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Jeanne Cherhal - L'An 40 (album)


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  1. L'An 40
  2. Fleur de peau
  3. Le feu aux joues
  4. Fausse Parisienne
  5. Racines d'or
  6. Soixante-neuf
  7. Ton souvenir me prend ce soir
  8. César
  9. L'art d'aimer
  10. Un adieu

 

Presque 5 ans après le magnifique Histoires de J., Jeanne Cherhal, 41 ans, publie vendredi 20 septembre son sixième album : L'An 40. Deux chansons ont déjà été envoyées aux radios : "L'An 40" et "Racines d'or". La promo a commencé puisqu'elle est passée en interview sur Europe 1, en interview-croisée avec La Grande Sophie dans Télérama et en live dans le Grand Studio RTL.

 

 

Critique très alléchante dans Télérama (qui lui a attribué 4 clés) :

 

Citation

 

Ne pas trop dévoiler d’emblée. D’abord, c’est le piano, compagnon attendu, qui nous guide dans un prélude donnant à l’ensemble son titre, L’An 40, et son thème — comment se situer dans la vie, quand on a depuis peu franchi la quarantaine. Cinq ans et demi déjà que Jeanne Cherhal n’avait pas sorti de disque. Ce sixième s’ouvre sur un titre sage, qui à la fois nous rassure (son toucher de piano, son écriture maligne, sa voix claire sont bien là) et nous inquiète : réussira-t-elle à grandir, en continuant de creuser le sillon d’un classicisme qu’elle affectionne ?

Dès la deuxième chanson, l’entrée en jeu d’une chorale gospel et d’une rythmique très terrienne impose souffle et puissance. Et les suivantes ne font qu’accentuer cette sensation d’espace, nous entraînant dans un tourbillon de cuivres, des envolées de piano et de voix. Explosion sensorielle et sonore, un brin vintage, épique et magnétique : musicalement, cet album de Jeanne Cherhal est le plus ample de la rentrée française. Il est aussi comme un torrent, qui charrie ses cailloux plus ou moins lourds à porter : Cherhal chante les doutes s’emparant de l’esprit et du corps quand rien ne devrait les justifier (Fleur de peau, Le Feu aux joues), la conscience quasi chamanique des ancêtres (Racines d’or), l’ivresse de la grande ville (Fausse Parisienne), le feu de l’amour physique (Soixante-neuf, qui s’ajoute à de précédentes chansons érotiques), le souvenir entêtant d’un disparu (Ton souvenir me prend ce soir), le vertige de l’accouchement (César). De l’art de dire les autres à travers une expérience personnelle. En guise de clôture, la chanteuse ose même évoquer les obsèques de Jacques Higelin (Un adieu), façon pour elle de lui parler encore. Et pour ceux qui, comme nous, n’assistèrent pas à la cérémonie du Cirque d’hiver, de communier avec l’insondable sentiment de perte.

 

| Barclay.

Valérie Lehoux

Telerama n°3636

 

 

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Je ne suis pas très fan de variété française, et on m’avait conseillé il y a quelques années la musique de cette chanteuse. 

 

Je ne connais pas bien, mais ai donc jeté un d’oeil (oreilles?) à cet album. Et ben malgré le fait que ce ne soit pas mon style de base, il est top, il m’a charmé tout de suite. Enfin une bonne plume! Les textes sont superbes, brillants et touchants, sa maniere de chanter sobre et juste, les arrangements organiques et mélodieux. 

« Un adieu » m’a collé la chair de poule. Seule Barbara me fait ca chez les francais. 

 

Je vais creuser un peu le reste de sa discographie, du coup!

 

  • Like 1
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Je la suis depuis le superbe album "douze fois par an" , elle a si évoluer avec les années. 

Elle faisait partie de ce qu'on appelait la nouvelle scène Francaise, elle gagne depuis des galons d'artiste de la chanson Francaise. 

 

Histoires de J était fabuleusement beau, bien écrit et tellement différent des albums précédents.

 Pour celui ci, j'ai eu un peu de mal avec le titre L'an 40 au début, Racines d'or m'a séduit de suite. 

J'ai reçu le vinyle hier, je l'écouterai dès demain .

 

Par contre la cover est moche. 

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  • 3 semaines après...
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