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Ciné-Charts // Critiques et Bandes-Annonces


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Si. Vous voulez passer un agréable moment sans vous prendre la tête allez voir ce qui nous lie .

Même un peu plus pour moi. Ça reste un klapisch, avec les questionnements sur le sens de l'existence, le sens qu'on veut donner à sa vie à l'entrée du monde adulte. Les trois frères et soeurs sont faces à la page blanche que le décès de leur père va les obliger à écrire, mais il y a une maturité,un calme nouveau que le décor vient souligner. Le cadrage est formidable, la photo et la musique également. Il y a de jolies trouvailles, Pio Marmai entre un phrasé à la Bacri et une incandescence à la Dewaere est formidable. Ana Girardot trouve ici son meilleur rôle ( dieu que c'est dur de jouer quelqu'un de bourré? et elle est formidable de bout en bout dans ce personnage qui s'affirme au fur et à mesure) et François Civil confirme tout le bien que je pensais de lui dans la série 10%.

Un très bon cru?

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  • 2 semaines après...

J'ai vu Visages, villages, d'Agnes Varda et JR. C'est un très joli documentaire. Deux bémols cependant, la post synchro qui dénature leurs dialogues et le peu de place aux explications et échanges avec les personnes rencontrées.

C'est d'une grande poésie avec un vrai moment émouvant autour de Jean Luc Godard.

Cette balade dans la France des villages est touchante même si quelquefois c'est borderline, ça tire de mon point de vue sur un côté reac, presque "petainiste" - merci de noter que je mets des guillemets.

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J'ai vu On The Milky Road. Le film est un peu foutraque, la mise en place un peu longue et artificielle mais dès le premier tiers achevé on se laisse embarquer par cette histoire d'amour. La poésie de Kusturica soutenue par une BO formidable comme d'habitude emporte le tout. Le casting est très bon avec de vraies gueules, mention spéciale à Sloboda Mikalovic, pleine de fantaisie et effrayante à la fois. Monica Bellucci gagne en profondeur ce qu'elle perd en beauté "immédiate ". L'âge lui fait du bien ou en tout cas nous permet de voir son jeu, enfin.

Comme dans quasiment tous ses films, il y a une invention par plan, entre Tati, Chaplin et Jeunet. Kusturica est un artisan du cinéma. L'âpreté des paysages est compensée par une vraie douceur et une luminosité dans la photographie.La guerre est présente mais comme pour les personnages, elle est un élément de fond, quotidien.Si l'ensemble aurait mérité d'être resserré, je me suis laissé attraper par cette histoire d'amour.

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