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Sense8


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Invité Querelle

D'une indigence rare. Les personnages sont des caricatures ambulantes, il n'y a aucune noblesse ni subtilité dans leur traitement (le pd "quin'asurtoutpasl'airpd", les lesbiennes qui n'existent que parce-qu'elles sont lesbiennes, l'indienne qui joue à l'indienne) j'ai du mal à croire que ce sont les mêmes mecs qui ont réalisé l'éblouissante trilogie "Matrix".

Je ne sais pas quoi dire d'autre, cette série est une catastrophe sur fonds de paysages.

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Tu brises mon coeur là Querelle. Et je ne puis croire que tu sois allé au bout de la saison.

 

Je suis assez d'accord sur certains stéréotypes qu'on a tous relevé, encore que ça ne sois pas vraiment juste pour Lito, qui n'est pas une caricature mais typiquement le gay métrosexuel qui fréquente les salles de musculation, un peu égocentrique, un peu chochotte, que tu rencontres par milliers dans tous les grands centres urbains du monde, même si il masque sa sexualité par rapport à sa vie professionnelle. Pas vraiment d'accord pour Nomi non plus. Une transsexuelle hackeuse, c'est pas franchement courant dans les séries. Pour le reste, Mexique = Télénovela, Inde = Bollywood, Afrique : gangs plus sida, San Francisco : scène LGBT, Londres : milieu alternatif, et drogues, Allemagne : Shoah, Islande : bonne musique ( 8) ), le bon flic américain, le trait est tellement forcé que je ne peut pas croire que ça ne soit pas fait exprès, c'est ce qui ajoute du charme aux histoires croisées des personnages tout en donnant des points de repère aux spectateurs puisqu'il y a déjà suffisamment de choses compliquées à intégrer au niveau de la trame générale . Maintenant que les mécanismes de la série sont installés et plus familiers, je pense qu'ils vont s'éloigner de ce traitement cliché.

 

Et puis , les scènes assez folles de communion entre les personnages, les paysages, la bande son, et le message de tolérance, même si il est niais et affreusement consensuel.

 

Tu es obligé de tomber amoureux des 8 personnages principaux, comme de certains secondaires :angry: .

 

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Pour le reste, Mexique = Télénovela, Inde = Bollywood, Afrique : gangs plus sida

 

Afrique = Nollywood aussi avec les films super kitchs et faits avec peu de moyens. (même si en soit c'est pas vraiment au Kenya qu'on voit ça mais principalement au Nigéria).

Mais oui, la série est éprise de clichées, qui s'amenuisent au fur et à mesure quand même. On note l'absence absolue de la France dedans quand même, générique y compris. :lol:

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Mais oui, la série est éprise de clichées, qui s'amenuisent au fur et à mesure quand même. On note l'absence absolue de la France dedans quand même, générique y compris. :lol:

 

Ils y ont pensé figures toi .

 

Voici Lucien, nouveau membre du cast pour la saison 2.

 

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L'intrigue de Lucien, fromager bourguignon, s'articulera autour d'un mouvement de grêve particulièrement violent puisqu'une mort est annoncée, celle du modèle social français.

 

#cliché

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C'est tellement évident que les traits sont forcés sur chaque personnage, que chacun des univers est traité différemment (qui peut prendre au sérieux l'univers de Lito qui joue aussi mal que l'acteur qu'il incarne dans des films pourris) en fonction de l'imagerie d’Épinal qu'on en a.

Et les clichés tombent un à un tout au long de la saison, et tout cela a un sens...bref...c'est aussi ce qui fait le jus du truc.

C'est un peu la critique facile et bête.

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Totalement d'accord... Il n'y a pas grand chose qui m'énerve plus que cette mauvaise foi qui consiste à dire que la série est un ramassis de clichés. Les personnages ont quand même de belles nuances que l'on apprend à découvrir. Résumer Lito au cliché du métrosexuel gay est quand même aberrant. C'est surtout un personnage torturé, qui joue un rôle en permanence et n'arrive pas à exprimer ses sentiments. Paradoxal pour un acteur ! Au fur et à mesure de la saison, il démontre que loin d'être un séducteur invétéré, il n'a qu'un seul amour et quel amour !

En ce qui concerne Kala, qui est sensée être le "cliché de Bollywood", pour commencer c'est une scientifique. On ne voit pas souvent de femme scientifique indiennes en général quand même. Si elle va au temple, n'empêche qu'elle reste très distante avec les prêtres et fidèles. Et malgré les grandes histoires du cinéma indien, elle ne peut accepter son mariage arrangé.

 

Ce que je veux dire est un peu maladroit, ça sonne bien mieux dans ma tête, mais en bref, c'est que la base de chaque personnage est effectivement implantée sur un "cliché" qu'on ne présente plus, notamment par les décors , mais que, au fur et à mesure de la saison, on se rend bien compte qu'on ne peut pas mettre un seul personnage sous une étiquette et le définir simplement. Ils sont quand même tous nuancés, et avec un caractère fort.

 

Bref bref. :rolleyes:

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Je viens de terminer mon visionnage de la première saison.

 

Voici ce que j'en ai pensé (c/c de Spin-Off). Evidemment, il y a des spoilers partout :

 

Saison 1 : 13/20

 

 

1x01 : Limbic Resonance

11/20

Je vais probablement aimer. Ce début est un peu confus, des personnages prennent plus de place que d'autres, on ignore pourquoi. Le ton est difficilement définissable. Y a du potentiel, néanmoins.

1x02 : I Am Also A We

12/20

Les personnages sont la force du show, pour le moment, bien que certains soient laissés de côté pour une raison qui m'échappe, la coréenne notamment.

 

 

1x03 : Smart Money Is on the Skinny Bitch

12/20

 

Je trouve ça vraiment dommage que les interactions entre les personnages soient parfois si mal écrites et réalisées. On sent que certains acteurs font de leur mieux avec le faible texte qu'on leur a donné.


Après, le fait que l'anglais soit parlé partout me gêne encore, même si je vais m'y faire.

D'un autre côté, je commence à vraiment apprécier les séquences de téléportation entre les personnages et surtout le fait qu'ils commencent à comprendre ce qu'il leur arrive.


1x04 :What’s Going On?

13/20

 

La connexion entre les personnages fut très jolie.

Y a encore quelques passages étranges et peut-être des clichés culturels trop gros (le renoi et l'indienne toujours joyeux, la coréenne qui n'esquisse pas un sourire, l'allemand dur, le mexicain constamment chaleureux etc.) mais ça n'est pas choquant non plus, bien que dommage.

 

 

1x05 : Art Is Like Religion

13/20


 

Je trouve que les scènes d'action n'ont pas été prises au sérieux, à moins que ça soit fait exprès. Mais ce sont les Wachowski, quand même.

Sinon, les personnages commencent à comprendre et à apprécier leurs connexions et j'adore ces moments.

 

1x06 : Demons

12/20


 

En fait, tous les sensates sont un peu clichés, même si je trouve cela plus flagrant chez les non Blancs. Bon, après, j'attends de voir la fin de saison pour obtenir plus.

J'ai bien apprécié l'orgie, jolie. Après, étrange qu'il y ait des conséquences (sur le court terme seulement, apparemment) pour certains et pas pour d'autres.

J'ai encore ce sentiment que chaque épisode est là pour montrer les différentes vies de chacun qui se télescopent sans raison apparente. J'ai envie de comprendre cette raison, ça me frustre.

 

1x07 : W. W. N. Double D?

13/20

Déséquilibre de traitement chez les personnages, c'est ouf. Mais je suis globalement assez satisfait vu l'avancée de l'intrigue principale.

 

1x08 : We Will All Be Judged by the Courage of Our Hearts

14/20

 

Ca se dramatise follement de tous les côtés. Bon, au Mexique ça reste relativement soap mais ça pourrait virer sur du plus grave.

La scène de "connexion multiple" fut jouissive, j'ignore pourquoi mais voir les personnages se découvrir tous au fur et à mesure me plaît énormément. L'intrigue principale continue de se révéler, c'est assez passionnant.

 

1x09 : Death Doesn’t Let You Say Goodbye

13/20

 

C'est moi ou Lito est en passe de devenir le boulet parmi les sensates ?

Sinon, de l'émotion dans cet épsode. Le petit focus sur Riley fut le bienvenu, le personnage est plutôt juste. Sa relation avec Will risque de déboucher sur de bonnes choses et permet d'en apprendre un peu plus sur la mythologie de la série. Tout bénef' !

 

1x10 : What Is Human?

15/20

 

Les scènes de Lito sont toujours assez... décalées, mais apportent un souffle plus léger par rapport au reste.

Je crois que j'aime les 8 désormais. Même si certains demeurent clichés, ils dégagent suffisamment de sympathie et de souffrance pour que j'identifie.

La scène finale est terriblement puissante.

 

1x11 : Just Turn the Wheel and the Future Changes

13/20

 

L'épisode a manqué de connexions, mais celles qui furent présentées étaient jolies.

La série a clairement un gros potentiel désormais à jouer en réunissant ses sensates. J'ignore pourquoi mais leur destin me tiennent à coeur bien qu'on n'ait eu que quelques épisodes pour nous les présenter. Il y a quelque chose de prenant là-dedans.

 

1x12 : I Can’t Leave Her

15/20

 

Deux défauts qui m'ont un peu empêché d'élever la série sur un piédestal doré : Le traitement des personnages, premièrement, est un peu gras au premier abord. Cependant, des nuances sont apportées ici et là ce qui permet d'atténuer considérablement l'effet. Je dirais qu'au terme de cette saison, quatre personnages s'en tirent avec les honneurs (Will, Riley, Nomi et Wolfgang) tandis que les quatre autres restent encore cloisonnés dans leur situation clichée de départ, même si on a, pour eux aussi, eu un début de migration, de creusement vers quelque chose de plus authentique.

Ensuite, je dois bien avouer et vous rejoindre sur le fait que l'usage de l'anglais m'a dérangé. Il me semble qu'on a eu comme un début d'explication lors des premières connexions entre certains personnages qui retrouvaient donc leur langue natale (Capheus, Sun etc.) mais voilà. Alors, le doute subsiste même si j'ai l'impression qu'on a uniformisé tout ça pour que la série soit mieux vendue (Vu le budget qu'elle a dû grignoter, il fallait que ça plaise à l'équipe marketing de Netflix je suppose).

Bref, maintenant, venons-en au reste. Que d'émotions devant ces personnages qui ont su autant évoluer avec leurs proches qu'avec leurs jumeaux éparpillés au quatre coins du globe. Chaque intrigue, traitée sur des tons parfois éloignés les uns des autres (Lito détonne toujours autant, d'ailleurs sa réplique quand Will lui demande qui il est "Yeah.. We had sex!" le montre bien), a permis de voir un bout du monde, des décors, des cultures et tout ce que vous voulez, authentiques ou pas, mais qui évoluent pour finir sur le monde de chaque personnage. C'est ce qui est bien dans Sense8, partir d'une idée faite sur une situation donnée dans telle région du monde pour aller vers une vie complexe et riche qu'on n'aurait pas soupçonnée. Là encore, quatre personnages s'en sont mieux tirés mais les autres ont clairement du potentiel. Je veux notamment en savoir plus sur la tragédie familiale de Sun qui risque d'apporter coups et éclats et à contrario, assister à plus de douceur du côté de Capheus.

Niveau réalisation, j'ai été servi. J'ai beaucoup apprécié les plans de connexions (les connexions elles-mêmes, d'ailleurs), fluides, faciles d'accès et joliments mis en musiques assez troublantes et riches de sens. Les acteurs sont bons (et beaux) et seront, j'espère, poussés bien plus loin en saison 2.

D'un point de la trame fil rouge, je dois dire que j'ai eu du mal pendant plusieurs épisodes à comprendre leur raison. J'avais parfois l'impression d'assister à un documentaire sur la vie de huit personnes. Mais les connexions se sont multipliés et le dessein d'autres sensates et du grand méchant sont apparus pour offrir un champ d'action énorme. J'ai lu que les Wachowski prévoyaient 5 saisons pour la série, cela veut dire que la suite n'en sera que meilleure vu que cette saison est une mise en bouche, une sorte d'introduction pour poser les fondations de l'univers. Donc, je ne saurai attendre.

L'épisode a été sublimé par les scènes de Riley que j'ai trouvées particulièrement prenantes. C'aurait pu pencher vers du larmoyant mais non, ce fut suffisamment juste et dévoilé de manière pudique, progressive, que cela n'a pas été forcé, vendu avec fausseté, au contraire. Les scènes flashbacks prennent aux tripes, en particulier la perte du bébé et l'accouchement. La (vraie) rencontre avec Will fut de toute beauté, je suis impatient de voir leur comportement une fois que Will ne sera plus groggy.

La scène finale est assez émouvante mais laisse un terrible sentiment de frustration : Plus les connexions survenaient dans la série, plus je me sentais proche de ces personnages et je n'attendais plus que les voir réunis. Chose faite, mais juste pour une image. Je verrai bien dans un an...

Donc, je suis heureux d'avoir assisté à cette expérience que j'ai dévorée assez goulûment. Je vais désormais en faire la propagande autour de moi car j'aime le message qui s'en dégage, le fait qu'au fond on est tous fondalement proches les uns des autres grâce à notre condition humaine mais aussi aux peurs, joies et tristesses que l'on a traversées. Puis, le mélange culturel est ma vie, donc je ne pouvais qu'adorer. Vivement 2016 !

 

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Bon j'ai maté comme prévu la série en 2 jours.

Clairement, c'est une des meilleures séries qu'il m'ait été donné de regarder, malgré quelques gros défauts ou incohérences. Je dis peut-être quelques bêtises, donc n'hésitez pas à me réprimander si c'est le cas.

 

 

 

D'abord, j'ai remarqué que j'ai eu plus tendance à m'attacher aux sensitives les plus "connectés": Nomi, Will & Riley. Dès le départ, ils sont ceux qui "voyagent" le plus à travers le "lien" qui les unit. Ils sont aussi les plus curieux et dynamiques dans leur quête de vérité sur leur origine, sur l'organisation qui les menace. Je pense que cela évoluera dans la saison 2, mais ils sont pour l'instant les têtes d'affiche, formant ainsi un "sense3" au sein du sense8.

En effet, je regrette une forme de "mise à l'écart" de certains sensitives: on échappe à une grande partie de leur interrogations sur ce nouveau pouvoir, ils tardent à se connecter avec l'ensemble du groupe, ils brillent plus par leurs intrigues personnelles que par une réelle implication au sein du groupe. Je pense surtout à Kala qui est pour l'instant le vilain petit canard de la bande (dans le fait qu'elle n'a jamais eu à remplacer un autre sensitive dans un moment dur, ou qu'elle semble être uniquement connectée à Wolfgang) , mais aussi à Lito, Cepheus, Sun (qui sert de Beatrix Kiddo à utiliser en cas d'urgence pour le groupe) et Wolfgang qui semblent éloignés des enjeux d'être un sensitive. Ils ont conscience de leurs pouvoirs mais il n'y a quasiment aucune profonde interrogation qui l'entoure: la psychologie des personnages autour de ce point important est un brin bâclée, là où l'on perçoit l'évolution psychologique pour ce que j'appelle le sense3 (sommes-nous fous ? Est-ce réel ? Pourquoi ?), c'est quelque chose qui semble être "naturellement" accepté par les autres au fil des épisodes sans qu'il y ait une rupture nette au sein de leur psychologie entre l'avant et l'après sensitive. De même, ils semblent ignorer totalement tout du danger que représente BPO et Whispers, comme si cette intrigue était l'exclusivité du sense3 alors qu'elle devrait tous les concerner.

 

Par ailleurs, les critiques fusent à l'égard des clichés présents dans la série. Je répondrais qu'à mes yeux le cliché est quelque chose de nécessaire dans les séries car c'est un moyen rapide, efficace et cohérent de "mise en situation": il n'est pas la réalité mais c'est une réalité. On aurait pu se passer du fait que le noir-africain soit forcément gentil, de bonne humeur, optimiste, un peu con-con, qui se contente de peu parce qu'il n'a rien ; on aurait pu se passer du fait que l'asiatique-coréenne soit stricte, introvertie ; etc. . Il n'empêche qu'au fil des épisodes, peu à peu les clichés parviennent à se disloquer. Ils restent présent, mais avec une certaine "valeur ajoutée". Sun s'oppose à un patriarcat opressant, Kala sait la chance qu'elle a de pouvoir faire un "mariage d'amour" par rapport à la génération de femmes qui la précède, Wolfgang a une approche quasi-philosophique dans sa violence extrême (tout repose sur des choix, et il choisit sa famille par exemple en la personne de Felix).

J'ai lu ici qu'on reprochait aussi le fait que la série représente l'Inde ou le Kenya de façon fantasmée: mais n'est-ce pas le cas de tous les lieux présentés ? L'Islande est absolument fantasmée: terre sauvage, abrupte, où les gens sont simples et heureux. Berlin est une ville renouvelée, entre déchirements passés et puissance économique moderne. San Francisco, une ville gay-friendly ; Chicago est la ville des gangs et du bon flic. La série semble elle-même se jouer de ça, via l'intrigue de Lito, où sa propre vie devient plus télé-novesque que les séries dans lesquelles il joue.

 

Sense8 n'est pas une série dénuée d'une certaine philosophie, car, sous couvert de clichés et de bons sentiments, il y a une légère mais pas inutile réflexion sur l'identité - sommes-nous ce que nous sommes grâce aux autres ? -, sur la liberté - avons-nous toujours le choix ? -, etc.

 

En bref, cette série a tout pour devenir culte, malgré de cruels défauts, dont une inégalité de traitement entre les membres du cercle. Le casting est brillant, la réalisation époustouflante - de merveilleux plans, des références culturelles fines ou drôles - , cette première saison passe comme une mise-en-bouche, un brouillon de quelque chose de beaucoup plus grand.

 

Mon petit classement:

1. Nomi

2. Sun

3. Will

4. Riley

5. Lito

6. Cepheus

7. Wolfgang

8. Kala

 

Et mention spéciale à Amanita et Hernando, clairement les deux personnages secondaires les plus "forts" de la série.

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Pour ta distinction du "sense3" du sense8 je comprend ce que tu veux dire. Mais l'idée est que ce sense3 s'interroge effectivement sur leurs connections et origines, or comme ils sont tous connectés les autres personnages ont acquis ces interrogations sans que l'on ne les voit. A titre d'exemple: dans l'épisode 9 Lito et Nomi se connaissent pourtant ils n'étaient jamais allés l'un vers l'autre. Il faut imaginer qu'il y a un "tout", ce "tout" prend ces informations et les assimile sans le savoir. On s'en rend compte à un moment dans la saison car ils ont tous l'impression d'être familier sans même se parler, ils n'ont pas eu besoin d'aller voir tous les autres: ils sont une "unité". Et le fait que les 5 autres soient concentrés sur leur intrigue personnelle montre selon moi le message globale de la série: nous sommes tous un, tous unis, tous reliés, pourtant nous avons affaire à notre individualité et nos histoires personnelles pour ainsi se distancer du "tout". A la fin, ils sont pourtant tous concernés par l'histoire centrale, l'histoire qui concerne le "tout" (oui même Kala qui aide à réveiller Riley).

 

Je sais pas si je suis clair, mais j'ai volontairement simplifié l'idée. ^^

 

J'ai compris bien sûr mais ça reste un peu "facile".

Par exemple, dans l'épisode 6 (ou 7 ou 8, je ne sais plus), Kala interroge Ganesh sur cette connexion, pensant que Wolfgang est un "démon" envoyé par la déesse.

Pendant ce temps, Will & Riley communiquent de plus belle, Nomi enquête sur Whispers & BPO ; bref, il y clairement deux vitesses dans la psychologie des personnages autour de ce pouvoir. On a presque aucun questionnement de la part de Sun, de Wolfgang ou de Cepheus autour du pouvoir: j'ai peut-être visionné trop rapidement ou mal compris quelque chose, mais ils y a à mes yeux une légère lacune de la série autour de cette psychologie des personnages. De même que certaines connexions semblent tardives (Kala qui rencontre Sun pour la première fois dans l'épisode 10 ou 11...).

 

Il y a une volonté de créer un sentiment de "groupe" et c'est ce que je regrette: il ne transparait pas plus que ça. A l'exception de l'épisode 12 qui se présente comme un bilan (chaque sense8 intervient dans sa "spécialité" pour sauver Riley & Will) (EDIT: et de la scène "4 Non Blondes"), l'ensemble repose plus sur des binomes (Kala/Wolfgang, Will/Riley, Will/Nomi, Cepheus/Sun ) que sur une réelle dynamique de groupe. Et il y a un certain réductionnisme: voir un personnage aussi complexe et intelligent que Sun être réduite à "je suis là pour casser du méchant quand ça va pas", c'est une forme de facilité scénaristique qui n'est pas déplaisante (les scènes de combat sont parmi mes préférées) mais qui manque de saveur à terme.

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Oui le seul problème pour l'instant, c'est qu'on ne comprend pas pourquoi les sensates rencontrent plus souvent certains de leurs jumeaux que d'autres. Et surtout quelles doivent être les facteurs qui déclenchent leurs rencontres.

 

J'espère qu'ils en parleront en saison 2.

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