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Sense8


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Voilà le topic pour ceux qui ont déjà saigné les 12 épisodes de la saison 1 et ceux qui découvrent !

 

Synopsis:

Une femme seule dans une ruine d'église, puis l'apparition d'hommes lui parlant jusqu'au coup de feu, son décès et un moment hors du temps mêlant irrévocablement huit individus jusque-là ordinaires. Éparpillés aux quatre coins du monde, leurs vies et leurs secrets s'entremêlent. Ils courent un grand danger, celui de se faire attraper par une organisation qui veut les capturer, les tuer ou faire d'eux des cobayes.

 

 

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Aucun personnage n'est inutile. C'est impressionnant comme la série est maîtrisée. La série a tout pour devenir culte : il y a deux séquences dans les épisodes 4 et 6 (je n'ai vu que les 7 premiers) qui sont déjà pour moi des grands moments de série télé. Je n'en dis pas plus mais que tous les sériephiles regardent cette série.

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Saison 1 terminée.

 

Sense 8 est peut-être la première série à renouveller l'idée de personnage principal comme à développer un propos original sur l'identité. On peut bien sûr avoir une préférence pour l'acteur de série B mexicain, l'hack-tiviste de San Francisco ou la directrice financière coréenne mais il me semble qu'en sortant de cette série, les spectateurs ne peuvent que tous les aimer et avoir l'impression eux aussi d'appartenir à ce cercle.

Et il faut dire qu'on a vraiment envie de les rejoindre parce que d'une part, c'est une des premières séries 100% féministe, 100% queer tant dans le propos (le discours de Nomi, le fameux épisode 6) que dans l'action (les personnages féminins ne sont pas systématiquement secourus par les hommes et le personnage le plus bad-ass et de loin, c'est quand même Sun). D'autre part, il se dégage une bienveillance générale dans la série entre les 8 âmes connectées mais pas seulement. Chaque personnage se bat pour quelqu'un de sa famille de sang ou de coeur.

Le propos devient donc un peu universel même si l'emballage reste très américain et qu'on retrouve dans la série une vision de l'Inde ou du Nigeria assez fantasmée et qu'on peut qualifier de cliché. Toutefois, un cliché ne signifie pas que le propos est raciste. La série est loin de l'être puisqu'il s'agit encore une fois de réunir les personnages grâce à un montage impeccable qui nous permet de voyager et de s'habituer à ce mode de narration aussi révolutionnaire que l'était Lost à sa sortie.

Un dernier petit mot encore sur la musique : Fatboy Slim, Lykke Li, 4 Non Blondes, Sigur Ros, The Antlers ... C'est toujours ultra-cohérent avec l'intrigue.

 

Bref, à voir. Netflix m'a bien eu cette année. Alors que House of Cards et Orange is the new black me déçoivent un petit peu (surtout la première), Daredevil, Unbreakable Kimmy et surtout Sense 8 sont des réussites.

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  • 2 semaines après...

Avant de regarder cette série, je suis tombé sur une critique qui comparaît ça au film Cloud Atlas, oeuvre magistrale pour les uns dont moi, masturbation intello-cinématographique pour les autres. Me voilà donc lancé à vive allure dans le visionnage de Sense8 convaincu par l'assurance d'être au final membre du club de ceux qui croient encore en la magie des Wachowski post Matrix 1.

 

Que j'étais loin du compte! Que je suis déçu!

La critique ne mentait pas. Sense8 est bien comparable à Cloud Atlas. La trame narrative est identique ; il faut juste remplacer le temps par l'espace et on a aussi des connexions inexpliquées entre des personnages qui n'ont a priori rien en commun. Cependant, la grande différence, à mon grand regret, c'est que Sense8 est artistiquement le négatif de Cloud Atlas. C'est bien la même oeuvre mais aux tons et aux couleurs inversés. Là où Cloud Atlas ratait ses visuels (beurk la version préhistorique du film, beurk le futurisme raté) mais réussissait son contenu, Sense8 nous offre des images époustouflantes pour un scénario plein de clichés, de dialogues de série B et autant d'invraisemblances que de trous dans un gruyère.

 

Au fil des épisodes, j'ai décidé de ne pas regarder ça sérieusement (mais alors la belle réalisation devenait pesante) et de voir ça plus comme une ode à Hollywood.

 

La rom com nous est servie sur un plateau par une indienne qui ne rêve que d'un mariage d'amour. Bien sûr, cliché oblige, en Inde, lorsqu'on est pas au temple, on danse aux sons de bollywood et on cuisine mille et un currys.

 

L'action est représentée par un kényan qui voue une adoration à JCVD. Bien sûr, comme dans l'imaginaire hollywoodien, l'Afrique est toujours aussi misérable qu'à l'époque de We Are The World ; lorsqu'on y meurt pas du sida (faute de médicaments dont la contrebande fait rage au Kenya?! Dans la capitale d'un des pays les plus avancés dans la couverture par trithérapie?!) c'est par des coups de machette.

 

Toujours dans son hommage, sense8 fait un clien d'oeil à un genre bâtard d'Hollywood, les telenovelas. A part cette explication personnelle d'hommage parodique, je ne vois pas comment justifier ce que vient faire ici le mauvais acteur mexicain (et comme pour accréditer ma thèse de parodie, il joue vraiment un mauvais acteur). Oui, il est gay. Oui, il est beau. Oui, cela suffit pour gagner ma sympathie. Sympathie vite annihilée par ses dialogues, ses mimiques et surtout son histoire à la limite du ridicule. La lutte psychologique avec son outing est mal interprétée et mal représentée. Le trio de mauvais acteurs avec son copain et la beard qui devient fag hag et qui doit tenir tête à un horrible ex est digne d'une telenovela. Son interaction avec les autres sense8 est faible et comme pour l'indienne j'avais l'impression de perdre du temps avec eux. J'adore le moment où il finit par rencontrer le flic de Chicago et lui dit pour se rappeler à lui qu'ils ont fait l'amour lors la partouze. Ça résume tout, à part assurer de jolies scènes à poil, le mexicain ne sert à rien dans l'intrigue.

 

Avec la coréenne, on a un rapide hommage à Wall Street (le film) puis un clein d'oeil à Orange is the New Black. Bref, toujours un concentré d'Hollywood avec tout de même ceci de rafraîchissant que Sun est l'héroïne d'action des sense8 en détresse.

 

Le concours de clichés ou d'hommages voulus à Hollywood (c'est selon) continue avec le berlinois avec une histoire de casse de diamants qui tourne mal, de figure paternelle à tuer (un classique) et de rappel de la shoah (on est en Allemagne au cas où on aurait oublié).

 

Les histoires de l'islandaise et du flic sont plus intéressantes je trouve. Eux et l'excellent couple lesbien auraient formés un bon sense3 plus compact, certes, mais plus digeste. Il y en en effet moins cette sensation de déjà vu et les interactions entre eux sont plus fortes.

 

S'il n'avait qu'une chose à sauver de sense8, outre les visuels, c'est le couple lesbo-trans. Ce n'est pas un sujet souvent traité à la télévision avec autant de valorisation. Le parallèle entre les luttes contre sa lobotomisatiom par le médecin anti sense8 et pour la reconnaissance de sa mère par l'héroïne est brillant.

 

Au final, sense8 est très inégal entre une excellente réalisation qui contraste avec le ridicule de certaines histoires et la platitude de la majorité d'entre elles. L'usage exclusif de l'anglais m'a gêné au début où je ne comprenais pas qu'ils ne parlaient tous anglais mais c'est surtout les autres facilités hollywoodiennes qui m'ont déplu: l'Inde fantasmée par ci, l'action célébrée par là.

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Je viens de finir de regarder et que dire si ce n'est : EXCEPTIONNEL ! Il ne faut pas s'arrêter aux 3 premiers épisodes, ça devient prenant au 4ème. Les personnages sont tous très attachant, il n'y a aucun complexe. La mise en scène est proche de la perfection ( en même temps vu le budget de la série...). Les réalisateurs ont réussi à faire disparaitre l'espace durant "les visites" grâce à un maniement des champs et des plans parfait.

La bande son est vraiment bien choisi (la fin de l'épisode 4 :crazylove::crazylove::crazylove: ). J'adore, j'adore !!!!!

 

J'ai trouvé la dernière scène concluant la saison si belle :crybaby:

 

 

Vivement la saison 2. La saison 1 était clairement là pour poser les bases. Les choses sérieuses vont commencer bientôt.

 

 

 

Je suis par contre très étonné que cette série divise tant que ça (pour les critiques pro ça serait dû au fait qu'ils n'ont eu accès qu'aux 3 premiers épisodes en avant première..) :pascompris:

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C'est aussi le lien avec Cloud Atlas (je crois reconnaître une des actrices du film d'ailleurs) qui me fait peur. Disons que j'ai un peu eu l'impression de m'être fait avoir les deux dernières fois avec eux, alors que j'ai pourtant adoré la trilogie (oui oui) Matrix, le 1er forcément en tête, il marquera une époque à tout jamais.

 

Du coup, j'ai envie de voir Sense8 mais je sens que je vais être méchamment déçu...

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  • 2 semaines après...

Je comprends tout à fait la critique de Tigalion. Toutefois, je n'y souscris pas : je trouve que les clichés sont bien amenés et que l'approfondissement psychologique des personnages est suffisant. C'est justement le propos de la série de nous rappeler que nous ne sommes pas des individus indépendants des autres mais que le seul intérêt qu'on peut avoir se manifeste dans les interactions avec les autres. Certes, le point de vue est américain mais ne s'en cache pas en marquant les visions du cinéma qu'ont les réalisateurs sur les autres pays. J'ai plutôt vu ça comme des hommages, pouvant paraître maladroit, mais des hommages quand même.

Je me remate la série la nuit quand il fait trop chaud :ninja:

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Il me reste plus qu'un épisode à visionner. Je ne veux pas que ça se termine...

 

J'ai littéralement dé-vo-ré cette première saison, la mythologie qui se met en place au file des épisodes est juste passionnante et ultra maitrisée. De plus, je crois que c'est une des rares séries où je trouve absolument TOUS les personnages intéressants. Chaque intrigue est justifiée, aucune n'est là pour combler les faiblesses d'un scénario bancal comme de nombreuses séries chorales. Et puis quel plaisir d'avoir une production aussi léchée ! Le budget pour cette série doit être colossal (c'est d'ailleurs ce qui me fait peur pour sa durée de vie...). Bref, ça faisait un moment qu'une nouvelle série ne m'avait pas autant passionné.

 

Ah, et l'intégralité du casting est bandant. C'est cool, aussi.

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Je suis le seul à pas pouvoir blairer Riley ?

 

OUI :angry:

 

Je viens de finir la saison. Je suis anéanti. J'exige la confirmation d'une saison 2 immédiatement.

 

Je suis persuadé que cette saison 1 n'était qu'une brillante mise en bouche. Avec un tel concept, une telle production, la suite s'annonce magistrale.

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