouve alors ici une forte imprégnation de la culture américaine et de l'american dream. Sur la chanson-titre elle est soucieuse d'être oubliée comme le tunnel sous l'Ocean boulevard a pu l'être. Oubliée par le public ou un ex-compagnon, elle laisse intelligemment planer le doute. On y retrouve aussi comme très souvent chez Del Rey des références à ses sources d'inspiration et légendes américaines. Elle mentionne John Denver sur The Grants, rend un subtil hommage à Leonard Cohen sur Kintsugi et réinterprète "Don't Forget Me" de Harry Nilsson sur la chanson-titre. Mais Lana va plus loin ici et semble presque s'auto-ériger comme une icône américaine à son tour sur la toute fin du disque où elle utilise la version originale de Venice Bitch, souvent considérée comme étant une de ses meilleures chansons. Ego trip ou réappropriation d'un vieux morceau pour traduire l'évolution de son état d'esprit à travers son art, Lana ne donnera une nouvelle fois pas de réponse claire à ce sujet. Toujours est-il que plus que jamais avec Ocean Blvd elle s'adonne à la culture du sampling qu'elle utilise de sorte à ce que le travail des autres corresponde à sa propre vision, en samplant par exemple Angelina de Tommy Genesis sur l'alien "Peppers" qui reprend la boucle trap ainsi que la ligne "lemme put my hands on your knees I'm Angelina Jolie" du morceau original enluminés par le flow nonchalant de Lana qui clôture le morceau sur un riff surf rock grisant. Lana semble aussi chercher à honorer la nouvelle génération de musiciens, notamment par la présence de Tommy, mais également celle de Jon Batiste ou encore Riopy et SYML dont elle interpole les morceaux "Flo" et "I wanted to leave", respectivement sur "Grandfather" et le sublime "Paris, Texas" sur lequel on semble redécouvrir Lana, à travers une interprétation fluette habitée de mélancolie. Le pasteur Judah Smith est également de la partie sur un déconcertant interlude qui aurait sans doute pu gagner en concision mais que je trouve véritablement fascinant malgré tout grâce au chaos qui y règne. Le second interlude est également un lieu d'expérimentation qui rappellerait presque "The great gig in the Sky" par ses affiliations psyché renforcées par les éclats de rire de Jon Batiste et Lana chantant une mélodie indiscernable au loin : véritablement un des plus grands moments de l'album. A travers ces nombreuses expérimentations, elle semble penser et aborder sa musique différemment.

 

Là où Lana brille toujours également c'est dans sa capacité à proposer des projets parvenant tous à véhiculer une ambiance particulière et Ocean Blvd ne déroge pas à la règle. L'album a une véritable identité, d'autant plus sur ses trois premiers quarts où Lana installe une ambiance qui parvient à capter tous les contrastes et les dualités que représente Del Rey. Il en ressort un disque d'une grande douceur apportée par le piano et les cordes éthérées qui viennent souvent être perturbées par de l'agressivité : qu'elle intervienne par le biais de mots comme sur Sweet ("if you want some basic bitch go to the Beverly Center"), les cris de "Judah Smith" ou encore la seconde partie de A&W qui demeure sans doute le meilleur morceau de l'album. La sur-utilisation de réverb est également particulièrement la bienvenue sur ce disque, de même que l'ajout de bruits ambiants : les productions en ressortent plus feutrées et donnent au projet ce caractère particulier d'album à écouter seul sous sa couette. Il en résulte quelque chose qui n'est pas sans rappeler certaines des musiques de films Disney des années 50 d'ailleurs. 

De plus, si on pouvait douter du caractère volontaire des imperfections du mixage de BB, celles présentes sur Ocean Blvd semblent faire partie intégrante de l'expérience. L'album ne s'ouvre-t-il pas sur une erreur dans la lecture des paroles par les choeurs ? Lana ne mentionne-t-elle pas explicitement le craquement dans la voix de Harry Nilsson à 2:05 dans sa chanson "Don't Forget Me" ? Tous ces éléments mis bout à bout en font un disque froid, ce qui contraste drastiquement avec ses travaux précédents qu'on pouvait souvent associer à la chaleur estivale. J'aimerais véritablement saluer la richesse des somptueux arrangements, son interprétation qui est sans doute plus belle que jamais et la gestion du piano que je trouve magistrale tant il revêt une couleur différente sur chaque titre voire même au sein d'un même titre : dramatique puis optimiste sur The Grants, hanté sur Candy Necklace, princier sur Sweet, cristallin sur "Grandfather"...

Cependant, je regrette que ce caractère ne se retrouve pas sur l'ensemble de l'album. On retrouve tout ce très beau travail sur l'ambiance sur les 11 premières chansons mais j'ai la sensation qu'on le perd à partir de "Let The Light In" qui apporte une toute autre dynamique au disque, plus chaleureuse sans doute. Margaret sonne également trop Bleachers pour s'intégrer correctement au disque et Fishtail aurait pu s'intégrer correctement si ce n'était pas un raté total qui utilise un beat trap GarageBand peu inspiré et un traitement vocal peu convainquant. Concernant Peppers et Taco Truck, même s'ils n'ont pas grand chose à voir avec les 11 premiers titres, ils me semblent nécessaires dans l'album et dans sa conclusion. Pour la simple et bonne raison qu'en plus d'être d'excellents morceaux, il me semble difficilement envisageable que Lana ait souhaité conclure son disque de cette manière sans raison valable. Il y a tout de même une récurrence assez notable dans sa discographie qui veut que chacun de ses albums, au moins depuis LfL tease le suivant. Trap Lana pour LDR10 ?

 

 Bref, un disque unique et c'est avant tout ce que je recherche donc je ne peux qu'être comblé. Spontanément j'aurais tendance à le placer confortablement à la 2ème place de ses meilleurs projets derrière NFR. A voir comment cela évoluera. 

 

Top 3 de mes morceaux préférés :

1/A&W

2/Kintsugi

3/Fingertips

 

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Je ne vais pas me lancer dans de longues déclarations, mais je suis vraiment touché par l'extrême sincérité de l'album. Elle s'ose tant dans l'écriture que dans sa voix à l'ouverture à l'autre et au dépouillement (dans Sweet j'ai pensé à la phrase de Barbara "devant toi j'étais vraiment nue le jour où tu m'as dévêtue"). J'ai l'impression qu'il y a moins de peurs chez elle, de moins en moins de faux-semblants et de défenses, ça fait beaucoup de bien, on a l'impression qu'elle nous et se fait confiance, tout en maîtrisant de plus en plus son art.

Sa voix ne m'a peut-être jamais autant séduit : sur Paris, Texas où je ne crois pas l'avoir entendue aussi claire et Let The Light In où la présence de Father John Misty semble lui permettre de s'offrir à l'échange et à la douceur, à une sensualité non-feinte.

Bref, je ne me lasse pour l'instant pas de l'écouter.

 

Mes préférées sont Sweet, Let The Light In, Margaret, Grandfather..., Paris, Texas, A&W.

The Grants et Ocean Blvd se sont révélées au sein de l'album, par leurs textes d'abord (tu as raison quand tu attends avant d'écouter les sorties pré-album @Raindrops ^^)

J'adore Taco Truck aussi, et Candy Necklace se révèle un peu plus à chaque écoute, elle m'hypnotise complètement.

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C’est dingue d’être aussi constante dans la qualité des albums qu’elle nous délivre. Je pense vraiment que NFR! peut être détrôné de mon côté. Je ne jette aucune piste.

 

Tacos Truck est fabuleuse, mais vraiment ! Paris, Texas et A&W rejoignent eux aussi les sommets de sa discographie. Certains titres se révèlent au fil des écoutes à l’instar de Fingertips ou Kintsugi. The Grants reste peut-être la piste la plus faible de l’album mais bon n’importe qui rêverait d’avoir cette chanson dans un de ses albums. Bravo (encore) ! ❤️

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