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Christine and the Queens / Paranoïa, Angels, True Love (09/06)


Messages recommandés

Elle vient de faire un live instagram avec Yseult, c'était trop bien !
Chacune a chanté une chanson du répertoire de l'autre.
Christine a chanté Corps, et Yseult Nuit 17 à 51. C'était super beau.

 

Je ne connaissais pas Corps et je vais de suite l'écouter tellement la reprise était belle !

 

Yseult a ensuite chanté et dansé sur People, I've been sad et Je disparais dans tes bras et a dit que l'EP était dingue.

Voilà ?

 

Dès que je trouve des vidéos je les upload :) 

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Il y a 2 heures, Mercenary a dit :

Elle vient de faire un live instagram avec Yseult, c'était trop bien !

 

Je viens de voir le live avec Yseult, dommage que le captage son ne soit pas pro, j'espère qu'elle refera un jour un live de Corps avec une meilleure prise de son.

 

Même si elle n'a pas d'aussi beaux graves émouvants qu'Yseult sa version est sympa.

 

C'était aussi génial de voir Yseult staner sur l'EP. J'adore les 2, ça me rempli de joie de les voir interagir et se soutenir l'une l'autre, elles se ressemblent en beaucoup de termes.

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L'exercice est difficile : chanter une chanson d'un autre artiste, devant ce dernier et dans des conditions un peu à la bonne franquette...
Mais toutes deux gèrent grave. Leurs univers respectifs dialoguent avec naturel, et ça rend bien entendu curieux d'entendre une collaboration à l'avenir.
Bravo !

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J'ai écouté son EP au réveil et il est de très bonne facture ! Cette fille a vraiment son propre univers et même si elle n'aura peut-être plus l'immense succès commercial de son premier album, elle pourra aller très loin et être définitivement reconnue dans la profession.

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Je ne suis pas loin de penser que le "flop" relatif de l'ère CHRIS l'a libérée. Elle n'est plus le phénomène In qu'elle était avec Chaleur, elle a consolidé une fan base plus réduite mais fidèle... Elle est libre de toute pression et s'explore. 

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Je ne connais que la moitié des titres de cette manche : je vais donc sans doute passer mon tour.

 

EDIT / Elle a hésité à reprendre Le Bal des Laze... Ce changement est sans doute pour le mieux : d'apprendre qu'elle chanterait cette chanson, je n'aurais pas vécu assez longtemps pour entendre ladite reprise. Mon coeur aurait lâché d'allégresse. ?❤️

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Je ne sais pas si j'ai le droit de faire ça mais voici un copier coller de l'article en entier : (si besoin un modérateur peut supprimer mon post)

 

La sortie surprise il y a un mois en streaming de son excellent mini-album «la Vita Nuova» illustré d'un film à l'opéra Garnier a été court-circuité par le coronavirus. Sa sortie physique a été repoussée au 29 mai. Mais Héloïse Letissier, alias Christine & The Queens, avait enregistré juste avant le confinement un «Taratata» de haut vol avec une nouvelle chanson, «Je disparais dans tes bras» et une reprise hypnotique de «Lettre à France» de Michel Polnareff.

Nous avons profité de la diffusion de l'émission de Nagui ce vendredi à 22h50 sur France 2 pour prendre des nouvelles de la chanteuse de 31 ans. Confinée seule à Paris, elle multiplie les initiatives sur les réseaux sociaux, des discussions avec Angèle et Charli XCX, un cours de danse avec Aloïse Sauvage, des reprises de The Weeknd et Yseult.

 

Comment se passe votre confinement ?

CHRISTINE & THE QUEENS. J'ai des petites crises existentielles, mais ça va. Je suis en confinement solo. C'est un choix pour bosser et écrire plus facilement. Et je pense que j'en avais besoin, j'avais besoin d'une purge (rires).

 

Vous êtes très active sur les réseaux sociaux.

C'était d'abord un réflexe parce que je venais de sortir mon mini-album. Cela me manquait de chanter, danser, et je voulais maintenir le lien. Et puis ce confinement pose la question de notre utilité à tous dans la société. Je ne sais pas si je suis utile mais ma seule légitimité, c'est de créer et performer. Et ce confinement me rappelle mes débuts : je suis toute seule dans ma chambre et je bidouille des vidéos sur mon ordinateur portable.

 

Est-ce qu'une telle période vous inspire ?

J'écris. Pas directement sur cette situation, mais elle influence mon état d'esprit. Cela fait longtemps que je ne m'étais pas autorisé une telle solitude. J'ai toujours été dans une espèce de tourbillon et c'est bien de se poser. Je pense que beaucoup de monde va se réajuster, se poser des questions sur ses choix de vie.

 

Vous invitez plein d'artistes sur Instagram.

Face à cet état d'urgence, le tissu social se resserre, plus rien n'est cynique. On fait tous très attention les uns aux autres. Je n'ai jamais autant échangé… Je ne suis pas angoissée par le virus, mais je suis choquée socialement. Je pense aux infirmières et infirmiers très durement réprimés lors de manifestations dont on se souvient combien ils sont indispensables. Comme les caissières et tous ceux qui continuent de travailler pour nous… Si on pouvait regarder ces professions avec le respect qu'elle mérite, ce serait déjà bien.

 

Votre mini-album parle de nouvelle vie…

J'étais en tournée avec mon deuxième album et ma vie personnelle était en délitement. Il y avait entre la puissance sur scène et le néant en dehors une tension stimulante au départ. J'ai fait les deux Bercy sans aucune pression, j'avais juste la dalle (NDLR : faim). La scène était le seul endroit où je me sentais en sécurité. Mais la vie est devenue de plus en plus compliquée et la tension insupportable. En avril 2019, j'ai commencé à écrire «People I've Been Sad» et j'ai ouvert la vanne…

 

Vous aviez besoin de partager votre tristesse ?

C'était comme une lettre au public. En l'écrivant, je me suis beaucoup rappelé pourquoi j'avais inventé Christine il y a bientôt dix ans. J'étais extrêmement triste et je cherchais une porte de sortie. L'an dernier, alors que je retrouvais des tristesses au moins aussi intenses, je suis revenue à cette tendresse.

 

Vous avez aussi perdu votre maman il y a un an…

Le deuil s'est entrelacé avec un chagrin d'amour, je l'évoque dans «Nada» et « Mountains ». Mais au départ, je n'arrivais pas en parler. J'étais si triste que même ma vitalité disparaissait. Quand je suis retournée aux Etats-Unis faire les premières parties de Florence and The Machine, j'ai eu peur de ne pas y arriver. Ça rend très humble.

 

Les critiques parfois violentes sur «Chris», l'album et le personnage, vous ont blessée ?

Oui bien sûr. J'étais surtout hypertriste pour le disque. Il était très sincère, plein d'espoir, avec une belle énergie. J'avais conscience que barrer mon nom aurait un côté sacrilège, mais il y a eu des malentendus et je me suis empêtrée dans des discussions parfois blessantes.

 

Mais «la Vita Nuova» vous a fait du bien…

Oui ! Ça se voit ? (rires) Je ne sais avancer dans la vie que par l'écriture. Le film à l'opéra était tellement baroque et théâtral qu'il m'a aussi fait du bien.

 

Vous reprenez Michel Polnareff dans «Taratata». Une première.

Je l'aime tellement, je voulais lui faire un salut amical. C'est quelqu'un de fondamental pour moi. Je me suis attaquée à «Lettre à France» en toute inconscience. On a eu depuis de chouettes échanges, il m'a envoyé des messages, des blagues. J'ai hyper envie de le rencontrer. Mon grand frère m'a dit qu'on devrait faire un duo. Ce serait génial, mais acceptera-t-il ?

 

Qu'avez-vous pensé du geste d'Adèle Haenel aux Césars ?

Ce qui m'a marqué, d'abord, c'est sa prise de parole à Mediapart (NDLR : où elle dévoilait avoir été victime d'agressions sexuelles lorsqu'elle était adolescente). Son courage, sa façon de s'engager citoyenne et extrêmement construite m'ont profondément impressionnée. Toutes les femmes ont expérimenté la misogynie et la violence du patriarcat et ont dû trouver une façon d'avancer. A ma manière, surtout dans le deuxième album, je m'attaque à ces montagnes, j'essaye de déconstruire ce qu'est une femme. Les Césars étaient un moment symbolique très fort, avec la prise de parole d'Aïssa Maïga puis celle dans «Libération» de Virginie Despentes. C'est beau que certaines aient le courage de parler au nom des autres. Je me sens très solidaire de ces façons de désobéir. C'est très bien qu'on se lève et qu'on se casse de plus en plus.

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