Nolwenn Leroy | Discographie

[Maou]

Le 08/07/2021 à 19:51, s.dagoba a dit :

Dany Bédar lui avait également écrit et composé "le dernier mot".

Si belle chanson !

[s.dagoba]

Je me rappelle l avoir beaucoup écoutée avant la période Hn. Dommage qu'elle ne l'ait jamais chantée en tournée en France.

[Alexios]

On ne parle pas assez de cet album :

 

 

Pour l'avoir réécouté en partie aujourd'hui, je me suis dit qu'il est pas mal. Les sonorités diffèrent de ce qu'on pouvait entendre à l'époque à la radio (et de maintenant aussi je dois dire) et j'ai bien aimé redécouvrir Sur Mes Lèvres, Davy Jones et Ophélia. Juste Pour Me Souvenir reste un des leads de Nolwenn que je préfère et j'aime toujours autant la pochette. De toute façon, elle a toujours réussi ses pochettes d'albums pour moi. Ils sont généralement soignés, inspirés et reflètent la couleur musicale de l'album. Je suis donc confiant pour celui du prochain album.

[Matangi]

"Ô Filles de l'Eau" était une transition parfaite entre l'ère "Bretonne" et un retour à la Pop/Variété, le concept autour de l'océan était vraiment respecté que ce soit au niveau des thèmes abordés et des sonorités Pop celtique. Et évidemment on ne peut pas parler de cet album sans évoquer "Sur Mes Lèvres", l'ovni de sa discographie !

[Invité]

On a même pas posté la suite (Partie 2). Merci à cette personne. Trop heureux, je reposte la partie 1 :

 

 

[*Tom*]

J´aimerai me pencher plus dans sa discographie.

J’ai toujours eu du mal avec la personne mais j’aime énormément sa voix.

je connais seulement l’album Histoires naturelles que j’avais beaucoup aimé.

quel album me conseillerez vous ? 
merci d’avance 

[Kinderfeld]

Il y a 2 heures, *Tom* a dit :

J´aimerai me pencher plus dans sa discographie.

J’ai toujours eu du mal avec la personne mais j’aime énormément sa voix.

je connais seulement l’album Histoires naturelles que j’avais beaucoup aimé.

quel album me conseillerez vous ? 
merci d’avance 

 

O filles de l'eau de fin 2012 en premier car il regroupe ce qu'on aime chez Nolwenn, une jolie voix, un univers enchanteur, de la variété pop à influence british et celtique (limitless une merveille, sur mes levres, ophélia, homeland). 

 

Ensuite Gemmes car c'est un disque court, bien produit, un peu comme un best of de Nol, influence british florence and the machine (run it down), univers enchanteur (l'ankou), variété (trace ton chemin), pop variété un peu plus moderne (bien plus précieux, gemme), chanson plus pessimiste mais voix au top (stephen), ballades à voix (ce que je suis), chanson touchante et mélancolique (pourtant le nouveau mon ange) et on retrouve une influence celtique sur the lake. 

 

Pour tenter autre chose, le cheshire cat qui est magique, intimiste et féérique mais il faut apprécier la voix de Nolwenn en version hyper douce qui "déchante ou susurre" (textile, faut il faut il pas, parfaitement insaisissable). 

 

Ensuite, il reste le premier album et bretonne. Ce dernier est sympa aussi mais il faut se détacher et prendre du recul car c'est un disque de reprise. 

Enfin folk j'ai oublié.  

[Invité]

 

C’était bien pour nous le Making Of du chat. Trop adorable.

[*Tom*]

Il y a 12 heures, Kinderfeld a dit :

 

O filles de l'eau de fin 2012 en premier car il regroupe ce qu'on aime chez Nolwenn, une jolie voix, un univers enchanteur, de la variété pop à influence british et celtique (limitless une merveille, sur mes levres, ophélia, homeland). 

 

Ensuite Gemmes car c'est un disque court, bien produit, un peu comme un best of de Nol, influence british florence and the machine (run it down), univers enchanteur (l'ankou), variété (trace ton chemin), pop variété un peu plus moderne (bien plus précieux, gemme), chanson plus pessimiste mais voix au top (stephen), ballades à voix (ce que je suis), chanson touchante et mélancolique (pourtant le nouveau mon ange) et on retrouve une influence celtique sur the lake. 

 

Pour tenter autre chose, le cheshire cat qui est magique, intimiste et féérique mais il faut apprécier la voix de Nolwenn en version hyper douce qui "déchante ou susurre" (textile, faut il faut il pas, parfaitement insaisissable). 

 

Ensuite, il reste le premier album et bretonne. Ce dernier est sympa aussi mais il faut se détacher et prendre du recul car c'est un disque de reprise. 

Enfin folk j'ai oublié.  

Merci.

j’ai lancé une lecture aléatoire des deux premiers albums que tu as cités.

Run it down m’a tapé dans l’œil !!

[Lilly_9]

Le documentaire était vraiment sympa ! 

Elle dit que les chansons ont été écrites en anglais d'abord, sait on si elle en a enregistrées quelques unes ? (hors celles qui sont sur l'album) 

[Alexios]

J'ai réécouté Le Rêve Des Filles l'autre jour et je l'ai trouvé très beau :

 

 

J'irai seule
Courir le vent des Highlands
Mais qu' il vienne
Je le suivrai sans attendre
Et si je meurs
Ce sera dans ma robe rouge
Pour lui plaire
Je pourrais lui donner
Tout tout tout
Même souffrir je saurais
Mais ma liberté me plaît

[Monsieur Ohwo !]

Allez, pour fêter la sortie du nouvel album dans quelques mois, p'tit tour d'horizon personnel des albums de la belle.

 

Nolwenn

 

Ce qui me gêne avec ce disque, c'est cette dissonance bizarre entre les thèmes abordés et l'atmosphère lourde de l'album. La voix de Nolwenn y est magnifique, et l'opus reste intéressant dans le sens où elle utilise constamment sa voix pleine et chaude avec un vibrato omniprésent. Mais cette atmosphère dramatique colle pas avec les textes. Ça passe assez bien sur "Cassé" qui assume clairement la rupture super douloureuse, mais sur le reste... La médaille du too much est décrochée par "14 février", à la tonalité quasi tragique alors que ça cause... du fait de manger seule une part de pizza à la Saint Valentin en somme. Le titre en devient grotesque et comique. Et tout me fait un peu cet effet-là.Je cracherais pas sur un album dans la même tonalité, avec le même type de chant, mais avec des textes plus adaptés et des arrangements peut-être plus subtils.

 

LE titre : "Cassé" tout de même, si puissant, et qui sonne un peu comme le titre le plus "Johnny" de sa discographie.

Je zappe : "14 février", chanson burlesque malgré elle.

 

Histoires naturelles

 

Magnifique. Pour moi, c'est un disque de jeune fille (dans le bon sens du terme). Un disque de jeune fille qui rêve dans sa chambre, et qui nous raconte ses histoires, ses rêves et ses peurs. Le tour de force, c'est que ce disque très féminin et personnel se fait universel à l'écoute, et même intemporel. Je peux sans problème imaginer une Nolwenn sexagénaire qui intègre "Le Rêve des filles" ou "Mystère" à son tour de chant, en souvenir tendre de la jeune femme qu'elle a été. Ma seule réserve sur ce disque, c'est peut-être la patte Voulzy trop prononcée sur certains arrangements (bon, normal en même temps ^^), ce qui a tendance à me faire préférer les versions du "Histoires naturelles tour".

 

LE titre : "Mélusine", qui résume à lui seul l'esthétique "Nolwenn".

 

Je zappe : "Rien de mieux au monde". Elle jure un peu sur le disque. Ça sonne très "1er album".

 

Le Cheshire Cat et Moi

 

Disque magique des jours froids, où Nolwenn assume sans concession son imaginaire, son écriture élégante, tout en détours, mais évidente, son goût des choses qui ne s'offrent pas facilement. Musicalement, ce que je trouve sublime dans cet album, c'est la réunion au sommet et quasiment à forces égales entre la voix de Nolwenn, délicate comme jamais, et la harpe. Il ne pouvait pas y avoir meilleure alliance que celle de cette voix si profonde et de cet instrument quasiment céleste. Un conte hivernal cohérent qui se parcourt de A jusqu'à Z sans rien zapper. Cerise sur le gâteau : ces treize magnifiques illustrations qui croquent si bien cette Nolwenn de légende dans tous ses états. Son meilleur album à mes yeux.

 

LE titre : je dirais "Mademoiselle de la gamelle". La harpe, le cor de chasse en intro, l'évocation de la mélancolie et de l'orgueil de la chanteuse au travers des bobos de l'enfance. Parfait.

 

Je zappe : rieeeeeeeeen, tout est bon dans le chat. Allez, on va dire "Ici c'est moi qui commande", qui détonne un peu dans l'intention et les arrangements.

 

Bretonne

 

Autant j'étais déçu pour Nolwenn que son superbe travail sur le Cat ne soit pas récompensé comme on pouvait l'espérer côté ventes, autant je suis content que ce semi-échec (succès d'estime disons) l'ait conduite à Bretonne. L'imaginaire et l'esthétique celtiques, c'était une évidence pour elle. Je suis en général nul sur les pronostics, je me plante à chaque fois. Mais dès qu'elle a annoncé Bretonne, je savais qu'elle ferait un carton avec ça. Une musique si populaire et fédératrice, qui trouve autant d'échos dans la personnalité artistique de la chanteuse, et aussi dans son intimité, ça ne pouvait que faire mouche. Un disque cohérent, respectueux et moderne, et qui décline élégamment de nombreuses couleurs de l'univers musical celte.

 

LE titre : "Rentrer en Bretagne". La voix de Nolwenn a le pouvoir de ramener quiconque chez soi, donc ce titre, il était fait pour elle.

 

Je zappe : sur la version étendue, je suis moyennement convaincu par son "Amazing grace", un peu léger.

 

O Filles de l'eau

 

J'avoue avoir mis très très longtemps avant d'y adhérer vraiment. Le disque est beau, c'est net, et sa thématique, c'était un choix haute couture : Nolwenn est faite pour chanter l'eau, les tempêtes, les naufrages, les lacs paisibles... Mais son son est très similaire à celui de Bretonne, je m'attendais sans doute à ce qu'elle soit musicalement très surprenante encore une fois. J'ai un peu vécu la sortie de ce disque comme une extension version chansons originales de Bretonne. Quand j'ai fini par lâcher mes préjugés et mes attentes idiotes, j'ai vraiment entendu l'album. Et c'est une réussite. Ce que j'adore surtout, c'est que sa vocation d'album concept n'est pas du chiqué : elle parvient à te parler féminisme, suicide, temps qui passe, la fin de toutes choses, deuil, et ce sans jamais lâcher son fil (de l'eau) thématique. Et elle y confirme son talent d'auteure qui ne prend pas l'auditeur pour un crétin en demande d'immédiateté. Superbe, mais j'aurai toujours cette petite réserve sur les arrangements de ce disque, qui aurait peut-être gagné à sonner différemment.

 

LE titre : "Homeland". Nan mais qui aurait cru, à la Star Ac, quand elle nous envoûtait avec ses graves, qu'elle avait une voix si belle dans les hauteurs ?

 

Je zappe : "Sixième continent". L'idée est bonne, mais ça passe pas. Et les "lalalalalala", je peux pas.

 

Gemme

 

Le pur bijou pop, encore plus peut-être qu'Histoires naturelles. Un truc troublant : en seulement 11 titres, Nolwenn utilise TOUTES ses voix. La puissante, la délicate, la feutrée, l'aérienne, la profonde... Y a toutes les Nolwenn dans ce disque. J'aime ce son plus synthétique qu'à l'habitude, qui me fait d'ailleurs penser que Nolwenn serait sans aucun doute super sur un album très électro, mais toujours dans un registre toujours très cool et planant, un peu façon "Still on my mind" de Dido. J'adore Nolwenn sur de la musique acoustique, mais clairement, sa voix sait faire passer le souffle de l'authenticité même sur une musique très produite (ce qui est loin d'être le cas de toutes les chanteuses). Et thématiquement parlant, elle se libère encore davantage et explore comme jamais : le bonheur de la maternité, le spectre breton de la mort, l'abandon, Dieu et les interrogations mystiques... Elle se paie même le luxe d'offrir aux auditeurs le tube international en puissance qu'ils rêvaient pour elle avec Run it down, et laisse libre cours à son penchant pour l'étrange avec deux culottées et sublimes adaptations des poèmes de Poe. Sans parler de la bizarrerie "Combats pour la paix", si réjouissant à entendre. J'adore ce disque. Le pendant contraire du Cat. Le disque d'une Nolwenn pop et déchaînée à pleine maturité.

 

LE titre : "Ce que je suis". Avec un titre pareil, on s'attend à la énième variation urbaine et insipide sur le thème "Sois-toi même, c'est là que je vais, etc. !!". Ben non, Nolwenn nous cause Dieu et questionnement spirituel tranquillou, avec une voix à tomber par terre.

 

Je zappe : j'aime pas trop "Trace ton chemin". Jolie chanson mais traitement un peu banal.

 

Folk

 

Bon j'ai très envie de défendre Folk, car il souffre un peu d'une double sale réputation : celle d'être un "Gemme killer" et celle d'être un disque inutile. C'est vrai qu'il est sorti à un moment un peu incongru. Et c'est certain aussi que musicalement, il n'ouvre pas spécialement sur une Nolwenn inédite. Mais indépendamment du contexte, dont on se fout une fois le temps passé, et indépendamment des attentes propres à un nouveau disque, mince, c'est un super bel album. La composition de la tracklist est de très bon goût, un peu à l'image de celle de Bretonne : quelques standards pour l'accessibilité, et un bon paquet de pépites méconnues ou oubliées, un bel équilibre. Dans le registre du chant délicat, l'interprétation de Nolwenn est à son meilleur : jamais elle n'a proposé des choses aussi nuancées et feutrées, un bonheur à écouter. Et puis surtout la couleur de ce disque... Une chaude et douce mélancolie, c'est Nolwenn tout craché. Elle aurait pas pu trouver un meilleur titre en fait : "Folk". Car même si ce n'est pas une surprise, ce disque nous rappelle à quel point Nolwenn est, entre bien d'autres choses, une merveilleuse chanteuse folk, et le temps d'une parenthèse, elle s'inscrit parfaitement bien dans la digne lignée de ces folkeux qu'elle reprend. Un très beau disque, élégant et qui ne vieillira pas. De la bonne musique tout simplement. Je suis content qu'elle ait fait ce pas de côté.

 

LE titre : "Suzanne". Plus poignante que l'adaptation originelle en français, et même plus prenante que la chanson originale par Leonard Cohen. Comme une litanie poétique.

 

Je zappe : "Je t'aimais je t'aime...". C'est joli, mais musicalement parlant, elle ne semble pas à sa place sur le disque.

 

[Bambi95]

❤❤❤

 

Merci Monsieur Ohwo!

Pour cette jolie plume sur les albums de Nolwenn!Je débute ma nuit en te lisant et en partageant certaines,voir beaucoup de tes impressions. 

Si après on n'est pas conquis pour qui est fan de la merveilleuse artiste complète qu'elle est!!!

Si on ne mélange pas la com et les tout ce  qu'elle nous propose, on voit tout ce talent de sa voix,sa musique et ses textes qu'elle nous propose et Nolwenn est une artiste rare.

Elle a son univers et c'est bien.Qui l'apprécie la suive...Elle est dans une belle démarche artistique,toujours originale,ciselée en général. Bien à elle.

La qualité de ses albums ne se mesure pas forcément aux nombres d'albums vendus ou de passage radio.

 

Même si on lui souhaite toujours plus de succès, elle a déjà de belles reconnaissances...

Et elle est là encore depuis presque 20 ans et son univers sort des sentiers battus comme toutes ses interprétations et émotions qu'elle nous 

livre ensuite sur scène. 

Donc encore Merci Monsieur Ohwo et encore un tout petit peu de patience, Nolwenn profite de ses derniers jours de vacances et revient vers nous avec son nouveau bijou d'album à écouter et partager des nouvelles impressions. 

Bonne nuit !❤

[Monsieur Ohwo !]

Ravi d'avoir pu t'offrir un peu de lecture avant de dormir Bambi ! Ça faisait trèèèèèèès longtemps que j'avais pas couché quelques impressions sur les albums de Nolwenn, c'était agréable à refaire. Ça m'a rappelé l'époque .org. C'est vraiment dommage que le serveur qui hébergeait ce forum ait crashé et que rien n'ait pu être sauvé. Outre les messages de Nolwenn qui communiquait beaucoup dessus pendant ses 1res années de carrière, c'était quand même un sacré vivier d'impressions et de réactions, souvent intéressantes et contrastées, sur quasi tous les albums jusqu'à O Filles de l'eau (avant qu'on se casse tous quoi ). Tout était pas rose évidemment, loin de là, mais toutes les parties "retours sur les albums" valaient le coup. Tiens au passage, petite pensée pour Trista qui faisait du très bon boulot là-bas. Et adorable avec ça. Elle avait stoppé net toute communication. Je pense qu'elle était gavée de devoir jouer les tampons entre les fans intégristes et les hargneux trashos (simple supposition).

 

En tout cas, ces petits retours en arrière sont édifiants car, à une ou deux exceptions près (Le Cat, Bretonne, qui m'avaient conquis d'emblée et ça n'a jamais changé), je m'aperçois que perso, mes sentiments sur ces albums évoluent grandement avec le temps.

[Kinderfeld]

Je partage ton analyse Monsieur OWHO. 

 

Je suis fan de nolwenn pour cette voix aux multiples facettes. 

Celle qui a chanté du lara fabian avant d'atterrir sur du kate bush. 

 

J'ai replongé dans bretonne et la magie reprend toujours avec les titres suivants : 

 

 

+ 

 

Siuil a ruin 

 

+