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UnReal - Les coulisses de la télé-réalité


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Après 9 épisodes, je trouve la série très efficace même si les enjeux romantiques des derniers épisodes ternissent un peu le déroulement de la saison. Les deux personnages principaux féminins portent réellement la série : à côté d'elles, le bachelor et peut-être deux-trois bachelorettes se font remarquer.

Il faudra prendre plus de risques et brusquer les mécanismes dans la saison 2 car finalement, je ne compte qu'un seul gros rebondissement dans la saison et qui a été vite réglé.

Enfin bref, je conseille quand même la série qui n'est certainement pas la nouveauté de ces derniers mois (Sense8 et Mr Robot le sont) mais qui est assez agréable à regarder.

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Il est déjà étonnant qu'UnREAL vendue comme une satire d'une émission de télé réalité soit diffusée aux USA sur Lifetime, (chaîne qui diffuse du téléfilm sirupeux et... de la télé réalité à longueur de temps), mais la surprise est encore plus grande quand la série se révèle être l'une des meilleures nouveautés de 2015.


Le pilote, déjà, impressionne par sa maîtrise : on y découvre Rachel Goldberg productrice sur Everlasting (aka The Bachelor mais ça tout le monde l'a bien compris) qui revient sur le tournage de l'émission pour une nouvelle saison que ses chefs veulent explosive afin de maintenir l'audimat d'un format vieillissant. Et la série ne tarde pas pour nous plonger dans l'envers ultra malsain du décor de l'émission, où Rachel et ses collègues doivent manipuler les candidates à loisir afin d'obtenir des "moments de télévision". Les premiers épisodes constituent donc une satire féroce et sardonique de la télé réalité, confrontent le spectateur à son voyeurisme autant qu'ils le manipulent. Car Sarah Gertrude Shapiro, co créatrice de la série et ancienne productrice du Bachelor, sait parfaitement comment écrire un drame, y attacher de nombreux rebondissements, créer un lien avec ses personnages. Et tout autant que ces shows TV dont elle démonte les mécanismes, la série se montre redoutablement efficace et addictive.


Mais si UnREAL a un cadre bien précis, elle poursuit plusieurs sujets. Cette première saison déborde en effet très vite de son genre pour devenir un vrai drame humain, aussi malsain qu'attachant. Car le véritable sujet de saison c'est Rachel Goldberg. Une anti-héroïne complexe, remarquablement interprétée par Shiri Appleby. Auto proclamée féministe dans le pilote, toujours sur la brèche et ne pouvant lutter contre son addiction à un travail qui la révulse, elle n'est à l'aise que dans les relations de pouvoir et de manipulation. On n'est pas si loin d'un Walter White féminin.

Le season finale, qui se concentre sur la relation cannibale entre Rachel et Quinn (autre fantastique personnage féminin) ouvre d'intéressantes perspectives pour la suite. On a hâte.



A.

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J'ai bouffé la saison en moins de 48 heures. On peut en déduire que j'ai aimé.

Shiri Whateverhernameis est une actrice incroyable, le show repose à 70% minimum sur ses petites épaules.

 

 

Final un peu en-dessous de mes attentes, cela dit. L'échange de "I love you" entre Rachel et Quinn n'était pas nécessaire, et toute la saison a été parsemée de machins comme ça un peu trop 1er degré, un peu vulgaires, dont la série n'a pas du tout besoin pour susciter l'intérêt.

 

  • Like 3
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Pour l'instant j'en suis au 3 premiers épisodes et je dois dire que je ne suis pas d'un enthousiasme débordant. Je trouve ça assez...attendu, finalement. On brasse pas mal de clichés, c'est un peu cousu de fil blanc, faussement surprenant. L'intrigue sentimentale est naze (pour le moment) et le personnage de Quinn est exaspérant au possible (cette voix de poissonnière...), too much. Une caricature là où j’imaginais un truc plus subtile. Leur façon de manipuler les candidates est censée être fine mais c'est fait avec des gros sabots et ces nanas, qui ne sont pas si stupides, se font avoir...mouais. Le plus gros reste l'histoire avec la mort du père de Anna: on frise le ridicule (la scène à l'enterrement).

 

En tout cas, ça fait plaisir de retrouver Shiri qui a là l'occasion de se faire remarquer à nouveau. C'est le personnage le plus intéressant de la série, et la scène chez ses parents est le moment le plus intéressant jusqu'ici.

 

Je vais poursuivre la saison: on est pas à l'abri d'une tournure surprenante.

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  • 1 mois après...

J'ai adoré cette première saison.
Les personnages de Quinn, Rachel (et dans une moindre mesure Adam) portent la série à bras levés. C'est très intéressant de suivre tous les stratagèmes mis en placent par les producteurs pour obtenir ce qu'ils veulent de leurs candidates, cet univers est complétement malsain mais tellement prenant.
Le personnage de Rachel est à la fois complétement perturbé, paradoxale et parfois monstrueux mais également très attachant, difficile de ne pas l'aimer.

Curieux ceci dit de voir ce qu'ils vont pondre pour la saison 2, j'ai peur qu'on ait fait le tour du sujet de la tv réalité et que ça ne se concentre trop sur les problèmes psychologiques de Rachel. A voir.

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  • 7 mois après...
  • 3 semaines après...

J'avais peur que ça retombe comme un soufflé avec cette nouvelle saison, mais le 2x01 est en faite très bon et m'a pas déçu ! Ils n'oublient pas la saison 1, c'est bien une suite avec bien évidemment le recommencement de Everlasting, son lot de surprises, ses d'intrigues et surtout toujours sur le même ton.

 

 

La série est renouvelée pour une saison 3.

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