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Véronique Sanson - Duos volatils (23/11/2018)


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grande première pour moi vendredi soir, un concert de Véronique Sanson !

Quelle claque !! cette voix, cette énergie , ce répertoire !

Je l'ai trouvée très fragile par contre, un peu de mal quand elle marche mais son piano et elle ne font qu'un !!

 

Quelques vidéos :

 

 

 

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  • 2 mois après...
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  • 4 mois après...

Véronique a annoncé un nouvel album prévu pour 2021 (interview sur RTL). L'album est en préparation. Elle sera également présente sur le titre "Une soeur"  sur l'album de duos de Grand Corps Malade ("Mesdames", le 11/09).

Prochain concert prévu au Parc des Oiseaux le 10/09/2020.

 

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  • 2 semaines après...
  • 1 mois après...

Je me suis replongé depuis quelques jours sur les premiers albums. Je ne crois pas qu'il existe un album francophone que j'aime autant qu'Amoureuse. Pour moi c'est vraiment le premier album pop français, en piochant ce qu'il y a mieux dans la musicalité anglosaxonne. Les arrangements sont superbes (et la remastérisation de 2008 permet d'en apprécier toutes les subtilités). Vraiment parfait de A à Z. (même si ma chanson préférée Le Maudit est sur un autre album).

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  • 2 ans après...
  • 9 mois après...

Elle reprend "Fier et fou de vous" sur l'album Simplement Sheller.

 

 

 

A cette occasion, elle a donné une (passionnante) interview avec William Sheller au Monde. Elle y parle, à la fin, de son prochain album (qui n'est pas pour demain :D) :

 

Véronique, où en est cet album dont on parle depuis 2021 ?

V. S. : Il viendra quand il viendra.

W. S. : Si tu t’y mets à fond, je chante un titre avec toi.

V. S. : Tu pourrais aussi m’en offrir un.

 

Je vous mets ici le début de l'interview, c'est un peu galère de tout citer. Si ça intéresse, je ferai un effort ... ;)

Révélation

 

William Sheller et Véronique Sanson : « Nous nous sentons très proches mais avec deux univers très différents »

Dans un entretien accordé au « Monde », les deux amis et musiciens reviennent sur leurs trajectoires parallèles dans la chanson française, à l’occasion d’un album hommage, « Simplement Sheller ».

 

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William Sheller et Véronique Sanson dans la suite Georges de l'hôtel Brach, à Paris, le 10 octobre.

 

Les chansons nobles et sentimentales de William Sheller sont doublement célébrées, vendredi 13 octobre, avec la parution d’une copieuse compilation et d’un album hommage, Simplement Sheller, auquel participent en version piano-voix des admirateurs comme Jeanne Cherhal, Laura Cahen, Emily Loizeau, Calogero, Vincent Delerm, Alex Beaupain ou Albin de la Simone. Des héritiers, à une exception près : son amie Véronique Sanson, qui interprète Fier et fou de vous. Occasion de réunir pour leur première interview commune ces septuagénaires qui auront changé l’expression de la chanson française.

 

Vous souvenez-vous de votre rencontre ?

William Sheller : C’était lors d’une émission au moment de ma chanson Dans un vieux rock’n’roll [« Midi Première », animé par Danièle Gilbert, en octobre 1976]. Pour l’album-hommage, j’avais pensé de mon côté à Véro pour interpréter La Maison de Mara. Car quand je l’ai composée, j’écoutais en boucle Véro et Michel Berger. Elle m’influençait dans les harmonies avant qu’on ne se connaisse et avant que ne sorte mon premier album comme chanteur en 1975.

Ce qui s’entend dans cet album avec « Photos-souvenirs », qu’a interprétée Christine & The Queens

W. S. : Bien sûr. C’est une copie avec imitation du vibrato Sanson. A chaque fois que j’entendais Véro, je trouvais ça impeccable, très clair, carré mais pas au sens d’emmerdant. Sa musique ne se répète pas, les mots sont placés merveilleusement en exprimant quelque chose.

Véronique Sanson : Ce vibrato a changé. Je n’arrive pas à écouter mes premiers disques. J’aime bien les chansons, mais la voix… Avant cela, je chantais comme les Brésiliens, plat et linéaire. Je me suis dit que j’allais vibrer à la croche. C’était un peu ridicule car je ne savais pas du tout contrôler les vibratos ! Avec William, nous nous sentons très proches mais avec deux univers très différents. Je me plonge dans le sien avec émerveillement, ce qu’il dit, la construction musicale avec les accords et les enchaînements.

Très différents ? Vos univers ont pourtant une parenté qui commence par le piano mis au premier plan…

V. S. : Oui, mais je n’ai jamais fait comme lui d’harmonie et de contrepoint. J’ai pris beaucoup de cours de piano, joué plein de classique sans aller au Conservatoire. Je regrette amèrement aujourd’hui de ne pas avoir combattu mon appréhension du solfège. Croche pointée ? Je ne sais toujours pas ce que c’est. Quand j’écris pour des cordes ou des cuivres, je dois le chanter et ça prend beaucoup de temps car il faut le noter. J’ai même composé en 1971 un Concerto pour deux flûtes, deux clarinettes et orchestre, mais il est perdu. Pour William, c’est réglé en deux coups de cuillère à pot… Je l’ai souvent appelé pour qu’il m’aide.

 

W. S. : Oui, pour les orchestrations de tes concerts symphoniques [décembre 1989]. J’ai très peur d’orchestrer les autres, de les trahir. Je l’ai beaucoup fait quand j’étais inconnu. Depuis, seulement pour Higelin, un quatuor à cordes avec deux pianos, genre Mozart, pour La Fuite dans les idées, dans son album Tombé du ciel [1988]. J’ai reçu un enseignement avec solfège, qui est comme celui d’une langue étrangère. Je préfère écrire des trucs pour débutant au piano, 1-2-3-4-5, do-ré-mi-fa-sol, avec simplement ces notes-là.

Véronique s’exprime généralement à la première ou à la deuxième personne du singulier dans ses chansons. William, vous employez souvent un « vous » de politesse que l’on entend chez Brassens ou Barbara. Est-ce Barbara, dont vous avez été proche, qui vous l’a transmis ?

W. S. : C’est une distanciation. Chez moi, c’est toujours un personnage qui confie quelque chose à un autre, ou qui lui parle de quelqu’un d’autre. Et il s’adresse toujours à une personne qu’il ne connaît pas bien. Mais on retrouve cela chez Véro, dans De l’autre côté de mon rêve ou Comme je l’imagine.

Dans cet album qui vous rend hommage, une chanson n’est pas de vous : « Vienne », de Barbara, chantée par Zaho de Sagazan. Pourquoi cette exception ?

W. S. : J’aime beaucoup cette chanson, dont j’avais fait une version. J’ai envoyé une cassette à la Duchesse – j’appelais Barbara comme ça parce que, chez elle, elle était toujours dans des déshabillés noirs, comme Edwige Feuillère dans L’Aigle à deux têtes – avec une petite lettre pour lui dire que j’avais un peu bidouillé les accords mais quand même en gardant l’esprit. Je lui demandais si elle m’autorisait à la chanter. Vienne, c’est encore quelqu’un qui écrit à quelqu’un.

Avant que vous n’apparaissiez tous deux dans les années 1970, il y avait en France deux options : la chanson et le yé-yé. Avez-vous ouvert une troisième voie ?

V. S. : On sortait en effet du yé-yé, qui n’était que des chansons américaines traduites. Sauf Françoise [Hardy], qui écrivait et chantait de belles choses. En dehors des Brassens et Léo Ferré, il n’y avait pas beaucoup d’interprètes qui composaient. Puis sont arrivés ceux qui écrivaient, parfois avec des paroliers, comme Julien Clerc, dont j’ai fait la première partie, ou Michel Jonasz, et bien sûr Alain Souchon. Avec un style très précis, que l’on pouvait reconnaître même quand c’était chanté par quelqu’un d’autre.

W. S. : Ce qu’on a appelé la nouvelle chanson française.

Très influencée par la pop britannique et américaine, mais cette fois sans l’adapter…

V. S. : Les deux premiers 45-tours que j’ai achetés, c’est Chez Laurette, de Michel Delpech, et Hit the Road Jack de Ray Charles. Et j’ai fait des éconocroques pour m’acheter un gros coffret de Brassens, que j’ai écouté toute ma vie. Se sont ajoutés Cat Stevens et Gershwin, Sergio Mendes et Edu Lobo, une mosaïque d’influences. C’est comme ça que la musique évolue, sinon on reste avec des rebecs, des vielles et des violes.

W.S. : J’étais très Burt Bacharach et Dionne Warwick, Walk on By. Mais pour moi, tout a démarré avec les Beatles. J’étais dressé pour présenter le prix de Rome à l’époque de la dictature Boulez. Une amie m’a fait écouter les Beatles, qu’elle avait découverts grâce à Cloclo, qui chantait une adaptation de From Me To You [Des bises de moi pour toi, 1963]. Elle m’a passé l’album A Hard Day’s Night et je suis allé tout de suite chercher Help !.

Je ne les ai plus lâchés. Après, ils ont joué avec des bandes à l’envers. Explorer, rechercher sans arrêt… Ce que j’ai fait avec de la musique indienne, de la musique à la Stravinsky. On m’a dit à un moment : « Vous n’avez pas la place que vous méritez parce que vous ne faites pas ce qu’il faut ». Quand est arrivé Un homme heureux, en 1991, c’était un bon rapport qualité-prix, on aurait aimé que je refasse la même chose.

V. S. : Il faut toujours qu’on reste dans un format. Eh bien, non. Si on a envie de chanter Mon cul sur la commode, on doit le faire.

[...]

 

 

 

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