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Matangi

Nolwenn, come into the light...  

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    • Cassé
    • Nolwenn Ohwo!
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    • La Jument de Michao
    • Juste pour me souvenir
    • Gemme
    • So Far Away From L.A.
      0
    • Brésil, Finistère


Messages recommandés

  • 4 semaines après...

Eh bien j'ai beau être motivé quand Nolwenn sort un disque et l'acheter à l'aveugle, rien n'y fait avec celui ci.

 

Gemme,je dois bien avouer que j'aime pas.

Il n'y a que "Pourtant" qu'il m'arrive de réécouter.

J'étais beaucoup plus emballé par O Filles De l'Eau et le lead que je trouvais bien plus accrocheur.

C'est dommage. C'est la toute première fois que ça t'arrive ? Moi le chestshire cat, je n'avais pas aimé. J'ai commencé à apprécier beaucoup plus tard. ÇA pourrait t'arriver aussi.

Tu sais j'aime bien Lara Fabian. J'ai pas aimé TLFM. Bon. Sur 20 ans c'est très peu finalement. Il y a tjs bien un album qu'on aime moins voire pas du tout.

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  • 2 mois après...

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• H I S T O I R E S  N A T U R E L L E S •

 

 

Nolwenn Ohwo !

La visite démarre ! Dans ce cabinet de curiosité, nous vous présentons « Nolwenn Ohwo » ! ET BAM ! Première piste, et quel changement, c'est radical ! Le portrait d'une jeune fille, pleine de doutes, une fixette sur ses défauts mais aussi ses qualités, une acceptation de soi voir même une revendication ! « J'étais comme je suis Nolwenn Ohwo ». Malgré l'envie de d’affirmer sa personnalité, on ne rentre pas dans un 1er degré absolu, ce n'est pas l'objectif de la chanson, le texte laisse place à de la folie, à de l'ironie, à une euphorie et surtout à une immense auto-dérision ! Un condensé caricatural du caractère de Nolwenn et ça fonctionne à 100% et ça s'applaudit, pari osé, fallait le faire, c'est complètement original, audacieux, étonnant... une pluie de qualité pour ce titre ! Musicalement on passe de mélodies froides du premier album pour laisser place à un son pop folk, bourré d'influences, une petite touche british, une production entêtante... hyper dynamique ! On retrouve sa petite sœur « Kay » sur les chœurs anglais, Voulsy souhaitait inclure musicalement une sorte de soutien à la "pom-pom girl" derrière le chant de Nolwenn. Dans ce gros bordel, on se permet même de placer un éclat de rire, Laurent et l'équipe se sont amusés à faire rire Nolwenn pendant l'enregistrement du titre et on connait la suite. Nolwenn a participé à l'écriture de "Nolwenn Ohwo" en compagnie de Laurent Voulzy et d'Alain Souchon. C'est la piste ovni de l'album et sûrement le titre le plus décalé de sa carrière. Laurent Voulsy a osé mettre toutes ses idées loufoques dans ce titre, un titre mégalomane pour commencer qui porte le prénom de la chanteuse, un éclat de rire, des paroles enjouées... Bref une sacrée création pop, il y avait je crois pas mieux que ce titre pour revenir, accompagné d'un clip complètement à la hauteur de nos attentes (et bien ++). 20/20

 

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L'enfant cerf-volant

Deuxième piste de l'album, un titre très intriguant, « L'enfant cerf-volant » ! Le cerf-volant, ce jouet magique de gosse qui nous faisait rêver, on sentait la douceur du vent sur nos joues mais il n'a jamais pu nous transporter et à travers cet objet, on courait sur les champs, fixant le ciel, s’imaginant libre sans pour autant définir cette liberté puisqu'on ne le vit pas, c'est le cerf-volant qui vole et non nous, mais on le ressentait. Et c'est justement ce que m'évoque la métaphore de cette chanson, cette liberté qui nous attire sans pour autant savoir ce qui s'y cache derrière. Ici, on parle donc d'un enfant, d'un ado, qu'importe, on parle d'un être encore innocent en plein conflit avec le monde qui l'entoure, il rêve d'ailleurs, il s'imagine tutoyer les nuages... L'idée vient de Laurent Voulsy qui avait en tête d'écrire une chanson/un thème sur les enfants fugueurs. Nolwenn confie que la chanson n'est en rien autobiographique, elle le voit plutôt comme un conte et la concernant, enfant, c'était tout le contraire, loin de chez elle, elle ne se sentait pas bien. Ce sentiment exploité dans cette chanson, elle ne l'a jamais ressenti mais cela l'a toujours intrigué. Le pont de la chanson développe ce questionnement. (Où vont-ils ? Au bout d'un rêve, Que désirent-ils ? Que le vent les élève...). Très beau texte de « Kent », une très belle métaphore, ce contact avec le ciel laisse place à un ton rêveur malgré des paroles plutôt à tendance tragiques (mais que sera demain...), Deux facettes présentes qui personnellement m'emmène loin. Et musicalement, c'est PUISSANT, cette utilisation du « Haubois/Cor anglais » dans l'intro (et pas que) me fait fondre à chaque fois. L'album démarre donc très fort, une chanson qui a totalement sa place dans ce cabinet de curiosité de part son titre, « L'enfant cerf-volant », oublions le rationnel ! 20/20

 

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Reste encore

Place à un « guitare-voix », et je pars vite très très loin avec elle. On ne dissocie pas le texte de la mélodie, c'est l’ensemble qui fonctionne : un texte d'une grande et belle simplicité (très subtile également) associé voir fusionné à la beauté de cette compo voulzienne. Cet écrit nous plonge dans une douce nostalgie, les saisons qui défilent, les souvenirs d'enfance qui s'estompent, le bonheur qui s'efface et puis tombe ce refrain, cette requête « Reste encore » qui désamorce ce temps qui passe et qui marque une réelle intemporalité, cette chanson m'accompagnera sûrement toute ma vie. Nolwenn s'adresse à "l’éphémère", phénomène indescriptible qui rejoint le thème de l'opus. Ça s’adresse à l'amour, à l'amitié, au temps qui passe trop vite, à la jeunesse, à l’insouciance qui nous manque, les instants qui s'envolent et qu'on ne peut retenir. Une douce nostalgie, j'insiste sur cette douceur, l'interprétation est divine, Nolwenn pose sa voix délicatement sans pousser, Laurent s'additionne aussi vocalement à quelques lignes, c'est beau à entendre, ça transporte, ça apaise... et c'est sûrement là où repose la réussite de cette chanson, un thème presque maussade, mais à aucun moment le chagrin ne s'installe, ça s'écoute si paisiblement :blush: Voulsy lui a pondu une sacré pépite ! L'album débute et on n’assiste à une vrai cassure avec le premier album. À défaut de ne pas être un classique de la chanson française, il est à mes yeux un classique de son répertoire. 20/20

 

 

Mon ange

Après trois pistes à tendance « pop », place à une chanson plus variétoche « Mon ange » ! Une ballade qui laisse place à l'émotion, Nolwenn rend hommage à une de ses fans « Louise », atteinte d'une grave maladie et aujourd'hui disparue. Elle décrit sa où ses visites (je ne sais pas) mais quelques moments partagés sur un triste lit d’hôpital en compagnie de cette jeune fille et ce sentiment d'impuissance qu'elle a pu ressentir face à la maladie. Je ne sais pas pourquoi mais je trouve que la chanson a un coté très lumineux, déjà la chanson m'évoque une couleur « le blanc » , une couleur que je trouve très apaisante/reposante, puis le texte qui aborde malgré ce qu'il en est une belle rencontre entre deux personnes, un échange, une discussion banale de la vie de tout les jours (Je vais dire des bêtises , te raconter mon château*....*petite référence à la Star Ac). Ensuite la composition qui est également très lumineuse aussi, on est pas du tout dans une composition solennelle et enfin le titre « Mon ange » qui évoque la tendresse, la lumière, le deuil... Une chanson "power" qui a je pense bouleverser mais aussi aider beaucoup de personnes. Le texte offre multiples lectures, on peut s'identifier comme on le souhaite, la perte d'un enfant, d'un proche, une séparation, c'est l'émotion des mots qui prime. Il m'arrive parfois de trouver la chanson un peu niaise, guimauve... Mais parfois très juste et très touchante. C'est aléatoire. Quoi qu'il en soit, c'est appréciable de voir de temps en temps Nolwenn sur des textes moins métaphoriques comme celui-ci, elle m'enchante aussi sur ce type de registre, plus facile d'accès et qui parle à tous. « Mon ange » est une adaptation de "Find me an angel", composition de « Jamie Hartman », chanteur du groupe "Ben's Brother". Nolwenn a réécrit (et non traduit) le texte en français avec l'aide de Andreas Karlegard (qui a écrit également pour Jenifer où encore « Une etincelle » des L5). Un texte émouvant, un thème très dur et une voix au top, un très joli classique de Nolwenn, qui s'inscrit parfaitement dans l'album. « Mon ange » résonne lui aussi comme une douce entité surnaturelle dans ce cabinet de curiosité. J'aime la voir chanter cette chanson en live, une des seules chanson qu'elle chante derrière son piano. #MUSICIENNE 14/20

 

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Un clip parfait :throb:

 

 

Histoire naturelle

Nolwenn parle dans cette chanson de la surmédiatisation dont elle a fait l'objet après sa sortie du château de la Star Academy, les états d'âmes qu'elle a pu ressentir pendant cette période. Le premier couplet aborde cette rencontre fracassante avec ce monde people/médias/public... cette impression qu'on lui colle une étiquette, d'appartenir à tous, d'être le nouveau gadget en vogue, d'être une toute petite chose innocente et imprudente parmi ce troupeau de lions affamés qui observe le moindre de ses pas. Le premier refrain résume cette situation, « une espèce en voix d’apparition ». Le deuxième couplet évoque les craintes qu'elle a pu subir, tout ces gens néfastes qui lui assure une petite carrière, le coté très malsain de ce monde qui fleurit... Le refrain qui suit résume à nouveau cette situation « un spécimen en voie d’extinction », cette fois-ci, Nolwenn se voit disparaître. Enfin la suite et fin de la chanson se termine par une acceptation de ce nouveau monde, de se positionner concrètement, elle reprends le rôle du papillon cité dans le premier couplet mais cette fois-ci elle prends le contrôle et s’envole dans toutes les directions. Ainsi se résume son histoire ! Nolwenn écrit ce texte de manière métaphorique, c'est donc sur ce deuxième album et sur cette 5ème piste qu'on découvre le maniement de sa plume. Ici elle exploite le thème : « Histoire naturelle ». Le terme d’histoire naturelle est apparu en français au XVIe siècle pour désigner les livres décrivant les objets de la nature (animal, minéral, végétal...). Nolwenn se projette donc comme une espèce rare en quête de découvrir le monde, faisait face aux multiples difficultés, à ses interactions avec l'homme où encore aux états d'âmes de sa vie. C'est sur ça que repose le thème de l'album, comme un livre d'histoires naturelles et donc plus particulièrement sur cette chanson où elle prends le rôle d'une espèce rare, plutôt animal et joue plutôt cyniquement sur cet aspect. Cette chanson a beaucoup de charme de part sa poésie, c'est un peu le thème chiant qu'on retrouve sur énormément d'albums mais que Nolwenn a su mettre en lumière de manière très subtile, l'univers s'impose. Accompagné d'une mélodie entêtante (démo de Yasmin Shah / Arnaud Rozenthal), d'une voix de tête (on sent les cours de chant lyrique), un vrai plaisir et le second single évident de l'époque. A noter que c'est le premier titre qu'elle a écrit pour cet album. C'était je pense très important pour elle de remettre les pendules à l'heure sur cette surmédiatisation, elle savait où elle voulait en venir, savait ce qu'elle ne voulait pas, hors de question pour elle d'être une marionnette que ce soit dans les médias où musicalement parlant, une forme d'adieu à la Nolwenn du premier album. Petite aparté sur le clip que je trouve génial, il illustre à merveille le thème, cette fin où l'oiseau pète la vitre et qu'elle disparaît du musée :throb:20/20

 

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++ La version anglaise du titre >

Nolwenn enregistre dans un premier temps ses chansons en anglais.

 

 

Rien de mieux au monde

Une chanson pop/rock produite par Antoine Essertier (qui a produit dernièrement le premier album de Vianney). Laurent Voulsy et Nolwenn n’interviennent pas dans la composition, ni dans l'écriture du titre. Et ça se ressent pas mal, on se détache duo phare de l'album ! C'est un peu l'intru de l'album, voir une piste de remplissage, même si ça passe plutôt bien. J'aime bien l'écouter de temps en temps, davantage à l'époque mais au fil de temps, beaucoup moins, certains passages sonnent un peu démodés. Un texte qui met en lumière l'importance de donner aux autres sans la moindre retenue et sans le moindre regret. Du bon dans ce titre tout de même, mention à l'intro, au premier couplet, aux divins backgrounds (Yasmin Shah qu'on peut entendre), le deuxième couplet que j'apprécie beaucoup (si je passe près de la lune, je te l'enverrais...). Bon après voilà, ce titre manque de magie, n'apprivoise pas l'univers de Nolwenn et ne s'ancre pas à mes yeux dans le thème de l'album. Dans le making of de l'album, on entends Frank Eulry en pleine cession d'enregistrement des cordes du titre et c'est sublime, il fallait peut-être s'arrêter sur cette mélodie sans rajouter la touche pop/rock. 12/20

 

 

Mystère

Je dois dire que j'ai toujours mis de coté de cette chanson, c'est vraiment tout récemment que j'ai eu le déclic. Nolwenn se décrit tel qu'on l'a connaît aujourd'hui « une fille passionnée des univers fantastiques, poétiques, des mystères, une adepte de l'ésotérisme ... ». Durant toute la chanson on l'a sent en pleine quête de soi, dans un long voyage, parfois perdue, je ne sais pas si elle s'en inspire mais ça ressemble pas mal à l'histoire de "L'alchimiste" de Paulo Coelho. Le fait qu'on passe des années et des années à chercher un trésor alors qu'il se trouve bien souvent à portée de main. Et ce trésor, ce mystère, elle l'a compris et trouvé auprès de l’Abbé Pierre qui comme elle l'indique a changé son destin (Il a juste pris ma main, son regard, je le sais a changé mon destin). La fin de la chanson est tellement belle, sa rencontre avec ce grand monsieur qu'elle immortalise à jamais à travers ses mots. Très bien écrit en plus, une cassure avec le monde mystérieux pour laisser place à une bouleversante chaleur humaine. Depuis elle n'a jamais lâché la fondation. Un très beau texte signé Nolwenn, le deuxième qu'elle écrit toute seule après « Histoire Naturelle ». Je salue la finesse d'avoir nommé ce titre "Mystère", c'est sûrement la chanson la moins mystérieuse de Nolwenn (dans sa finalité), joli contraste entre son univers et le réel thème de la chanson. C'est une chanson de vie qui raconte le fait de se voir grandir, de sortir de cette bulle mystérieuse, de creuser au fond de nous ! Elle passe un cap, en pleine vingtaine, elle jette comme elle le dit « le passé aux orties », découvre la réalité du monde, le mystère c'est l'homme, l'humain et toute sa complexité, le reste n'est que sorcellerie ! Le réel trésor se trouve en nous. Musicalement, un peu moins emballé que d'autres chansons de l'album, des passages m'embarquent totalement, d'autres un peu moins. Un thème puissant qui s'inscrit à merveille et intelligemment dans l'album. Cette fille est douée. 13/20

 

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Les Chimères / Le rêve des filles

« Il est tard, le cœur rempli de brouillard.... » !!! « Et de rivages en rivages », « Danser jusqu'à m'étourdir » !

La 1ère minute ne s'est toujours écoulé que j'étais déjà fan, souvenir de ma mémorable première écoute. :throb: Cette chanson est M-A-G-N-I-F-I-Q-U-E ! Compo et texte signé Laurent Voulsy. Le texte évoque comme son nom l'indique le rêve des filles, le paradoxe entre vie de couple, de vivre le grand amour et le besoin solitaire de s'évader, de courir au vent, en quête constante d'aventures. Et est-ce que les deux peuvent s'assembler ? Où ce situe le bonheur ? Laurent Voulsy prône et met en lumière ces deux facettes, chaque couplet se mélangent, le choix restera indécis. Une petite gène égoïste concernant le titre, ça beau être le rêve des « filles », je pense que la chanson se prête également au rêve des hommes :angry: au rêve de tous (où du moins la grosse part de sensibilité que cache les hommes), hein monsieur Voulsy ? Avant de pondre le thème, Laurent a longuement philosophé autour, il n'a fait que questionner son entourage durant des semaines et semaines (C'est quoi le rêve des filles ?) avant d'y voir clair ! Mais oui, bien évidemment, le paradoxe de cette chanson se veut malheureusement bien plus approprié pour une femme... ce désir de liberté va clairement à l'encontre de l'opinion commune. La chanson est écrite de manière très naïve, très rêveuse, c'est l’atout charme de cette chanson, c'est Ariel qui ne pense qu'a trouver son prince, où encore Rebelle qui ne veut pas se marier. On retrouve aussi cette naïveté, cette insouciance, cette innocence dans l’interprétation de Nolwenn, une voix céleste, mon dieu que c'est planant, Voulsy l'a fait complètement déchanter et ça transcende, Nolwenn se promène sur cette addictive composition ! La chanson émane quelque chose de vraiment puissant de seconde en seconde, il y a un pleins d'images qui fusent dans ma tête quand je l'écoute, très cinématographique, je plane littéralement. Laurent Voulsy s'est éclaté à écrire et composer cette chanson, les arrangements sont terribles, la flûte irlandaise magnifique qu'on entends pendant le pont, c'est Nolwenn qui la joue. Du très bon boulot, c'est d'ailleurs le titre de l'album qui fut le plus difficile à mettre en place, un travail très minutieux autour. La rencontre de deux artistes et ils se doivent de retravailler ensemble. Sans oublier la mise en bouche de cette chanson : « Les chimères », cette belle et reposante interlude entièrement produit par Frank Eulry, qui se situe à la moitié de l'album, juste après un lonnnnnnnggggg voyage, après avoir enfin trouvé le fameux "Mystère" ! Et il est temps de se reposer et c'est pile-poil ce que dégage cette interlude, on a l'impression qu'elle dort paisiblement dans un endroit spécial, surnaturelle et qu'elle se réveille tout doucement sur l'outro qui est le tout début du titre « Le rêve des filles ». C'est une sorte de transition, entre une première partie de l'album qui se concentre essentiellement sur les problématiques du monde qu'il entoure et une seconde qui se repose davantage sur elle-même, sur ses rêves, sur ses amours, ses histoires... Une partie beaucoup plus personnelle et on commence donc avec "Le rêve des filles" qui est LA chanson de l'album, ma favorite de l'opus, et ça l'a toujours été depuis maintenant plus de 10ans. J'ai deux gros COUP DE CŒUR dans sa carrière : "Ophelia" et "Le rêves des filles". 20/20

 

J'irai seule
Courir le vent des Highlands
Mais qu'il vienne
Je le suivrai sans attendre
Et si je meurs
Ce sera dans ma robe rouge pour lui plaire
Je pourrai lui donner tout, tout, tout
Même souffrir je saurais
Mais ma liberté me plaît

 

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Endormie

L'unique piano-voix de l'album (avec du violon aussi), deuxième chanson de l'album après « Rien de mieux au monde » où on ne retrouve ni Nolwenn, ni Laurent Voulsy à l’écriture/composition, toutefois on retrouve quelqu'un de proche, le fils de Laurent : Julien Voulsy ! C'est lui qui a écrit et composé « Endormie ».

"Je le ferai,je t'attacherai tout près de moi, je te ferai voir le monde entier". Je fonds à chaque écoute :blush:

"L'amour donne un sens à ma vie et mes nuits sont bien plus belles aujourd'hui et mon cœur bat même endormie" ! Ça dégoulineeeeeeeee d'amour....

Pas grand chose à dire de plus, sa voix me berce une nouvelle fois sur ce titre, j'adore les toutes dernières notes de piano, on sent vraiment le coté IN LOVE ♥, le coté « Chérie, j'ai quelque chose à te dire et ça ne prendra pas longtemps, je te le joue en musique » ! C'est l'amour à son summum.

Pour l'anecdote ! Julien Voulsy a écrit cette chanson pour le premier album de Nolwenn, il avait craqué sur elle sur un des primes de la star ac (celui où elle chante Wherever, Whenever de Shakira). Mais ça n'a jamais été sélectionné où même entendu de la part de Nolwenn au stade du premier album. C'est plus tard, Laurent Voulsy, en pleine sélection de maquettes (en plus des siennes) tomba dessus sans savoir que ce titre était écrit par son fils. Et Nolwenn a bien évidemment très vite craqué pour le titre. "Endormie", c'est la pause tendresse kitch de l'album ! JE FONDS, JE FONDS, JE VEUX DORMIR LE CŒUR BATTANT D'AMOUR ! 20/20

 

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London Fantasy

Nouveau thème et nouveau texte signé Nolwenn, dans le processus créatif de l'album « London Fantasy » est le tout dernier texte de l'opus qu'elle a écrit (3ème texte solo de Nolwenn pour l'instant). Et celui-ci a une conception très intéressante. Nolwenn évoque sur « London Fantasy » la mémoire des lieux. Le parcours d'un lieu et tout ce qu'il peut raconter, vous savez toutes ces choses qu'on peut apercevoir sur les murs, sur les poteaux, parfois sur les arbres... des autographes, des tags, des fissures, des cœurs signé x+y, des fresques, des toiles... Le lieu : le lycée qu'elle a fréquenté, le même que sa mère. Et c'est donc les traces / les souvenirs de sa maman que Nolwenn évoque dans « London Fantasy ». Du moins c'est ce qu'elle a confié dans une interview précisant que c'était sûrement la chanson la plus intime de l'album. Revenons sur la conception de la chanson. Nolwenn s'inspire ici du poème « Fantaisie » de « Gérard de Nerval » (qu'elle cite dans la chanson). Le poème « Fantaisie », paru en 1834, évoque le souvenir d’une vie antérieure. L'auteur à travers ses mots exprime, développe et renvoie à une imagerie qui lui/nous permettent de s'évader dans l'espace et le temps, les époques se côtoient dans une pure fantaisie, illustré d'images liés à la nostalgie du passé. L'écrivain laisse place aussi aussi à la rêverie. Je précise que ce ne sont pas mes mots mais divers analyses qu'on peut trouver sur le net autour de ce poème, Et Nolwenn s'est donc inspirée de ce poème pour écrire cette chanson, elle utilise le même procédé, une imagerie dans le texte (lieu, mode...), cite comme l'auteur un « air », un air de musique ? une émotion ? un dessin... ? Qu'importe, tout comme Gerard de Nerval, place à la rêverie autour de ce lieu, Nolwenn s'évade dans l'espace et le temps à travers ces murs où résonnent les souvenirs de sa tendre mère (tout comme l'auteur également). Le titre "Fantasy" (imagination) du latin phantasia (« fantôme, apparition, apparence ») et puis « London » fait référence à la cité scolaire « Albert Londres », là où Nolwenn a étudié, en plus d'un petit clin d’œil voulu à une de ses villes fétiches, ainsi qu'a l'univers très british que propose également la chanson, le puzzle s'assemble. Et donc « Le fantôme de Londres », c'est sa mère. Bref un texte vraiment très très remarquable pour un début de carrière. Mélodiquement, on retrouve une composition de « Colin Crawford/Mark Parrish/George Shilling » (démo disponible, Yesterday Far Away), composition revisitée sur l'album que je trouve un peu surchargée par moment. Ça fait quelques semaines que j'écris cette critique, j'ai essayé de me plonger dedans à son maximum et je dois avouer que je partais avec une note en dessous de la moyenne, j'ai toujours mis ce titre de coté mais il a su dernièrement résonner en moi, gros déclic.

 

Le poème en question :

 

 

 

Fantaisie

(Gérard de Nerval)

 

Il est un air pour qui je donnerais (cet air un peu dandy, qu'elle avait dessiné)
Tout Rossini, tout Mozart et tout Weber,
Un air très-vieux, languissant et funèbre,
Qui pour moi seul a des charmes secrets. (moi je l'ai aimé)

Or, chaque fois que je viens à l'entendre,
De deux cents ans mon âme rajeunit : (Mais rien n'efface, Le temps, l'espace)
C'est sous Louis treize; et je crois voir s'étendre
Un coteau vert, que le couchant jaunit,

Puis un château de brique à coins de pierre,
Aux vitraux teints de rougeâtres couleurs,
Ceint de grands parcs, avec une rivière (Dans le parc, les arbres ont poussé)
Baignant ses pieds, qui coule entre des fleurs ;

Puis une dame, à sa haute fenêtre,
Blonde aux yeux noirs, en ses habits anciens,
Que dans une autre existence peut-être,
J'ai déjà vue... et dont je me souviens ! (Ce fantôme oublié, cette ombre du passé, m'a envoûtée)

 

 

Avec Nolwenn, c'est bon d'aller plus loin, son art une fois compris m’emmène loin. Un thème qui s'inscrit à nouveau parfaitement autour du thème "Histoires Naturelles". 14/20

 

Sans me méfier j'ai écouté
Les murmures de ces murs

 

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Mélusine

Les paroles puisent dans une triste histoire, celle de Mélusine :

Le mythe « Mélusine », la fée maudite, cette belle créature pleine de mystère cache un lourd secret : une fois par semaine, elle se retrouve avec une immense queue de serpent à la place des jambes. Une relation d'amour avec un homme où règne la confiance est la clef pour la délivrer du sort. Mélusine traverse les mers et rencontre un homme, ce dernier tombe fou amoureux d'elle et demande la belle en mariage. Mélusine accepte mais à une seule condition « Chaque samedi, je te quitterai et tu dois me promette de ne jamais chercher à savoir ce que je fais ce jour là. Si tu respectes cette promesse, nous serons heureux », l'homme accepta, Mélusine lui accorda toute sa confiance et lui promit l'éternité dans ses bras. il vive pendant des années et des années le grand amour. L'homme partait à ses occupations, pendant que Mélusine bâtit de grandes villes, des châteaux dont cette haute tour où elle s'enferme une fois par semaine pour cacher ce triste fléau. Dans le village, les bruits courent, « Mélusine » trompe son mari une fois par semaine. Son mari fou furieux parti jusqu'à cette tour que sa femme avait construite pour s’y cacher, oubliant cette promesse qu'il lui avait faite et fit un trou dans la porte pour l’espionner et surpris « Mélusine » dans sa vérité, dans son bain, nue. L'union est rompue, « Mélusine » poussa un hurlement de douleur, se changea entièrement en serpent géant, où en dragon, s’envola par la fenêtre et disparu éternellement loin de lui. Une histoire bien triste que Nolwenn met en avant (en plein délire onirique) pour peut-être retracer la difficulté qu'elle a avec les hommes, cette confiance mutuelle qui ne s'installe pas. La chanson parle beaucoup de nudité/de désir aussi, on peut s'imaginer également l'envie pour Nolwenn d'aller doucement dans une relation, de se préserver, d'apprendre à se découvrir, d’acquérir une confiance avant de passer le fameux cap. Quoi qu'il en soit, l'histoire se termine tragiquement et Nolwenn finit par partir. À noter dans cette tragique histoire que Mélusine a choppé cette malédiction en voulant venger sa mère qui fut auparavant brisé par son mari. Sa maman suite à une forte dispute avec son mari quitta les lieux et s'enfuit avec ces trois filles. Mélusine enferma par la suite son père dans une montagne mais sa mère furieuse de cette bêtise puni sa fille d'une malédiction, ça blague pas dans les légendes. Bref, Mélusine a je pense pas mal de point commun avec Nolwenn quand on connaît le lien tendu avec son père. C'est une chanson peut-être très personnelle, très autobiographique je pense qui lie un peu tout ses rapports conflictuels avec les hommes du a son vécu et la dureté qu'elle a d'installer un lien de confiance avec eux. À l'inverse, le rôle de Mélusine a aussi tout pour être le rôle du « méchant », elle cache un lourd secret, c'est tout simplement en réalité un monstre. Nolwenn elle, laisse place à à multiples interprétations, elle laisse seulement sous-entendre dans une interview qu'on peut vivre des années et des années avec une personne qu'on aime et que l'on découvre un jour monstrueuse... (son père ?) Bref, je suis aussi content d'écouter cette chanson et de la comprendre. Oublions le texte un peu et parlons un peu de cette superbe mélodie entraînante (démo de Yasmin Shah à nouveau) ainsi que son sublime chant, un début rythmé divinement bien orchestrée jusqu'au moment fatidique (tu m'as surprise dans ma vérité) pour finir sur des envolées vocales absolument magnifique. Une des plus grosses réussites de l'album, ce ton énigmatique qu'elle possède, une créativité remarquable. Et pour ceux qui se posent la question, les murmures au début et à la fin, c'est du fourchelang, la langue des serpents dans Harry Potter, Mélusine étant une fée mi-femme, mi-serpent, c'était l'occasion pour inclure des murmures similaire à cette langue. #GENIUS ! 4ème et dernier texte de l'album écrit entièrement par Nolwenn. 20/20

 

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J'aimais tant l'aimer

Piste finale écrite par Alain Souchon suite à un coup de cœur après avoir entendu cette composition (signé Laurent Voulsy). J'apprécie tendrement cette première partie, cette délicatesse à chaque « Lalalalala, lalala, j'aimais tant l'aimer ». Un thème mélancolique qui me parle, de tristes pensées pour un vieil "amour" disparu. Mais voilà, plus le titre avance, moins j'aime, beaucoup de mal avec cette instru qui s'installe en écho dans un premier temps puis qui s'installe complètement, l'impression d'être dans la pub « chaussée au moine ». Blague à part, l'idée de proposer une sorte de chant grégorien à un coté plus pop était une bonne idée, un coté un peu « Enya », un peu « Era » mais ça ne prends pas me concernant. Note peut-être sévère, mais je ne conserve vraiment que cette tendre première partie. Ça reste tout de même une belle piste qui conclue parfaitement l'album. 11/20

 

 

CONCLUSION :

 

Trois choses à retenir :

 

- Une équipe de dingue autour de cet album, Frank Eulry, musicien hors-pair qui a réalisé toutes les cordes de l'album et qu'on retrouve à la production de l'album, un travail phénoménale. Alain Souchon, Yasmin Shah, Julien Voulsy, Kent, le reste des musiciens et bien évidemment Laurent Voulsy. Ce dernier a trouvé une muse en Nolwenn, il lui a offert de précieuses chansons, aucun fonds de tiroirs, ses chansons sont artisanales, il les fignolent, les lustrent, de vrais bijoux. Ces mélodies me font voyager, on sent qu'il a pris tout le temps nécessaire pour proposer des chansons à la fois populaire et classieuse (dires de Nolwenn). Le résultat est intemporel, la plus belle des réussites, ça va faire plus de 10ans que j'écoute ses chansons avec la même envie, le même plaisir :throb: Avec cette équipe, elle a pu prendre confiance en elle, a pu s'ouvrir musicalement en proposant ses propres textes et ainsi inscrire un univers, le sien. Cette rencontre avec Laurent à la "Star ac" puis sur "Suivre une étoile" fut une bénédiction pour nous, c'était là où elle se devait d'être, elle a clairement trouvé sa place dans le paysage musical.

 

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- La création d'un concept, d'un univers. On plonge dans 13 histoires, des histoires d'amours, d'autres fantastiques, d'autres mystiques, des titres autobiographiques, d'autres non mais tous (où presque) tournent autour du concept de l'album thème "Histoires Naturelles", créer de toutes pièces par Nolwenn. Si ce n'est pas ces multiples espèces légendaires, animales, surnaturelles qu'elle conte où encore ces lieux fantastiques qu'elle expose, c'est alors Nolwenn qui prends le rôle d'une espère rare, encore énigmatique pour la science et qui nous raconte, avec une belle plume métaphorique, ses propres histoires. Un album concept maitrisé pour une toute jeune femme qu'elle retranscrit sur cette magnifique pochette (et je ne parle même pas du livret, sublime) réalisé au "Muséum National d'Histoire Naturelle" à Paris, entouré de Paons, on peut apercevoir au centre une nouvelle espèce : Nolwenn Leroy. Les titres s'enchainent aussi super bien, j'en parle dans ma description du titre "Les Chimères".

 

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- Et puis Nolwenn en pleine émancipation musicale et personnelle. Elle n'avait que 23ans à la sortie de l'opus, toute jeune et insouciante mais d'une grande maturité, Laurent Voulsy à l'époque l'avait décrit comme une fille très tourmentée, très naïve, enfant et par moment très adulte. On ressent tout ces traits de caractères sur l'opus, ce ton rêveur, ces questionnements... en plus d'un aspect culturel qu'elle aime mettre en avant. Désormais loin du formatage du premier album, coté image, elle s'éloigne de la fille froide que le public lambda soupçonne pour se présenter telle qu'elle est réellement, cassure plus que bien amené avec le géant lead single. On la sent beaucoup plus en accord avec elle-même. Coté musicale, elle quitte les explosions de voix (waohhhh casséééééééééééé) pour une voix plus nuancée, et surtout elle n'est plus seulement interprète, mais auteure, instrumentiste.... Sur ce point, le public ne l'a pas assez compris (encore aujourd'hui) et c'est bien dommage. Malgré que oui, c'est parfois difficile de rentrer dans le vif de ces thèmes mais moi "fan", je m'en fous. Concernant l'exploitation, elle s'en sort très bien, trois titres, trois clips + 1/2 lives, c'était la base à l'époque, loin de la Nolwenn de maintenant :angry: Un album tellement bon que chaque titre se retrouve avec un énorme potentiel. Visuellement parlant, un jackpot à idée cet opus, il m'arrive d'imaginer des clips de malade pour "Le rêve des filles", "Mélusine"... Elle a su passer le cap du deuxième album avec brio, la naissance d'une artiste !

 

Un album concept réussi, cohérent, pensé et surtout travaillé. Je me suis plongé dans cet opus comme jamais, en essayant de me situer en 2005 pour tenter d'être le plus objectif possible mais sans oublier le recul qu'on possède aujourd'hui et elle a plutôt de la chance de ce coté, ça n'a en immense majorité pas pris une ride. Les 20/20 débordent je l'accorde, c'est simplement que je ne reproche rien à ses titres. Du mal également à les mettre en concurrence, ils brillent tous à leurs façons. INTEMPOREL :throb:

 

Histoires Naturelles : 17/20

 

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Merci Hamlet ! :huglove:

 

Tu viens de me faire faire un bond tout droit en 2005.

 

Avant la sortie de l'album, quand le titre du premier single avait été annoncé : "Nolwenn Ohwo". J'ai passé des heures et des heures à essayer de comprendre, deviner, spéculer sur la signification de "Ohwo". Où allait en venir la chanson ? Qu'est ce que ça allait raconter ?

Et puis aussi les extraits d'une dizaine de secondes qui sortaient au compte goutte sur la fnac (entre autres). C'était trop court et c'était différent sur tous les points de ce que je connaissais de Nolwenn jusqu'à présent. Et pourtant cela ne me déroutait pas du tout, comme si c'était une évidence.

J'essayais de comprendre ce que voulaient dire les chanson, l'univers, c'était excitant, attirant. Réécouter encore et encore les extraits en espérant capter un détail, si infime soit il, que j'aurais pu rater lors des 58 écoutes précédentes ( :mdr::blush: )

 

Et enfin la sortie de l'album.

Je ne me souviens pas, comme toi, de ma première écoute à proprement parlé.

Mais cet album m'a accompagné tout au long de ma vie. Comme tu l'expliques, je me suis parfois appropriée ses paroles, et j'ai tout traversé avec cet album. Le bon comme le moins bon.

Avec l'âge, le vécu, les émotions, j'ai parfois (trop) aimé certaines pistes, délaissées d'autres, avant de les (re)découvrir (ex Mélusine, Mystère).

 

Merci vraiment pour ce sentiment dans lequel tu me plonges ce soir, une mélancolie heureuse. :throb::throb:

J'ai hâte de réécouter cet album (demain), surtout London Fantasy avec devant les yeux le poème de De Nerval !

 

:thumb_yello::thumb_yello:

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  • 3 mois après...
  • 3 mois après...

 

Déjà qu'ici tout le monde pensait à des feu follet ! Genre "Beh oue Nolwenn est dans son univers, t'as vu ?".

Et donc je viens de voir les paroles qu'on trouve sur google, celles qui apparaissent directement :

https://www.google.com/search?q=nolwenn+leroy+combat+pour+la+paix&ie=utf-8&oe=utf-8&client=firefox-b

 

"T'affoler, t'affoler, t'affoler, t'affoler assumer, assumer assumer, assumer" :mdr:

Qui a fait ça ?

 

Puis le seul commentaire sur Youtube : Cassoulet, Cassoulet, Cassoulet :mdr::mdr:

 

MORT

 

Je l'aime bien l'écouter de temps en temps. Mais c’est vrai qu'elle est vraiment spéciale comme chanson.

Malgré son immense coté ovni, la chanson a vraiment fait PLOUFF j'ai l'impression, je ne lis jamais rien autour de cette chanson. Puis elle n'a pas osé la jouer sur scène.

 

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J'ai réécouté "Gemme" la semaine dernière, et je me suis dit que cette ère était un gâchis vu les singles potentiels, et le concept de l'album était vraiment intéressant et aurait mérité d'être exploré en profondeur, avec plus de promo et une meilleure exploitation ça aurait été son "Histoire Naturelles" 2.0 :( !

 

L'exploitation idéale de l'album :

 

Lead : Bien Plus Précieux

Single promo : L'Ankou

2ème single : Pourtant

3ème single : Stephen 

4ème single (et on tente d'exporter à l'international) : Run It Down

 

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Le 03/08/2018 à 22:32, Hamlet a dit :

 

Déjà qu'ici tout le monde pensait à des feu follet ! Genre "Beh oue Nolwenn est dans son univers, t'as vu ?".

Et donc je viens de voir les paroles qu'on trouve sur google, celles qui apparaissent directement :

https://www.google.com/search?q=nolwenn+leroy+combat+pour+la+paix&ie=utf-8&oe=utf-8&client=firefox-b

 

"T'affoler, t'affoler, t'affoler, t'affoler assumer, assumer assumer, assumer" :mdr:

Qui a fait ça ?

 

Puis le seul commentaire sur Youtube : Cassoulet, Cassoulet, Cassoulet :mdr::mdr:

 

MORT

 

Je l'aime bien l'écouter de temps en temps. Mais c’est vrai qu'elle est vraiment spéciale comme chanson.

Malgré son immense coté ovni, la chanson a vraiment fait PLOUFF j'ai l'impression, je ne lis jamais rien autour de cette chanson. Puis elle n'a pas osé la jouer sur scène.

 

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Moi j'adore ce titre très pop et efficace. Je trouve que les "Go For It, Fight For It" incarnent toute sa force. En tout cas il est clair que c'est le titre qui plait le moins, à ma grande déception. 

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Il y a 17 heures, Poltergeist a dit :

 

Moi j'adore ce titre très pop et efficace. Je trouve que les "Go For It, Fight For It" incarnent toute sa force. En tout cas il est clair que c'est le titre qui plait le moins, à ma grande déception. 

Je te rejoins Poltergeist sur ce que tu dis.

Quand j'écoute cette chanson, j'imagine tellement un clip "à la Woodkid"... J'aurais tellement aimé qu'elle exploite cette piste en single, mais aussi et surtout sur scène :(

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Idem, j'aimerai vraiment voir ce que ça donne sur scène ! Peut-être un changement à venir sur cette deuxième partie de concert.

On croise les doigts.

 

Vocalement, c'est la première piste de sa carrière où elle utilise en grande partie ses aigus.

Très intéressant de ce point de vue là. Faut vraiment pas qu'elle hésite. Convaincu qu'elle peut encore mieux faire.

 

 

 

Quelle palette de malade quand même cette fille.

 

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