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Music Industry, an infinite Journey - Bye Bye Sales, Hello Subscription


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Il y a 1 heure, bryce4382 a dit :

pourquoi cette différence de traitement ?

vous pensez que ça joue sur les tops ?

 

Parce qu'il n'y a pas encore de consensus dans les autres pays du monde concernant les vues YouTube.

 

Aux USA/Canada, Billboard prend en compte TOUTES les vues YouTube (y compris les vidéos "amateur" avec un bébé qui pleure dans une bagnole sur du Christina Aguilera) alors qu'au Royaume-Uni, ils prennent en compte uniquement les vues venant de comptes YouTube "officiels".

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  • 1 mois après...

Les seuils de certifications pour les singles vont changer en Italie pour 2022. Désormais ce sera 50K pour le disque d'or (contre 35K actuellement), 100K pour le platine (contre 70K actuellement), etc...

 

Les seuils restant inchangés pour les albums. 25K pour l'or, 50K pour le platine, etc...

 

Nouvelle règle également pour relancer le marché physique et contrer la course aux certifications en ajoutant des titres au compte gouttes juste en streaming. L'édition vendue en physique doit être la même que celle présente en streaming pour compter.

 

Article ici https://www.rollingstone.it/musica/news-musica/nel-2022-cambieranno-le-regole-delle-classifiche-musicali/605046/#Part2

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  • 3 semaines après...

Les fans des BTS et Nicki Minaj sont en PLS sur les réseaux sociaux.

 

Billboard a enfin introduit une nouvelle règle pour le calcul des points du Hot 100 et Hot Digital Songs pour contrer les achats en masse de 150 versions du même titre par un même acheteur.

À compter de cette semaine, même si un acheteur télécharge légalement plusieurs versions d'un titre (version originale, instrumentale, remix, featurings, ... Etc) 1 seule vente sera comptabilisée.

 

 

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  • 1 mois après...

@AleatoireMerci l'extension Bypass Paywalls.

 



EXCLUSIF. Bertrand Burgalat, président du syndicat national de l’édition phonographique (Snep), nous annonce une évolution des règles après que le rappeur Vald a pointé du doigt, vendredi, les chiffres de ventes de son nouvel album.

 

 

Imbroglio monstre vendredi soir autour du top 10 des ventes d’albums, délivré par le Snep (syndicat national de l’édition phonographique). Livré en retard (en fin de journée, contre le début d’après-midi d’ordinaire), le classement officialisera finalement le rappeur Vald comme le numéro un avec son album « V », réalisant le meilleur démarrage de l’année et de sa carrière : 74 093 ventes en physique et en équivalent streaming. Fin du suspense et d’une après-midi de tensions et de pressions sur fonds d’insultes et noms fleuris sur les réseaux sociaux.

Vald savait qu’avec près de 40 000 précommandes de son album, il serait probablement premier des ventes. Mais ne voyant toujours rien sortir à 16h46, il se fend d’un premier tweet : « Bah alors Snep pourquoi mes chiffres ne sortent pas ? » Puis à 17h30, il lance le hashtag #libérezleschiffreduV. Un hashtag repris par Pascal Nègre, l’ancien patron d’Universal, proche de l’artiste : « Il est temps que les tops qui reflètent les meilleures ventes de musique en France soient gérées par le CNM (Centre national de la musique) et sortent du cartel des majors. »

 

Que s’est-il passé ? Le chiffre stratosphérique de Vald est soupçonné d’être gonflé, et le syndicat mène son enquête. Entre-temps, Vald accuse carrément le Snep d’incompétence et parle de pressions : « Vous n’en avez pas marre de subir des pressions d’Universal Music ? » En exclusivité, Bertrand Burgalat, le patron du Snep, nous raconte les dessous de cette histoire.

 

Que s’est-il passé vendredi au sujet des chiffres de l’album du rappeur Vald ?

BERTRAND BURGALAT. Tous les vendredis, il y a des querelles statistiques autour du Top, des gens qui rouspètent car les chiffres sont des enjeux très forts pour certains acteurs et les artistes. Mais le Snep a édité des règles bien précises de comptage qui doivent être appliquées à tout le monde de la même façon.

Ces règles, elles n’évoluent pas pour avantager l’un ou l’autre. Il y a des réunions régulières entre majors et indépendants pour adapter ces règles aux changements d’usages et spécialement pour l’e-commerce qui a, ces derniers mois, pris une place très conséquente dans les volumes de ventes.

 

C’est-à-dire ?

 

Ce monde de l’e-commerce est sujet régulièrement à des innovations marketing parfois contestables. Évidemment, nous n’avons rien contre Vald. Au cours de la semaine, nous avons été prévenus que le comptage, par la société qui gère-le e-commerce de son album, n’avait pas respecté les règles. Une bonne partie des ventes physiques étaient réalisées dans un box réunissant 5 versions CD du même album, et il a été demandé de faire un comptage manuel de chaque disque, ce qui est contraire à nos règles. Nous avons donc eu des doutes légitimes sur ces chiffres. Si nous n’avions pas eu ces doutes, c’est la légitimité même de notre travail qui serait en jeu.

 

Qu’avez-vous choisi de faire ?

 

Normalement nous ne devions pas éditer ce Top en l’état par équité pour l’ensemble des acteurs du marché. Nous avons étudié la situation et, dans tous les cas, Vald restait numéro 1 du Top, et le Top 10 était inchangé, le Snep a donc décidé de publier le classement. Cet épisode est symptomatique d’une industrie de la musique où chacun essaie de détourner les règles de comptage à son avantage, notamment avec des méthodes marketing pour vendre le plus d’albums possible.

C’est très technique. Cela n’a rien à voir avec Vald, c’est un artiste doué que j’admire et je suis très heureux qu’il réussisse, il n’y a aucune bataille contre lui. Ni d’ailleurs de bataille des majors contre les labels indépendants, c’est une histoire romanesque qui n’existe pas.

 

Comment travaillez-vous sur ces classements ?

 

Nous sommes très vigilants à ce qu’il n’y ait pas de dévoiement du système. Le Snep est un syndicat centenaire qui rassemble les majors mais aussi la grande majorité des indépendants français. Quand je vois que Pascal Nègre parle de nous en nous qualifiant de cartel de majors, cela me fait beaucoup rire venant de sa part (Pascal Nègre, a été président-directeur général d’Universal Music France et membre du Snep de 1998 à 2016). C’est dommage, car il essaie de régler des comptes personnels en instrumentalisant Vald dans cette affaire. Ce n’est pas très sport, car on fait un travail de dingue. Et l’on traite de la même façon toutes les structures.

Je rappelle, à titre personnel, que je suis à la tête d’un label totalement indépendant (Tricatel), je ne travaille avec aucune major, ma présidence au Snep est bénévole, on fait très attention à aller plus loin que l’intérêt immédiat des uns ou des autres, on ne change pas les règles en fonction du bénéficiaire.Me faire traiter de suppôt des majors par Pascal Nègre, c’est quand même un comble.

 

Envisagez-vous des évolutions dans le comptage ?

 

Oui, dès cette semaine pour plus de fluidité dans ce comptage, on va se réunir à nouveau pour optimiser toujours et encore ces règles et les rendre, autant qu’on pourra, les plus proches de la réalité des ventes. Si nous le faisons, c’est pour les producteurs, mais aussi et surtout pour les artistes. Chaque fois que le Snep s’est aperçu d’un détournement de règles, chez Universal, chez Warner ou chez n’importe quel indépendant, l’acteur en question a dû déduire du comptage du Top les ventes concernées.

 

Nous ne reviendrons pas sur les chiffres de Vald de la première semaine mais nous allons revoir les règles de ces comptages de précommandes pour plus de fluidité. Cela ne sera pas rétroactif mais cela devra désormais s’appliquer à tout le monde de la même façon. Il faut arriver à quelque chose de plus juste.

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  • 4 semaines après...
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