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Music Industry, an infinite Journey - Bye Bye Sales, Hello Subscription


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Quand vous parlez d'une suppression d'Itunes, il s'agit du store uniquement ou de toute l'application ?

Si c'est le second cas de figure, que vont devenir les fichiers mp3 que les usagers possèdent sur leur bibliothèque ?

Il n'y a aucune suppression de quoi que ce soit prévue pour le moment, personne n'en a officiellement parlé, ça a même été démenti.

 

Et puis si jamais "disparition" il y a, iTunes sera sans doute progressivement fondu dans Apple Music.

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Il n'y a aucune suppression de quoi que ce soit prévue pour le moment, personne n'en a officiellement parlé, ça a même été démenti.

 

Le boss d'Apple a dit que la fermeture d'iTunes était inévitable du fait de la baisse des ventes. Ce qui a été démenti c'est la fermeture "sur le court terme" :

http://www.bbc.com/news/entertainment-arts-43515185

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Changement de règles en France:

 

Tops et certifications : la valeur comme nouveau dénominateur commun

À compter de ce vendredi 27 avril, les classements officiels et les certifications communiqués par le Syndicat National de l’Edition Phonographique (SNEP) évoluent, pour ne prendre en compte que les seules écoutes en streaming issues de la consommation premium.

Alors que les consommateurs payants, directement abonnés à un service de streaming, sont désormais majoritaires au sein des utilisateurs du streaming en France, cette évolution traduit le dynamisme de l’abonnement, qui représentait 83% des revenus du streaming et 35% des revenus du marché français de la musique enregistrée en 2017.

C’est dans ce contexte que les professionnels du secteur ont souhaité recentrer les classements (Tops Albums et Singles) sur la véritable source de valeur générée par la consommation de musique, mettant ainsi en avant cette valeur comme dénominateur commun à tous les modes de consommation, qu’ils soient physiques ou numériques, comme l’ont déjà fait plusieurs pays européens (Allemagne et Italie notamment).

S’agissant des certifications singles et albums délivrées par le SNEP, cette nouvelle règle s’accompagne par ailleurs d’un réajustement à la hausse de +50% des seuils des seules certifications singles pour s’adapter à la nouvelle dynamique du marché. Les règles d’éligibilité aux certifications Albums ne sont pas modifiées.

Les nouveaux seuils des certifications Singles sont les suivants :

- OR : 15 millions d’équivalents streams (au lieu de 10M)

- PLATINE : 30 millions d’équivalents streams (au lieu de 20M)

- DIAMANT : 50 millions d’équivalents streams (au lieu de 35M)

Le système de conversion entre la consommation en téléchargement à l’acte et la consommation de streaming demeure, à ce stade, inchangé.

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Bref topo du rapport IFPI pour 2017:

 

1) + 8,3% à 17,3 milliards pour le marché mondial, plus forte hausse depuis le début de leurs rapports en 1997.

 

2) Explosion des marchés "piratés" historique: la China déjà #10 mondial avec +35% en 1 an. L'Inde, la Russie, le Brésil et le Mexique suivent le même chemin.

 

3) Les streams rapportent désormais 50% de plus (6,6 milliards) que les ventes digitales à leur plus haut historique (en incluant les ventes d'albums, téléchargements singles et ringtones).

 

Tous les chiffres.

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Je profite de ce changement de règles pour poser une question, suite à l'article qui a été posté par Pure Charts. Comment s'organisait cette fameuse triche dont il est question ? Qui en a profité et comment ? Merci d'éclairer ma lanterne !

La plupart des profiteurs en France sont les rappeurs qui se cherchent un public, et ce avec de moins en moins de discrétion. A une époque c'était des singles qui pouvaient rester très longtemps en haut des classements, mais bon à ce stade c'était difficile de savoir si c'était de la triche ou pas. Mais de plus en plus ce sont des albums entier qui ont commencé à truster le top 20 du Top Deezer France !!!

Des albums de gens dont personnellement je n'avais jamais entendu parler auparavant. Et les seuls qui les connaissaient autour de moi sont bien sur les gros amateurs du rap français.

Et voir des albums sans aucun impact et de qualité douteuse obtenir des certifs, la triche était cramé.

 

Sur Spotify je ne sais pas si c'est pareil, mais j'ai tendence à éviter les tops France à cause de ce genre de pratique.

 

 

En fait les artistes ou les labels paient des services qui se chargent de payer des entreprises qui font tourner des albums entiers en boucle pour créer des streams. C'est quand même différent pour les vues Youtubes car celles ci nécessitent de changer d'IP.

Bref ce n'était pas compliqué à comprendre que ces entreprises véreuses n'allaient pas se fatiguer à dépenser pour un abonnement. C'est pour cela que la fin de la prise en compte du streaming gratuit est une très bonne chose.

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suite à l'article qui a été posté par Pure Charts.

Venant d'un site qui choisit volontairement d'omettre le streaming dans ses classements.

 

Tu m'étonnes que leur article soit "à charge" lol.

 

Surtout que le communiqué de presse n'a strictement aucun rapport avec le début de leur article...

Alors que les consommateurs payants, directement abonnés à un service de streaming, sont désormais majoritaires au sein des utilisateurs du streaming en France, cette évolution traduit le dynamisme de l’abonnement, qui représentait 83% des revenus du streaming et 35% des revenus du marché français de la musique enregistrée en 2017.

 

C’est dans ce contexte que les professionnels du secteur ont souhaité recentrer les classements (Tops Albums et Singles) sur la véritable source de valeur générée par la consommation de musique, mettant ainsi en avant cette valeur comme dénominateur commun à tous les modes de consommation, qu’ils soient physiques ou numériques, comme l’ont déjà fait plusieurs pays européens (Allemagne et Italie notamment).

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Merci pour vos réponses !

Triste d'en être arrivé à un système qui partage les pires tares des réseaux sociaux (achat de followers, etc.) - je pense que cette nouvelle prise en compte du streaming payant est une bonne chose. Moi-même étant un fanatique du support physique, je suis complètement accro à Spotify et achète beaucoup moins d'albums qu'avant. Manque plus qu'à trouver un véritable système qui rémunérera mieux les artistes.

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Le plus juste aurait été de tout de même compter les écoutes financées par la pub, mais avec un quotient moins important. Si elles sont proposées à l'écoute "gratuitement", c'est que c'est légal, et ça devrait aussi être pris en compte. Mais c'est déjà une amélioration.

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Elle a classé plusieurs top depuis décembre dans le top téléchargement/physique (numero 1 du top, 4 titres dans le top 10 etc.) en cumul 20.000 ex de single et rien de rien dans le top single SNEP, pas un classement.

Un peu honteux.

Et avec les 20.000 supports de Rolling Stone qui sort cest pareil, elle sera numéro 1 en physique et téléchargement mais non classée dans le top SNEP (ou juste grâce aux téléchargements)

 

Puis un titre téléchargé a 1.99 euros équivaut à 150 streams ok, mais a quoi équivaudrait du coup un single physique vendu en général 10 fois plus cher qu un téléchargement (entre 11 et 15 euros)

 

Bref, le SNEP a encore du travail pour un top représentatif de tout les modes de conso.

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