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BEYONCÉ ALBUM RENAISSANCE


Kinderfeld

Le retour de queen Bee  

118 membres ont voté

  1. 1. Vos titres fétiches de renaissance ?

  2. 2. Alors cet album ?

    • C'est une grosse bombe.
    • Un album sympa
    • Un peu déçu et en déroute mais il y a du travail
    • J'aime pas et je retourne sur chromatica ou future nostalgia.
  3. 3. Son meilleur tour de force ?



Messages recommandés

Beyonce Renaissance Critique : 

 

Déjà je trouve que plus elle avance dans le game, plus Beyoncé ose, elle prend des risques, elle s'éclate. Dans renaissance, elle s'approprie la house, la disco pop, des éléments de musiques black pour donner un grand coup de pied dans l'industrie pour dire "on reprend le pouvoir, on doit connaitre et rendre hommage aux légendes de la house ou du disco". 

Ce mélange de culture LGBT et HIP HOP, c'est du génie car il y a de la maitrise derrière sans tomber dans le cheap. Beyonce ne rend pas hommage de façon cliché et grossière. 

Je pense que c'est un album qui va plaire à chaque communauté car la fusion des genres, ça marche. 

 

Pour 4 en 2011, Beyoncé a dit sur le plateau du grand journal qu'elle aime le mixage des genres pour en faire du Beyoncé. 

 

I'm that Girl : Dés le premier titre, on est sur que ça sera un grand moment. J'adore son flow, le son, la couche de voix en background. Belle intro. 

 

Cozy : C'est pas possible d'être aussi sur de soi même et d'être aussi bonne. C'est la perfection Beyoncé. La richesse de l'instru et des choeurs, elle sait tout faire avec sa voix. C'est un des gros titres de l'album. 

 

Alien Superstar : Il faut tenir debout car ce son tue, la production est DINGUE, la meuf qui dit que personne ne rivalise avec elle ?, le niveau des choeurs c'est renversant et le refrain est le coup de grâce. Je peux mettre ce titre au casque pendant des heures. 

Sur le second couplet, elle parle et elle alterne plusieurs voix en mode polyvalente, même en chœurs c'est énorme les réponses à "son parler chanter". 

Le son est assez hybride et abouti. Le final c'est comme monter dans un vaisseau spatial et partir ailleurs. 

La couche de synthé dans le refrain on en parle ? La meuf est pas là pour rigoler vraiment. 

 

Cuff It : Chanson d'une efficacité redoutable, Beyonce a du groove dans la voix, elle transporte et elle maitrise ce don à merveille. On retrouve Saadic ou The dream sur la production qui est très riche. J'adore les trompettes qui sortent tout droit d'un B'Day. C'est le titre le plus funky princier. 

Je le vois bien en single très vite pour défendre l'album, ce titre est très accessible et très bon. Peut plaire à son public rnb/hip hop. 

 

Energy : Une bombe, c'est très court mais l'ambiance est folle. 

 

Break My Soul : Elle peut être fier de son lead house old school, mainstream et de bonne qualité aussi. Un revival house efficace. 

 

Church Girl : Elle cherche à me tuer ? Gros mixage sonore très bien produit entre rnb, musique black, elle a le flow sur les "you can be my daddy" et ça envoi du lourd. J'adore le travail des choeurs très gospel. Rien que dans cette chanson on a une richesse musicale importante. Il faut vraiment prendre le temps pour apprécier ça. Des vibes de B'day. 

 

Plastic Off the sofa : Le groove, la soul, le rnb, enfin, elle maitrise de a à z les chœurs, les intonations de voix, c'est un délice à écouter au casque. Ca en devient indécent d'être aussi polyvalente. Petit moment de repos pour reprendre son souffle. 

 

Virgo's groove : L'enchainement des titres est génial dans cet album mais alors c'est le record entre Plastic off the sofa et virgo's groove. 6 minutes de bonheur sur un son excellent d'une musicalité riche. Le travail vocal est dingue et elle lasse pas malgré la longueur de la chanson. 

La chanson plait beaucoup aux critiques et aux fans, pas étonnant ça va devenir un sommet de Yoncé. Le final est incroyable. 

Je veux vraiment qu'on en parle de cette chanson plutôt que le pseudo buzz de Kelis pour energy qui dure à peine 1 minute. 

Certainement la meilleure chanson de Beyoncé de toute sa carrière. 

 

Ici l'album peut se terminer sans soucis, on a déjà eu tout d'un bon album mais queen bee veut notre mort. 

 

Move : Changement d'ambiance, elle est pas là pour jouer la Beyoncé. La yoncé coquine est de retour sur un son qui mélange afro beat et musique électronique. J'aime la sensualité un peu à la Naughty Girl sur un certains passage de la chanson. Un must, TEMS gère très bien là dessus. 

 

Heated : Mon crush, grosse bombe sous fond de beat imparable, afro urban. Dans mon top 3 de l'album de loin. Le final est dantesque, une claque dans la tronche. Encore une fois, la diversité de son chant est incroyable. Elle sait absolument tout faire (choeurs, rap, voix sensuelle, chant rapide). Encore un travail de fond riche. 

 

Thique : Très sombre et déroutant, bad girl, la yoncé s'amuse avec nous. La chanson est planante et j'aime particulièrement le changement d'ambiance brutal sur la seconde partie. Rien que sur un titre comme ça, elle chante de plusieurs façon. 

Beaucoup de gens comparent ça avec bilie Eillish façon Beyoncé. 

Elle s'approprie le truc facilement pour en faire son truc. 

 

All Up In Your Mind : On attache la ceinture car là c'est du lourd. Gros son du futur, influence Hyper POP pour terrasser notre vie pour de bon. C'est progressif, puissant, sa voix passe super bien avec ce genre de bombe. 

C'est d'une maitrise. 

Gros travail sur la couche de synthé. 

 

America Has a problem : On commence sur un riff à la lose my breath. Il y a mieux dans l'album mais ce titre est puissant aussi. Grosse production et énorme travail de fond dans les chœurs. La chanson ne casse pas la chaine de perfection de ce tour de force. 

J'attendais un titre plus politique mais la température monte de plus en plus pour ce titre. 

 

PURE : Je vais faire la différence entre la partie Pure et Honey car c'est deux trucs très différents dans une même chanson. Beyoncé s'amuse d'abord sur du race drag queen voging pour rendre hommage à la communauté LGBT+. Bonne maitrise dans le son pas cheap et progressif comme il faut. 

HONEY : Là ça devient intéressant, groovy, funky voir influence disco, il y a beaucoup de références house de qualité et une influence de Prince . Je pense que l'ombre de Prince plane sur le disque à plusieurs reprises. 

La dernière influence princière sur de la musique Beyoncé c'était pour 1+1 avec le solo de guitare à la Prince. 

 

Cuff It semble plus dans l'influence princière de 82 à la 1999, Honey a des vibes pré 1999 avec des albums à la controversy ou dirty mind. 

 

Summer Renaissance : C'est bien elle qui a refait les "it's so good " de donna Summer ? Car si c'est le cas quel culot. C'est tellement un délice comment elle joue avec sa voix, le son est transcendant et terriblement moderne. 

C'est un grand morceau, j'adore les chœurs d'une maitrise de folie.   

 

C'est presque indécent de sortir un album aussi "parfait" dans le sens où chaque chanson à sa place et à chaque fois on se dit qu'elle domine le game, que la chanson suivante est encore meilleure que la précédente pour au final adorer tout l'album. 

1 H c'est long et court en même temps. 

 

Alors oui, on va pas tous avoir le même avis sur le disque, les paroles c'est pas du shakespeare mais la meuf gère bien l'assemblage des sons pour raconter son histoire. Elle est au cœur de son projet avec sa voix et son travail dans les chœurs, c'est d'une grande richesse et rien que ça c'est énorme. 

Oui il manque une ballade si on cherche à être perfectionniste mais au final c'est un album qui se prête bien au dancefloor et avec une maitrise vocale et une grande production. 

 

Renaissance est un nouveau sommet et peut être l'apogée de l'odyssée de Beyoncé. D'album en album, elle apprend, elle se remet en question et elle teste. Elle se renouvelle sans cesse, elle bosse avec des gens de l'underground et du mainstream en même temps. 

Oui on a une grande équipe de producteurs mais on oublie pas la capitaine à bord Beyoncé est perfectionniste et ça s'entend. 

Sur 16 chansons on a beaucoup d'influences, plusieurs ambiances, des voix différentes digne de plusieurs chanteuses ou rappeuses mais c'est Beyoncé, elle est tout à la fois. 

Les samples sont là pour reprendre le pouvoir et renverser l'industrie pop du moment. C'est repris non pas par nostalgie mais par soif de renouveau. 

 

C'est peut être son meilleur projet ou du moins un des meilleurs (car il me manque une petite ballade). Et l'artiste a du level dans le game avec des albums comme Beyoncé, Lemonade, 4 ou Dangerously in Love. 

Et même si parfois la presse en fait trop avec elle, elle semble dans une catégorie rare d'artiste qui ose des nouvelles choses. 

J'ai eu la même sensation avec electric lady de Janelle Monae, le genre d'album qui envoi toute la sauce avec un grand niveau de perfection.

 

Imaginez confession on a dancefloor avec une plus grande richesse de chœurs et de voix, avec des influences diverses et une grande maitrise dans la gestion du projet. Elle a son confession on a dancefloor maintenant. 

 

Critique à 5 du mat, après une nuit d'écoute sur l'album. I'm dead. Bravo Beyoncé, vivement l'acte 2.......

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Il y a 7 heures, Kinderfeld a dit :

Imaginez Confessions On A Dancefloor avec une plus grande richesse de chœurs et de voix, avec des influences diverses et une grande maitrise dans la gestion du projet. Elle a son confession on a dancefloor maintenant. 

L'efficacité mélodique et les refrains imparables en moins...

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Le 29/07/2022 à 04:05, ixton456 a dit :

Mais comment on peut trouver la pochette horrible j'arrive pas à concevoir que ce soit possible mdrrr

 

C'est ce que je trouve intéressant avec cette pochette, justement. 

Elle est horrible et réussie à la fois. Kitch, ridicule et puissante. 

 

Un coté WTF, mais un WTF qui marque les esprits. 

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Le 30/07/2022 à 13:42, Saya a dit :

All up in your mind me fait penser beaucoup penser à Rihanna, je sais pas ce que vous en pensez. Je l’aurais bien vu la chanter

Justement la façon de poser sa voix sur cette chanson est typiquement Rihannesque même à certains passages on a l'impression que c'est Rihanna....o moins une qui a pitié des Navy qui fait un truc qui nous la rappelle  ....

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il y a 46 minutes, Matangi a dit :

 

Cette photo aurait du être la pochette, le tableau en fond et le mélange des esthétiques c'est tout elle ! 

 

Je trouve que ça fait un peu trop complexe pour cet album (voir ça peut devenir arrogant). Et elle sort de deux albums avec des messages politiques l'un féministe, l'autre contre les violences policières. 

Et on a eu Apeshit entre temps en chanson égocentrique reine du Louvres. 

 

Pour cet album, je trouve que la pochette joue bien son rôle, en simplicité ça montre une beyoncé sexe et libre.

 

Au lieu d'avoir la boule disco on a eu le cheval. 

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RENAISSANCE est son album studio solo le mieux noté par Pitchfork. 

 

 

 

Révélation

 

Beyoncé’s seventh album is not just a pop star’s immaculate dance record, but a rich celebration of club music and its sweaty, emancipatory spirit.

 

Over the last decade, every Beyoncé project has become an integral part of a larger Beyoncé Project. Though she hasn’t released a proper studio album since 2016’s sprawling visual statement Lemonade, she’s made a film (Black Is King), released a collaborative record with her husband Jay-Z (Everything Is Love), lent her voice to a Disney film (The Lion King), dropped a series of singles, and masterminded her sportswear line Ivy Park—all while making clear that she’s intensely focused on celebrating the long legacy of Black musicians and artists, of which she is a part and beacon. Her global reach is a reminder that Beyoncé, the billionaire pop icon, does not and could not exist in a vacuum.

 

Recall 2019’s Homecoming, the live album and concert movie documenting her vaunted “Beychella” festival set, in which she indelibly framed her entire discography within the larger history of contemporary Black American performance. By centering her music within the context of HBCU culture, incorporating a massive marching band, a step show, and J-setting choreography, she delivered a tectonic performance that also ensured all her fans would see the lineage of Black art receive the credit it’s due.

 

And when the pandemic hit, Beyoncé caught on to what her fans missed most: the unfettered joy of gathering together in the club, rolling face and sweating as a collective body. As our biggest pop stars increasingly turn to dance music for inspiration, Beyoncé focused her famous work ethic on the nuances of club culture for a challenging, densely-referenced album that runs circles around her similarly minded, Billboard-charting peers. For nearly a decade she has made pop music on her own terms, uninterested in the dusty edicts of the music industry and pointed about her intended audience; now pop fans bend to Beyoncé, not the other way around.

 

Beyoncé is hooked on the feeling of self-expression. In the liner notes posted on her website, she writes that Renaissance, her seventh solo album and “Act I” of a mysterious trilogy, is a “safe place, a place without judgment… a place to be free of perfectionism and overthinking.” In turn she pays homage to the true safe places for many of her fans, celebrating the clubs made by and for Black women and queer people, Black Chicagoans and Detroiters and New Yorkers who created house and techno, Black and Latinx ball and kiki houses. Inside Renaissance’s vast tent, there’s a safe place at the roller rink (“Virgo’s Groove”), at the disco (“Summer Renaissance”), at the subwoofer contest (“America Has a Problem”), at Freaknik (“Thique”), in church, at the NOLA hole-in-the-wall hosting the bounce party after church, at the ball in the Harlem community center, right underneath the basketball hoops. She’s under a strobe, flipping her hair, twirling that ass like she came up out the South, as she raps on the ebullient “Church Girl,” praying to god over a Clark Sisters sample and then squaring the propriety on a Trigger Man beat, bussing it with the godly state of being “born free.”

 

Renaissance is a feat of imagination, daydreaming about partying in the pandemic, capturing the feeling of thinking about all the places you wish you could have gone when you were just stuck in the crib. Unlike Lemonade or 2013’s Beyoncé, Renaissance sticks to the dancefloor—no ballads or breakup paeans, just pure energy, propulsive BPMs, and fuck-’em-all strut. The love songs are almost entirely aimed inward, to the self and her crew, and the songs about a “boy” are underpinned with a libidinous frankness. (Beyoncé has never been this horny in public.) Release your job, sure—if you can afford it; Beyoncé is her own boss, after all—but most importantly, revel in who you are. She dedicates the album to her “godmother,” Uncle Jonny, who died of complications stemming from HIV, and to the “pioneers who originate culture… the fallen angels whose contributions have gone unrecognized for far too long.” She enlists Grace Jones, Sheila E., Nile Rogers; samples Teena Marie, Chicago house artist Lidell Townsell, and Atlanta rapper Kilo Ali; belts with abandon and fealty to styles from the 1970s through the 1990s that signify a loose writing process, implying the notorious perfectionist meant what she said.

 

Maybe Beyoncé and her extensive array of producers and co-writers, which includes mainstream names like Raphael Saadiq and The-Dream as well as more underground artists like the Black trans DJ/producer Honey Dijon and the Dominican musician and visual artist Kelman Duran, spent the last two years digging in the crates. It’s hard to imagine that Beyoncé’s been able to go to the kinds of clubs celebrated on Renaissance since, say, 1999. Maybe she joined one of the copious DJ sets streamed on Zoom and Twitch in 2020 with a burner account, as many of us were dreaming of people outlined by wisps of a fog machine, craving sound-system affirmations that we were still corporeal entities too.

 

Renaissance is inherently about bodies undulating in the dark, under strobes; sexual agency; and the Black queer and trans women who are both politicized and the most endangered people among us. As physical movement was necessarily constrained during pandemic isolation, the dissociative effects of being unseen became both detrimental and liberating. Renaissance is a commanding prescription to be perceived again, without judgment. Listening to the album, you can feel the synapses coming back together one by one, basking in the unfamiliar sensation of feeling good, if only for its hour-long duration.


Dance music necessarily centers on the immediate present—the seconds ticking along during the transcendent act of unleashing on a dancefloor—but it thrives on the fluidity of sampling, of elder respect, and of reimagining classic sounds to invent the new. (Renaissance has approximately 100,000 credits thanks to all the samples and many tiny contributions from artists and friends.) This is how we get PC Music proprietor A. G. Cook and Lady Gaga’s go-to producer BloodPop on a low-key love song deconstructing techno (“All Up in My Mind”), and how Skrillex ended up doing Afrobeats through a ketamine filter (“Energy”) with Bey drawling lyrics so minimal and onomatopoeic they exist mostly in service to the vibe, a melodic extension of percussion. This approach is perhaps better than in other places, where the lyrics are jarring enough to disrupt the ambiance, like when she raps, “You said you outside but you ain’t that outside” in the middle of the house single “Break My Soul.” But in general, she adheres to the sweaty demands of club music, singing and rapping to the carnal id. In contrast to past albums, her emotion here is devoted to looking good, dancing good, and fucking good. (Though her propensity for sexual detail à la “Drunk in Love” continues apace; call me if you can figure out how to get over “Motorboat, baby, spin around” on “Virgo’s Groove.”)

 

Beyoncé’s focus on dance music extends to Renaissance’s samples, where she lets her intent speak through the art of her predecessors. The stunning “Pure/Honey” alone braids together decades of ballroom, taking samples from ’90s club hits by drag icons: Kevin Aviance’s hit “Cunty,” from 1996, and Moi Renee’s “Miss Honey,” from 1992. It also nabs a bit from “Feels Like,” a 2012 track by MikeQ, legendary ball DJ and DJ for HBO’s Legendary, and Kevin Jz Prodigy, the ball commentator and musician whose vocals—“cunt to the feminine what”—lead the song. The production on “Feels Like” builds on the work of Vjuan Allure, who passed in 2021, and who pioneered the sound of contemporary vogue fem ballroom by reworking what’s known as the “Ha” from Masters at Work’s seminal “The Ha Dance,” from 1991, which has long been a voguing staple, but was originally meant for b-boys in Latin clubs. That’s years of history in just one song, and just one magnifying-glass example of the ways Beyoncé uses Renaissance to put some respect on these club legends’ names.

 

But it’s also part of Beyoncé’s deep appreciation for the sprawling tapestry of Black music and culture throughout pop history. She is positioning herself as an archivist, and also just flexing her true music-nerd passions with more disregard for preconceived notions of marketability—and label returns—since the indubitable B’Day. On “I’m That Girl,” Tommy Wright III and Princess Loko’s “Still Pimpin” are placed upon the ghost of a dembow riddim, threading Shabba Ranks to Puerto Rico and the Dominican Republic via Kelman Duran. The deep house track “Cozy” features two Black trans women—Honey Dijon and actor Ts Madison—and seems to be a dedication to trans self-determination (“Might I suggest you don’t fuck with my sis”). “Alien Superstar” channels Vanity 6 as an old-way house anthem. The end of “Heated,” a pulsing Afrobeats track with some of her silkiest vocals on the album, finds her commentating in a vocal register that, at points, barely scans as Beyoncé, embodying the growl and propulsion of the runway.


In the 2018 book Fabulous: The Rise of the Beautiful Eccentric, professor and musician Madison Moore captures the innovation of certain queer aesthetics: “The fact that beautiful eccentrics put themselves on the line every day despite the odds shows how important they are not only as aesthetic geniuses but political activists too.” Beyoncé, of course, has a gigantic bank account and a team of people to help her look extravagant—“It should cost a billion to look that good/But she make it look easy ’cause she got it,” as she vamps on “Pure/Honey”—and to make the kind of fantasy she’s crafted on Renaissance plausible, from the Swarovski-encrusted imagery to the refinement of the album’s song choices. But using her global proscenium to showcase the work of marginalized people, as the political and legal scapegoating of their existences ramps up to a terrifying degree—including draconian legislation in her home state of Texas—is important, even a rejoinder to 2014’s big FEMINIST sign moment, a subtle kiss-off to people who’ve made vilifying trans women a cornerstone of their feminism by making space for all sorts of femme expression.

 

Renaissance reinvents Beyoncé again, and she trusts that her fans will be up for the challenge. She is 40 years old, the age society at large tends to start writing women artists (and women in general) off as creatives who still have something to offer, but she refuses to submit to that bullshit, making herself impossible to ignore. “I’ve been up, I’ve been down,” she sings on “Church Girl,” “Felt like I move mountains/Got friends that cried fountains.” It’s the most plaintive moment on the album, and then, in full Beyoncé fashion, she comes back more determinedly: “I’m gonna love on me. Nobody can judge me but me.” It’s a transcendent, beautiful, deceptively simple moment. She extends a diamond-encrusted, gloved hand—an invitation to a better kind of party.


https://pitchfork.com/reviews/albums/beyonce-renaissance/
 

 

Image

 

 

 

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As usual, je vais être à contre courant. Je n'aime pas. Je l'ai écouté 3/4 fois pour appréhender le projet, renouveler un peu les écoutes et non. 

 

C'est un album solide, bien produit, plutôt feel good qui porte faiblement son concept 90's vibes. Même le côté Queer n'est pas aussi percutant qu'attendu/vendu. C'est assez faiblard. Il y a quelques bonnes pistes ou qui sortent du lot plutôt, mais l'ensemble est beaucoup trop homogène autant dans le son, que dans les productions et que sa façon de chanter. J'ai eu l'impression d'écouter la même chanson inlassablement. Ça ne décolle pas. 

 

C'est un "bon" album POP mais qui n'est franchement pas à la hauteur de ses capacités vocales. LEMONADE est bien plus consistant, surprenant et intéressant. Depuis son émancipation, c'est pour moi son moins bon projet, en tout cas celui qui me parle le moins. Je suis déçu. Franchement "Break My Soul", les diverses informations qui ont fuitées, les visuels de l'album (surtout la cover alternative) m'avaient vraiment hypés et c'est retombé à plat.

 

 

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Il y a 3 heures, musichouse a dit :

Bizarrement je ne trouve pas cette album dansant et surtout pas Dance, les prods sont sombres et trop expérimentales, c est un album hybride entre Afro beat/ Urbain et Funk house mais du tout de pop dansante comme la presse le décrit 

 

Je suis d'accord, d'autant plus que le funk, la house ont des origines black, que ça groove par moment et qu'on a beaucoup de références urbaines voir plus que dans lemonade qui était lui POP dans son ensemble. 

Cuff it, honey, plastic off the sofa, church girl, heated, virgo's groove sont plus "beyoncé" que les chansons dans lemonade (daddy lessons, don't hurt yourself, hold up, ect). 

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