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Music Industry, an infinite Journey - Bye Bye Sales, Hello Subscription


Messages recommandés

Moi qui rêvait que mon bébé allait revenir et slay les charts avec un autre ALBUM à 8 millions dans le monde.

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Plus sérieusement, excellente idée de topic et magnifique boulot. Je ne sais pas si tu as recu le mp que je t'ai envoyé. J'ai tout lu dans le metro et j'ai dévoré chaque ligne. Sur le passage 80's, je m'y connaissais plus ou moins mais le lien que tu fais entre toutes les époques est fabuleux. Bravo, je viendrais poser les questions plus tard en revanche!

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J'ai retouché quelques paragraphes. Dans les heures à venir j'ajouterais la partie sur ce que sera l'industrie en 2020, répondant ainsi à plusieurs des questions posées.

 

Aux messages qui n'auront pas de réponses dans la section à venir j'y répondrais juste après.

 

Merci pour les messages très positifs :)

 

 

T'es sûr que c'est Midnight Memories l'album le plus vendu de 2013 ?

 

IFPI Global top selling albums of 2013

 

1 One Direction Midnight Memories 4.0
2 Eminem The Marshall Mathers LP2 3.8
3 Justin Timberlake The 20/20 Experience 3.6
4 Bruno Mars Unorthodox Jukebox 3.2
5 Daft Punk Random Access Memories 3.2
6 Katy Perry Prism 2.8
7 Michael Bublé To Be Loved 2.4
8 Imagine Dragons Night Visions 2.4
9 Lady Gaga Artpop 2.3
10 Beyoncé Beyoncé 2.3

 

@Steevy, je n'ai rien reçu !

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J'ai retouché quelques paragraphes. Dans les heures à venir j'ajouterais la partie sur ce que sera l'industrie en 2020, répondant ainsi à plusieurs des questions posées.

 

Aux messages qui n'auront pas de réponses dans la section à venir j'y répondrais juste après.

 

Merci pour les messages très positifs :)

 

 

 

IFPI Global top selling albums of 2013

 

1 One Direction Midnight Memories 4.0

2 Eminem The Marshall Mathers LP2 3.8

3 Justin Timberlake The 20/20 Experience 3.6

4 Bruno Mars Unorthodox Jukebox 3.2

5 Daft Punk Random Access Memories 3.2

6 Katy Perry Prism 2.8

7 Michael Bublé To Be Loved 2.4

8 Imagine Dragons Night Visions 2.4

9 Lady Gaga Artpop 2.3

10 Beyoncé Beyoncé 2.3

 

@Steevy, je n'ai rien reçu !

 

Okay, je le renvois mais les ventes de Gaga, ce sont les réelles ou les mises en places? qu'est ce qui est compté?

Pareil pour Perry, elle avait déjà passé les 2.8 millions en 2013?

Je le pensais à peine aux 3 millions en ce moment.

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Okay, je le renvois mais les ventes de Gaga, ce sont les réelles ou les mises en places? qu'est ce qui est compté?

Pareil pour Perry, elle avait déjà passé les 2.8 millions en 2013?

Je le pensais à peine aux 3 millions en ce moment.

apparemment contrairement à ce que tout le monde pense Lady Gaga a vendu en 2013 2.3 millions de ARTPOP et serait donc a plus de 2.5 aujourd'hui, tout comme Katy Perry

Toutes ces histoires de mises en places sont fausses car effectivement les charts n’arrivent pas à ces chiffres mais ceux-ci ne prennent pas en compte tout les pays du monde ni les pré-ventes.

Par exemple, pour ARTPOP qui a eu BEAUCOUP de pré-ventes (on ne connait pas le chiffre exacte) n'arrive qu'à 1.85 millions environ aujourd'hui dans les charts mais les ventes sont plus élevés du coup...

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Le classement est sur les mises en place comme toujours dans les classements de l'IFPI. A terme c'est ce qui importe. Il faut juste garder à l'esprit cet élément pour savoir qu'un album comme celui de Lady Gaga est toujours vraisemblablement au même chiffre, que les sorties de fin d'année vendent au début de l'année suivante les stocks du Noël précédent.

 

@Mistaken, c'est fait !

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Bravo MJDangerous, j'ai, moi aussi, beaucoup apprécié ce topic. J'imagine même pas ce que ça été de le créer et de rechercher toutes les infos, bravo !

 

J'ai deux questions. La première : à la fin du sujet on peut voir les équivalents de téléchargements pour certains titres sur Spotify. J'ai été vraiment étonné de voir que les chiffres étaient assez hauts. Est-ce que, avec encore plus d'abonnés à ce genre de sites de streaming, les équivalents de téléchargements pourraient égaler, voire même dépasser, les téléchargements des singles que nous avons présentement ?

 

La deuxième : à cause du streaming, est-ce que le concept d'album pourrait être porté à disparaître ?

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Est il envisageable que l’accès au streaming et donc a la musique soit dans un future plus ou moins proche purement et simplement gratuit pour le consommateur? les artistes et medias toucheraient de l'argent sur le placement de pubs sur les pages des sites ou des plate-formes de steaming, sur le placement de produits dans les clips, la vente de produits dérivés et les tournées?

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Le topo sur le futur de l'industrie ajouté en première page :)

 

 

Music Industry - 2020, is there anybody out there?

Downloads vs Streamings, the War is Open
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Vu que nous sommes désormais dans l'ère qui nous concerne tous, la plupart d'entre vous savent déjà les différences entre les téléchargements et le streaming. Au delà de répéter des éléments de sens commun, nous allons donc étudier les conséquences que vont emmener ces différences.

Mais avant de mettre en avant ces différences, regardons tout d'abord celles apportées par les téléchargements. Historiquement, on a toujours été exposé à un nombre restreint de musiques. Il était donc normal d'acheter également un nombre restreint d'albums et de singles. Internet a détruit cette vérité, désormais nous sommes exposé à un nombre nettement plus grand de titres et d'artistes.

Ceci provoque beaucoup plus de curiosité et de découverte que dans le passé. L'homme n'a jamais autant écouté de musique que dans l'ère digital. Cette tendance devrait s'accentuer sachant que les 8-12 ans écoutent plus de 6 heures de musique par semaine, nettement plus qu'à l'époque des supports physiques. La culture moyenne est plus élevé, et il n'est pas étonnant de voir qu'en 2014 pour la première fois de l'histoire, les albums anciens devraient représenter plus de 50% du marché, devant les albums de moins de 18 mois.

Il est donc naturel de ne plus vouloir limiter ses achats à un nombre minime de sorties. C'était là toute l'incohérence des téléchargements: Une fenêtre sur le monde mais qui demande à payer pour chaque petit courant d'air que l'on veut laisser entrer. Le streaming résout cette anomalie.

Une autre différence majeure entre les deux est que malgré le fait que le téléchargement soit dématérialisé, il demande à ce qu'on ai toujours en notre possession une devise physique qui contient les titres. Chez un ami, on ne peut pas écouter sa playlist à moins de la copier à une ou plusieurs reprises. Chez ce même ami, on ouvre une page web et on a uniquement à taper un login / mot de passe pour accéder à tous les titres de sa plateforme de streaming.

N'y a t'il vraiment aucun avantage au téléchargement ? Si, il y en a notamment deux principaux. L'un est de posséder le titre sans nécessiter une connexion. On télécharge le titre puis on peut l'écouter où on veut. Comment écouter Spotify dans les transports ? En voiture ? En vacances à l'étranger ? La possession sur support des téléchargements est un point qui n'est pas résolu pour le moment par la solution du streaming.

L'autre avantage du téléchargement est de ne payer qu'une seule fois pour un morceau. Avec le streaming, même si lors d'un mois on écoute aucun titre nouveau par rapport au mois précédent, voir aucun titre du tout, on paye malgré tout la mensualité.


Streaming Constraints - Facing The Wall
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Avec ces limites, le streaming peut-il malgré tout compenser l'absence des ventes dans le futur ? On a vu que le marché était monté jusqu'à 37 milliards, le milliard atteint par le streaming en 2013 est donc encore très loin du compte.

Le streaming dépend d'une connexion et le public écoute énormément la musique en mouvement. Ces deux faits font que le streaming est foncièrement dépendant de la propagation des smartphones.

Avec un coût de $10 / mois et 75% des revenus allant à l'industrie musicale (le restant à la plateforme), il faudrait alors 410 millions d'utilisateurs payants pour compenser le marché de l'an 2000. Le hic, fin 2012 la pénétration de Smartphone n'était que de 13% parmi l'ensemble des mobiles dans le monde, représentant 770 millions d'écouteurs potentiels. Inutile de dire qu'espérer que plus de 40% des utilisateurs de smartphone s'inscrivent aux plateformes de streaming est utopique.

Qui plus est, les 600 millions de consommateurs de musique au début des années 2000 dépensaient en moyenne $64 par an dans ces achats. Sur iTunes, chaque utilisateur dépense $48 par an. Au fil des époques et des formats, ces chiffres sont toujours resté approximativement stable. Comment alors espérer que les utilisateurs de streaming dépensent $120 par an ? Investir dans une plateforme de streaming revient 2 fois plus chère aux consommateurs de musique, à une époque où l'ère digital l'a largement dévaluée.


By 2020? Keep The Faith, Future is Bright
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Un CD qui disparaît, des streamings qui ne seront jamais au niveau, déprimant ? Non ! Ce n'est pas ce qu'il faut comprendre.

Oui, tout n'est pas en place pour retrouver les beaux jours dès demain. Mais qu'en sera t'il en 2020 ?

Comme vu ensemble, il nous faut estimer 2 valeurs pour connaitre le marché d'ici quelques années: Le nombre d'utilisateurs payants et le montant qu'ils seront prêt à payer. Le nombre d'utilisateurs est bornés par les smartphones, au nombre de 770 millions en 2012. C'est un premier point important et qui explique en quoi les streamings sont si prometteur, les smartphones explosent d'année en année. On estime qu'à fin 2016, ils seront 3 milliards en circulation dans le monde.

Si on prend l'exemple de la Chine, où les singles internationaux n'ont quasiment jamais rien vendus et les plus gros albums historiques n'ont pas atteint le demi million, il y a désormais 50 millions d'utilisateurs payants de services de téléchargements. Leurs mobiles sont assez rarement des smartphones, une fois cette limite disparue, les espoirs pour les plateformes de streaming sont immense.

Au sujet du prix, la moyenne de $64 est trompeuse. D'une part, le service n'est plus le même, au lieu d'acheter une poignée d'albums, on écoute sur une année des milliers de titre, la valeur du service est donc logiquement supérieure. D'autre part, ces $64 de dépenses est une moyenne. Dans les faits, il y a les consommateurs confirmés et les consommateurs ponctuels. Les premiers dépensent environ $380 par an en achat musicaux, le prix de $120 est donc on ne peut plus acceptable pour ces acheteurs.

Le chiffre de 28 millions d'utilisateurs payant a été dit plus tôt, c'est peu. Cependant, il faut prendre en compte les facteurs suivant:
- Le nombre de Smartphone va rapidement augmenter
- L'industrie de la musique n'a pas encore supporté le streaming, aucune promotion / investissement interne n'a été fait pour le moment
- L'industrie de la musique n'a même pas non plus ouvert ses catalogues entièrement
- Les géants du digital, type Facebook, iTunes, Youtube, qui ont au sens propre des milliards d'utilisateurs et une force de vente hors du commun, ne sont pas encore entrés dans la danse
- Les plateformes de streaming (Spotify, Deezer, Rhapsody etc) sont de très mauvaises qualités. Les chansons sont très mal triées, répétées plein de fois pour chaque album etc.
- Les plateformes ne proposent pas de mode offline

Avec Apple qui vient d'acquérir Beats Music ou encore Google qui débute ses investissements, les majors, si elles veulent préserver leur place sur ce marché, se doivent de vite réagir et mettre aux oubliettes l'ancien business model. La qualité des catalogues, des softwares en eux même, et un mode offline, seront certainement améliorés dans les années à venir.

Ces précédents facteurs permettent à des estimations de 500 millions d'utilisateurs payants d'être parfaitement réalistes d'ici 2020. On parlerait alors d'un marché pour l'industrie musicale de 45 milliards de dollars annuel. Ce chiffre ne prend pas en compte les revenus des publicités sur les sites de streaming gratuits qui seraient alors au delà de 10 milliards par an. Avec les autres revenus divers (diffusion radios, supports physiques etc), on aurait un marché aux alentours de 60 milliards de dollars, 50% supérieur au plus haut point historique de l'industrie et 4 fois supérieur aux chiffres de 2013.

Il y a qui plus est la vieille devise de l'abonnement Start cheap & Go Up. Une fois que le consommateur obtient un acquis, il ne veut plus s'en passer. Impossible aujourd'hui de dire non, je ne veux plus de téléphone, ou ok, je me passe d'internet, ou des chaînes satellites. Ce principe de base de l'industrie permet d'augmenter les prix des abonnements après quelques années et imaginer dans notre cas un abonnement à $15-20 par mois. Tout ceci est sans parler d'options supplémentaires comme ouvrir son compte à un familier pour $2-3 (ce que fait Free désormais côté téléphonie) ou encore offrir la possibilité de télécharger tous les titres du catalogue pour $5 de plus par exemple.

Dans une continuité de l'explosion des smartphones et l'habitude qui se fera palpable auprès des consommateurs de pouvoir toujours tout écouter à tout moment, d'ici 10 ans on pourra franchir le milliard de consommateurs payants et l'industrie aller bien au delà des 100 milliards de dollars, rendant ridicule les ventes qu'on a connu jusqu'à aujourd'hui.

My Dear Old CD - Le Roi est mort, Vive le Roi!
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Je sais, moi aussi j'ai grandi avec mes CDs. On ne veut pas les voir partir. Aujourd'hui, ils sont là et personne n'en veut, demain, ils seront marginaux et tout le monde les recherchera, telle est toute l'ironie de l'être humain.

Les supports physiques vont-ils réellement disparaître ? La réponse est non. Pour le consommateur lambda, ils ne seront plus là. Pour le collectionneur, le professionnel ou le nostalgique, il aura toujours une place chez notre bon vieux disquaire (certes, il faudra sûrement marcher un peu plus pour en trouver un). J'en veux pour preuve les ventes de vynils (chiffres USA):

2006 - 900,000 unités
2007 - 1,300,000
2008 - 2,900,000
2009 - 3,200,000
2010 - 4,000,000
2011 - 5,500,000
2012 - 7,100,000
2013 - 9,400,000

Ce qui est intéressant est de voir que les ventes de vynils ont augmenté en même temps que les téléchargements. C'est devenu l'achat noble du fan, à l'inverse du téléchargement (souvent illégale) vulgarisé du titre jetable. Le CD offrant une meilleure qualité audio et un aspect pratique plus favorable (plus de lecteur en circulation, packaging plus petit), il est fort probable que ces achats de collectionneurs / nostalgiques basculent progressivement vers le support CD. Ce qui est une certitude est que pour chaque sortie majeure, les maisons de disques continueront à publier les supports vynil et CD.

Downloads
Qu'en est-il des téléchargements, quelle est leur place en 2020 ? Nul part. Tout le monde se fou de posséder un fichier. Ils n'ont strictement aucune raison de perdurer. Autant les plateformes de streaming pourront proposer une fonctionnalité de téléchargements, autant on en fera un usage très ponctuel et aussitôt les vacances finies on les supprimera sans regret. Cela signifiera aussi que ça ne sera plus qu'une sous fonctionnalité d'un autre service et donc que l'industrie du téléchargement à part entière elle n'existera réellement plus.


Radios
Avec des catalogues infinis et disponible continuellement, quel intérêt pourra t'on porter aux radios d'ici quelques années ? Il faut malgré tout garder à l'esprit que dans un modèle d'écoute à la demande, il faut savoir quoi demander à écouter. C'est très exactement la place des radios, qui choisissent pour nous et donc nous permettent de découvrir de nouveaux artistes.

 

Malgré que YouTube soit désormais le moyen d'écoute de musique le plus répandu chez les jeunes (64%), la radio reste et de très loin le premier moyen pour découvrir des chansons. On découvre un morceau d'abord en radio 48% du temps, contre seulement 10% sur conseil d'un tiers et 7% grâce à Youtube.

 

On pourrait penser qu'avec l'émergence de tous ces sites, les écoutes radios ont baissés. En réalité, elles sont toujours aussi élevées, même plus que jamais, en témoigne les 700,000 auditeurs réguliers de plus en 2013 vs 2012 aux USA, 2012 qui était déjà une année record. Comment est-ce possible ? Tout simplement parce que le gâteau est plus grand: On écoute bien plus de musique que par le passé !

 

Néanmoins et à l'instar des chaînes de télévision, les radios généralistes vont progressivement s'affaiblir pour laisser place à des radios spécialisées dans un style musical ou un autre. En effet, même si on aime se voir proposer des nouveautés à l'écoute, on veut que celles-ci nous correspondent.

 

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Je me pose quelques questions.

 

Ce développement d'internet et du streaming permettra à bien plus de gens un essai pour présenter leur musique et ce de manière bien plus simple, donc:

 

- Y aura t-il encore de la place à la construction de nouvelles grosses stars, au milieu de milliers de personnes qui proposeront leurs titres de manière de plus en plus égale, sans se soucier des radios ou de la tv, mais plus dans une optique de liberté loin des contraintes (artistes auto-produit aidé par les nouvelles technologies) de la machine promotionnelle qu'on connait jusqu'à aujourd'hui? (les radios jouent les labels)

* de la même façon, les "one hit wonder" ne vont-ils pas se banaliser pour devenir une sorte de norme : évènement autour d'une musique, streaming massif et immédiat, plus de tubes... mais moins de chanteurs?

 

Il y aura toujours des stars tout simplement parce qu'elles arrangent tout le monde: Elles remplissent les programmes, font venir des spectateurs / des auditeurs, rendent plus efficace une publicité, offrent une idole aux jeunes. En un mot, les stars vendent. A partir de là, la promotion sera toujours faite pour maintenir ce statut, c'est d'ailleurs ce qui permet à une Lady Gaga d'avoir bénéficié d'une promo aussi massive depuis son arrivé, ce n'est pas ses ventes qui justifiaient ça, c'était un investissement sur une marque, donner de la valeur à son image pour en tirer profit à posteriori.

 

Niveau strictement musical néanmoins on aura moins cet effet de super star, un titre n'obtiendra pas automatiquement 200 millions de streaming parce que son chanteur est connu, le titre devra plaire. C'est bien là où les streaming sont infiniment plus juste que les achats. Fini les artistes qui vendent des millions parce qu'ils sont la solution de facilité à des ados qui ne savent pas quoi acheter en cadeau à leur mère (Hello Mr Bublé), c'est réellement ceux qui plaisent le plus qui seront mis en avant dans les classements. Si on imagine un Hot 100 d'ici 10 ans, il sera beaucoup plus difficile d'obtenir 10 ou 15 numéros 1 que ça peut déjà l'être aujourd'hui.

 

 

- De même, ces labels indépendants qui se développent et se multiplient laisseront t-ils la place aux gros labels classiques, que les artistes souhaiteront éviter par liberté artistique/morale? Ceux-ci arriveront t-ils à survivre à cette nouvelle industrie? Pourront t-ils être encore utiles à cette industrie où ils pourraient être perçu comme ceux qui mettraient des barrières à l'expression artistique des chanteurs?

 

Comme dans la vraie vie, la sécurité de l'emploi est importante pour beaucoup, y compris pour les chanteurs. Obtenir un contrat d'une major, c'est non seulement garantir une exposition bien plus grande, mais aussi avoir un staff qui fait de multiples tâches ingrates pour nous et enfin c'est surtout bénéficier d'un certain niveaux de revenus même en cas de flop.

 

Qui plus est, tous les artistes ne veulent pas forcément de liberté artistique, la majorité sont formatés par les majors car ils n'ont pas le talent ni les connaissances pour réellement créer eux même.

 

 

- Pour rejoindre ma première question à propos de nouvelles grosses stars, les labels vont-ils dans leur optique de profit, multiplier les nouveaux chanteurs, chacun défendant une chanson, qui leur rapporterait énormément en un cours laps de temps, mais sur lesquels il sera de moins en moins intéressant de miser sur le long terme avec la rapidité des nouveautés?

 

 

Dans la même idée que la première réponse, les maisons de disques ne gagnent pas seulement des revenus sur la musique elle même. Promouvoir un artiste, construire son image et la valoriser sera toujours intéressant. Un hit d'un anonyme rapporte peu, encore moins si on en paye de nombreux pour garantir un hit de temps en temps. Le mode actuel sera toujours privilégié.

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