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Marina And The Diamonds - Froot


Mickey'

Froot  

85 membres ont voté

  1. 1. Alors, ce fruit ?

    • Goûteux à souhait, c'est succulent: Marina est la reine de la commensalité, un vrai cordon bleu.
      55
    • C'est parfait pour le dessert, mais j'en ferais pas tout un plat.
      17
    • J'aurais préféré manger un yaourt, je suis un peu laissé sur ma faim.
      9
    • Qu'elle arrête la cuisine, ça ne lui réussit pas.
      0
    • J'ai fait une indigestion. Un peu pourri son fruit.
      2
  2. 2. Votre/Vos titre(s) préféré(s) ?

    • Happy
      42
    • Froot
      60
    • I'm a Ruin
      43
    • Blue
      45
    • Forget
      34
    • Gold
      10
    • Can't Pin Me Down
      25
    • Solitaire
      26
    • Better Than That
      33
    • Weeds
      18
    • Savages
      63
    • Immortal
      31
  3. 3. Votre album préféré ?

    • The Familly Jewels
      19
    • Electra Heart
      21
    • Froot.
      43


Messages recommandés

Je suis déçu... Peut-être que j'en attendais trop.

 

Sa voix est comme toujours magnifique, les textes très bons et les mélodies également.

Mais le tout se ressemble pour au final devenir un brin soporifique.

 

Froot, Savages et Immortal sont trois bons morceaux cependant.

 

Je reste fan de son premier album. Mais celui-ci est pour moi très en-dessous.

  • Like 3
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  • 2 semaines après...

Marina confirme avec FROOT qu'elle est une valeur sûre et me rappelle pourquoi je la vénère.

 

Froot n'a peut-être pas la folie et la fraicheur de The Family Jewels ou encore l'immédiateté des productions percutantes d'Electra Heart, mais il apporte indéniablement sa pierre à l'édifice Marina. Là où elle débarquait avec son premier album, se cherchait avec le second, elle semble avoir trouvé sa voie avec ce nouvel opus qui, par bien des aspects, me parait plus mature, tout en perpétuant l'identité que Marina a imposée depuis le début de sa carrière.

 

Le plaisir que Marina a pris à concevoir cet album est communicatif : je le ressens à chaque écoute, dans tout. Que ce soit au niveau de la voix, des textes, du travail de production, tout est simplement excellent et sent vraiment l'envie de proposer quelque chose d'abouti, de cohérent, et de solide. Le tout fonctionne tellement bien ensemble qu'en écoutant n'importe quel morceau de l'album, je me surprends souvent à les enchainer voire à me retaper une écoute complète.

 

Mes gros, gros coups de cœur sont : I'm A Ruin, Froot, Can't Pin Me Down, Immortal, Better Than That, Blue et Savages. Mais vraiment, il n'y a RIEN à jeter sur cet album. :throb:

  • Like 5
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Je crois que sur le long terme FROOT aura ma préférence face à ses deux premiers albums!

Je suis d'accord avec toi BLKA, il n'a pas la folie et la créativité de The Family Jewels, ni l'immédiateté des productions percutantes d'Electra Heart. Mais justement, si pour certains membres cela donne un album plus fade, pour moi FROOT est un album plus "équilibré" que ses prédécesseurs. Il ne reproduit pas les défauts que j'attribue à ces derniers à savoir une utilisation trop en force de sa voix pour le premier et des productions trop lourdes pour le second.

Ici, nous avons un album plus mature avec la pâte Marina toujours bien présente et des productions percutantes, moins lourdes que sur Electra Heart.

 

Bref, je stan complètement pour Marina et son FROOT ! :crazylove:

 

Sinon j'aime vraiment toutes les pistes avec une préférence pour Savages, vraiment parfaite :crazylove: et j'ai tendance parfois à zapper Gold que je trouve un peu trop lisse et monotone.

 

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  • 2 semaines après...

"Sometimes I think I'm not that strong, but there's a force that carries me on."



Cette phrase semble résumer à la perfection ce dernier projet de Marina. Après le dantesque The Familly Jewels qui soulignait l'ambition de Marina, et le facétieux Electra Heart, virage pop qui aurait dû être celui de la consécration, Marina semble mettre un point final à sa quête démesurée de célébrité et de richesse avec Froot.


Froot est un album pour le moins protéiforme: entre mélancolie et rage de vivre, entre up-tempos pop-rock vindicatifs ou hédonistes et ballades introspectives, Marina achève sa lutte avec des démons intérieurs, son désir de reconnaissance, pour atteindre ce qu'elle répète le plus dans cet album, être libre.



"All the sadness inside of me melted away like I was free."




D'emblée, l'album s'ouvre de façon surprenante sur la ballade Happy. Incompris pour certain, le choix de faire de Happy l'openning track de l'album prend peu à peu tout sens au fil des écoutes.


Contextualisons: après le flop d'EH, il semblerait que Marina ait, pour le moins, broyé du noir. Solitaire illustre cet abandon total à la mélancolie: "Don't wanna talk anymore, I'm obsessed with silence". Sur une instru très simpliste, qui pourrait paraître fade, Marina se livre sur cette solitude nécessaire pour "repair myself". Mais Marina reste Marina, et n'oublie pas de livrer son regard sur la violence du show-business: "they called me cursed". Et oui, pour être célèbre, Marina a vendu son âme à Dr. Luke, le producteur des tubes des 15 dernières années, mais la sauce n'a pas pris.


Car pour Marina, la célébrité aurait été le moyen de marquer au fer rouge sa présence sur terre, de se rendre immortelle, comme elle le chante à la perfection, sur le très épuré Immortal. Mais cette immortalité n'aurait pas de sens finalement sans quelqu'un d'autre avec qui la partager: l'album se conclue sur ces paroles, "Keep Me Alive", car "the only thing that doesn't die is love". Marina s'est finalement trompée, son envie furieuse de célébrité pour l'immortalité l'a menée à sa propre perte ; le bonheur est ailleurs.


Et c'est justement le sobre et sombre Happy qui illustre ce bonheur retrouvé. Chantée à la perfetion, riche d'harmonies vocales, Happy annonce en réalité la couleur de l'album, sa place dans le parcours de Marina. Après le désespoir, le bonheur était finalement en elle, "I found what I've been looking for in myself". Débarrassée de ses vieux démons, de sa mégalomanie, Marina peut tourner la page et s'ouvrir à d'autres horizons, plus bienveillants.



"Ain't no time to regret."



En effet, Marina retrace, au sein de quelques pistes, cette évolution parcourue depuis EH.


Forget, qui peut être agaçant aux premières écoutes dû à son aspect répétitif, se révèle être en réalité un point fort de l'album. Marina livre, sur un rythme rock plus qu'endiablé, une fureur de vivre, d'oublier ce passé douloureux pour être enfin libre: "I'm gonna leave the past behind, I've had enough, I'm breaking free". Forget se présente comme une véritable catharsis, l'expiation de toute une souffrance que livre Marina avec une fureur vocale et musicale qui lui est propre. Oublier la douleur pour avancer: "cause in the end, the road is long".


Le décontenancé Gold désarçonne: rédhibitoire aux premières écoutes, il dévoile au fur et à mesure tout son charme ; avec une instrumentale digne des meilleurs jeux-vidéos (c'est un compliment), Marina se débarrasse de sa hantise qu'on lui connait depuis Oh No ! , celle de l'argent: "I don't even want your gold". Et ce, car elle est tout simplement "free" comme elle s'amuse à l'entonner à la fin de la chanson.


Marina n'oublie pas pour autant de régler ses comptes ; appuyée de sonorités rock 70's, Better Than That se présente comme une attaque grinçante, vis-à-vis d'une personne que l'on nommera, pour respecter son anonymat, Ellie G. . Pas de manichéisme bêta pour autant, Marina reconnaît ses fautes, sa jalousie (I've no right to be mad) face à celle celle qu'elle nomme "the cat who got the cream", tout en n'oubliant pas de la tacler de façon sarcastique: " I guess that's just what humans do".


Cette déception en amitié n'est finalement qu'un exemple sur ces humains, car Savages semble démontrer un mal qui ronge tout homme: "Underneath it all, we're all savages". Sur cette piste qui restera probablement comme l'une des meilleures de sa carrière, Marina chante son dernier démon, très pessimiste: une nature humaine profondément cruelle, "I'm not affraid of God, I'm affraid of Man". Le paradoxe réside entre la mélodie entrainante, percutante, rock, et le texte empli de désarroi, de désenchantement. Marina dépasse les habituelles satires chantées des précédemment albums pour dresser un constat apeurant de l'homme, sans tomber dans la niaiserie qui entoure habituellement ce genre de chansons.


Enfin, I'm a ruin clôt dans la douleur un autre démon, un amour devenu impossible ; sur une mélodie et une instrumentale pop-rock retro rappellant celles d'Hypocrats, Marina affirme son désir de liberté, d'aimer un autre, quitte à faire souffrir autrui, car ainsi va la vie: "I wanna love again [...] I wanna be free".



"I don't wanna feel blue anymore."



Goûter à la liberté semble finalement être la clé de voûte de Froot. Et cette liberté retrouvée se goûte dans l'amour.


La piste éponyme de l'album est peut-être celle qui illustre mieux ce désir hédoniste: cette piste de pure pop, à la ligne mélodique riche, à la production léchée, surprend autant qu'elle plait. Croquer la vie à pleine dent, tel est ce qu'entreprend Marina : "Living la dolce vita, I'm in love".


Marina révèle même un côté assez revanchard dans ce goût retrouvé à la vie: le mid Can't pin me down est celui où Marina affirme son côté insaisissable, "I'm never gonna give you anything that you except, you think I'm like the others". Un brin bitchy, Marina explore d'autres facettes de son personnage, se réinventant sans cesse depuis son premier album.


Cette facette bitchy se retrouve dans Weeds, où Marina renoue avec un univers onirique digne de Mowgli's Road ou Hermit The Frog, sur une mélodie moins roccambolesque, certes. Pour combler sa solitude qu'elle chantait auparavant, une solution: "sex is a way to feel a little bit less lonely".


Enfin, Blue se présente comme l'hymne de l'album, la parfaite synthèse de ces 3 différentes facettes: mélancolie, démons, hédonisme. Pépite pop à la prod rythmée, à la voix parfaitement maitrisée, et aux paroles mordantes: un hymne à la liberté, appuyé d'un refrain qui nous transporte loin du noir qu'elle broyait. Comme elle le dit elle-même, "one more time", on ne cesse d'en redemander.



"I can hear my freedom calling me."



Ainsi, Marina parachève avec ce troisième album cette quête de célébrité entamée dès le premier album ; purgée de ses démons, ayant vaincu la mélancolie, Marina chante le plaisir pris à la liberté retrouvée et vécue, le tout dans un ensemble extrêmement bien produit, mélodieux et bien chanté.


S'il n'a peut-être pas le brin de folie de The Familly Jewels, ou l’efficacité pop de Electra Heart, Froot ajoute sa pierre à l'édifice musicale que Marine cherche à construire.


Pari gagné donc.




17 / 20



 



Happy 17 / 20


Froot 17 / 20


I'm a ruin 16 / 20


Blue 20 / 20


Forget 19 / 20


Gold 15 / 20


Can't Pin Me Down 16 / 20


Solitaire 12 / 20


Better Than That 18 / 20


Weeds 18 / 20


Savages 19 / 20


Immortal 16 / 20



 


  • Like 9
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  • 2 semaines après...

Après quelques écoutes, je trouve ce troisième album très bon ! Je suis content que Marina se soit un peu éloigné de la "facilité" d'Electra Heart qui avait été une petite déception pour moi malgré quelques pistes excellentes.

 

Mes gros coups de coeur sont Savages & Forget, ensuite viennent Can't Pin Me Down, Happy, Blue & Froot. Il n'y a rien à jeter dans ce FROOT, les pistes qui me font le moins d'effet sont I'm A Ruin, Weeds et Gold.

  • Like 1
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L'album est meilleur que ce à quoi je m'attendais. Forget et Savages sont addictives, I'm A Ruin saisissante. J'aime également beaucoup Can't Pin Me Down, Froot, et Immortal qui s'enchaîne parfaitement avec Savages. Gold et Solitaire sont les deux bof de l'album en ce qui me concerne.

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Je viens d'écouter l'album, je le trouve vraiment magnifique. :throb:

 

Je suis pas d'humeur à faire une monstre argumentation comme Mickey donc ^^' :

 

 

Happy - 19/20

Froot - 18/20

I'm a Ruin - 18/20

Blue - 19/20

Forget - 18/20

Gold - 12/20

Can't Pin Me Down - 16/20

Solitaire - 16/20

Better Than That - 16/20

Weeds - 18/20

Savages - 20/20

Immortal - 17/20

17.25/20

  • Like 1
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Je suis le seul à penser que Happy est une chanson religieuse ? J'ai vraiment l'impression qu'elle y parle de Dieu, ou du moins d'une spiritualité récemment découverte.

J'y ai pensé ("but I believe in divinity" qui est assez explicite) mais d'un autre côté, j'ai l'impression qu'elle parle aussi du pouvoir de la musique, de comment ça l'a sauvée ("I sang a hymn to bring me peace/And then it came, a melody").

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