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The National - Sleep Well Beast


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The National, groupe de rock new-yorkais que l'on ne présente plus, formé en 1999 et emmené par son leader auteur-compositeur-interprète Matt Berninger, sortira son septième album le 8 septembre prochain intitulé Sleep Well Beast, 4 ans après Trouble Will Find Me, toujours chez 4AD. Ils sont devenus une référence du rock indé américain, grâce à un songwritting soigné et une série d'albums tous aussi parfaits les uns que les autres : The National (2001), Sad Songs For Dirty Lovers (2003), Alligator (2005), Boxer (2007), High Violet (2010), Trouble Will Find Me (2013) ainsi que 2 EP.

Le groupe partira en tournée avec Daughter et viendra performer au Pitchfork Music Festival à Paris.

 

 

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Tracklist

Nobody Else Will Be There
Day I Die
Walk It Back
The System Only Dreams in Total Darkness
Born to Beg
Turtleneck
Empire Line
I’ll Still Destroy You
Guilty Party
Carin at the Liquor Store
Dark Side of the Gym
Sleep Well Beast

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Quelques titres emblématiques de leur disco :

 

 

 

  • Like 7
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  • 1 mois après...
  • 1 mois après...
  • 2 semaines après...

Si les extraits étaient plutôt immédiats dans l'ensemble, il n'en est pas de même pour le reste de l'album qui est pour moi leur moins facile d'accès (le titre éponyme reflète bien ça), leur plus posé aussi bizarrement.

 

A l'annonce de sonorités plus electro sur cet opus, j'avais un peu peur qu'il dénature leur son, mais heureusement il n'en est rien, ces petites touches en plus apportent une texture nouvelle à leurs morceaux sans en gâcher la force émotionnelle. Certaines constructions des chansons m'ont parfois rappelé Cardinal song, le titre d'ouverture de SSFDL.

 

Outre les singles, gros gros coup de coeur pour I'll Still Destroy You et Empire Line (l'enchaînement avec Guilty Party est le meilleur moment de l'album), et j'aime également beaucoup Nobody Else Will Be There, qui est du The National assez classique qui ne déroute pas, Walk It Back et Dark Side Of the Gym, qui apportent toutes quelque chose de neuf dans la disco du groupe, le reste mettra plus de temps à s'apprivoiser car il y a peu de refrains très accrocheurs spontanément en dehors de The System Only Dreams In Total Darkness, tout se joue sur l'ambiance générale des titres. Turtleneck surprend un peu par rapport à l'ensemble, elle est assez énervée, c'est du Available ou du Abel sans en être vraiment.

 

Très satisfait, je vais adorer cet album comme les autres sur la longueur, même si moins évident qu'un Boxer ou un High Violet, il va faire mon automne. J'attends toujours qu'ils nous sortent un mauvais album. Le groupe est vraiment un poids lourd du rock indé.

  • Like 3
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Je vais l'écouter rarement mais intensément. J'ai perdu tous mes moyens en l'écoutant. Tout est dans le détail, une richesse de micro détails. Ils ont eu raison de prendre leur temps c'est parfaitement exécuté. Toujours le coup de cur pour la mélodramatique Guilty Party mais j'ai déjà eu l'occasion de refaire mon classement en une première ecoute. C'est un album riche en sonorités, du même niveau de production que Random Access Memory a mes oreilles. À écouter avec un casque sans aucun doute.

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