Aller au contenu

N Y M P H O M A N I A C


Invité Querelle

Messages recommandés

Invité Querelle

F.O.R.G.E.T. A.B.O.U.T L.O.V.E

131126075756425524.gif

3 ans après la merveille tragico-apocalyptique "Melancholia", chef-d'oeuvre unanimement salué par la critique et considéré par moi-même comme le plus grand film du XXIè siècle, notre cher Lars Von Trier revient avec "Nymphomaniac", qu'il nous tease à mort depuis plusieurs mois.

 

131126073934329092.jpg

Avec un casting qui fait saliver :

Charlotte Gainsbourg (personnage principal et reine de l'univers :throb: )

Shia Laboeuf

Jamie Bell

Uma Thurman

Willem Dafoe

... (entre autres)

Le synopsis :

 

La folle et poétique histoire du parcours érotique d'une femme, de sa naissance jusqu'à l'âge de 50 ans, racontée par le personnage principal, Joe, qui s'est auto-diagnostiquée nymphomane. Par une froide soirée d’hiver, le vieux et charmant célibataire Seligman découvre Joe dans une ruelle, rouée de coups. Après l'avoir ramenée chez lui, il soigne ses blessures et l’interroge sur sa vie. Seligman écoute intensément Joe lui raconter en huit chapitres successifs le récit de sa vie aux multiples ramifications et facettes, riche en associations et en incidents de parcours.

B.A :

(Contient des scènes explicites)

 

 

Le film fait déjà l'objet de toutes les passions et indiscrétions alors qu'il n'est pas encore sorti : On parle d'un film d'une durée de 5H30, de scènes pornographiques, d'une version trash, d'un découpage du film en deux partie à différentes dates... Qu'en est-il réellement ?

- Le film sera projeté pour la première fois dans une semaine pour la presse au Danemark. Il en sera de même une semaine après pour la France.

- Le montage initial du film de 5H30 a été ramené à 4H par son producteur.

- Le film sort officiellement le 1er janvier dans les salles pour une durée d'1H30, il y aura donc une deuxième partie qui sortira le 29 janvier.

 

En attendant, revenons rapidement sur la carrière de notre illustre réalisateur. Qui est-il ?

Lars von trier, c'est :

 

- Un artiste génial.

- Le meilleur cinéaste européen actuel.

- Une vingtaine de films d'exception dont les plus connus sont réunis ici :

 

131126072407696185.jpg

- Près de 70 nominations dans les Festivals.

- De mémoire 7 trophées à Cannes pour lui-même ou ses acteurs.

- Un personnage sulfureux.

- Un gars légèrement infréquentable et misogyne.

- Un mec bizarre et dépressif avec qui vous ne passeriez pas vos vacances.

 

 

Spéculons, discutons avant sa sortie, si mon topic flop j'vous tue tous.

J'vous aime fort.

 

131126072553506264.gif

131126072648931765.gif

131126072751549653.gif

  • Like 15
Lien vers le commentaire

C'est pour moi l'évènement du début d'année 2014 qui J'ESPÈRE annonce un bon cru après une année 2013 pauvre en bons films je trouve. Le casting est alléchant mais en dehors de ça, ce réalisateur est un touche à tout, il détruit tout ce qu'il a construit précédemment avec un renouvellement étonnant, et j'adore ça. Tous ses films m'ont littéralement captivé et sont pour moi des références en matière de cinéma.

 

tumblr_mdlplm5rBm1rcdt1uo1_500.gif

 

J'aimerais bien parler pendant des heures de toutes ses pépites de cinéma. La révélation s'est faite pour moi sur le film 'Breaking The Waves'. What about you people?

 

Ps. superbe présentation Querelle. :blush:

Lien vers le commentaire
Invité Querelle

ce réalisateur est un touche à tout, il détruit tout ce qu'il a construit précédemment avec un renouvellement étonnant, et j'adore ça. Tous ses films m'ont littéralement captivé

 

Exact.

Il a des "périodes" dans son parcours cinématographique : La période européenne avec "Epidemic", "Element of Crime" et "Europa", la période au "Coeur d'or" avec "Breaking the waves" "L'Idiot" et "Dancer in the dark", la période analyse expérimentale de l'Amérique, etc...

Toutes explorent des facettes différentes de son talent de réalisateur, du drame à la comédie, du huit clos théâtral à la comédie musicale, il manie les genres, les mélange entre eux pour en faire un objet d'art singulier et homogène avec un talent inouïe.

 

Je suis surtout frappé par la portée culturelle de chacune de ses œuvres, je sais pas si on rend bien compte, mais c'est d'une extrême rareté d'avoir un réalisateur aussi littéraire et qui imprègne son travail d'une si grande force romanesque. "Dogville" aurait pu être un livre, les dernières phrases échangées entre le personnage de Nicole Kidman et celui qui joue son père sont ancrées en moi.

Le plus grand dialogue du cinéma.

On pourrait aussi parler de la pensée philosophique de "Melancholia", plusieurs philosophes s'y sont attardés. Et puisque ce sont mes études, je peux vous affirmer qu'il y a dans ce film à peu près tous les ingrédients d'une introduction à la philosophie esthétique. (petite explication intéressante ici)

Lars von trier est à la tête d'une oeuvre protéiforme, riche, et très singulière. J'en suis profondément admiratif.

 

J'aimerais bien parler pendant des heures de toutes ses pépites de cinéma. La révélation s'est faite pour moi sur le film 'Breaking The Waves'. What about you people?

 

"Dancer in the dark". Plus exactement "I've seen it all" de Bjork que j'adorais et que je trouvais fascinante. C'est par elle que j'en suis venu au film, qui m'a lui littéralement ébloui.

  • Like 3
Lien vers le commentaire

Gosh... le synopsis du film m'intriguait mais savoir que c'est le même réalisateur que Melancholia, ça ne me rebute ; je n'ai pas pu regarder le film jusqu'à la fin tellement je me faisais chier, j'ai du mal avec les longueurs, je n'ai pas du tout été touché par la "poésie" de ce film (j'aurai p-e du regarder la fin).

 

bref, je laisserai sa chance à celui en espérant que la premier partie ne me déplaise pas.

Lien vers le commentaire

Gosh... le synopsis du film m'intriguait mais savoir que c'est le même réalisateur que Melancholia, ça ne me rebute ; je n'ai pas pu regarder le film jusqu'à la fin tellement je me faisais chier, j'ai du mal avec les longueurs, je n'ai pas du tout été touché par la "poésie" de ce film (j'aurai p-e du regarder la fin).

 

bref, je laisserai sa chance à celui en espérant que la premier partie ne me déplaise pas.

 

Melancholia est très étrangement construit, mais la seconde partie du film est, à mon gout, plus intense et moins plate.

Lien vers le commentaire

J'irais voir n'importe quel film de Charlotte, à la base: je suis amoureux de cette fille, de cette actrice, de cette chanteuse.

Ses 2 précédentes collaboration avec Lars Von Trier m'ont chamboulé: "Melancholia" est un de mes films préférés de tous les temps et "Antichrist" m'a littéralement scotché bien que je n'ai aucune envie de le voir à nouveau pour le moment.

 

J’irais voir "Nymphomaniac", donc. La durée me rebute pourtant: je trouve ça très prétentieux de faire des si long films, des films en deux parties: c'est rarement justifié. Le côté "vraie scène de cul" me déplait aussi pour son aspect racoleur: je m'en fous de voir des queues si j'ai pas envie de...me...enfin voilà^^

 

BREF: curieux, excité et, comme toujours avec Lars Von Trier, méfiant.

Lien vers le commentaire
De mon coté j'avoue ne pas être spécialement enthousiaste à l'idée de voir Charlotte se faire prendre

par Shia LaBeouf..Quelque chose me rebute la dedans. Bon, en espérant qu'il y'est une véritable histoire qui s'articule autour de ces ébats amoureux, pas juste une succession de scènes de boules.


  • Like 1
Lien vers le commentaire

Ca m'a l'air un peu plus profond d'après le teaser.

Je suis curieux mais le synopsis ne m'interesse pas vraiment en fait.

Donc comme la plupart de ses films, j'attendrais bien sagement que le tout soit sur le net.

 

J'ai conscience de l'evenement médiatique et cinématographique et pourtant plus le temps passe moins ça m'excite !

 

EDIT : Je dis des conneries, je suis allé voir Melancholia au ciné.

Lien vers le commentaire

J'ai adoré ses deux derniers opus et Dancer in the dark est juste un film trop ouf.

J'ai toujours défendu Lars Von Trier quand on lui reprochait sa misogynie (oui, oui même pour Antichrist), mais là, ça va franchement être dur avec un titre qui annonce la couleur comme ça. J'ai peur de ne voir que ça dans le film bien que l'idée de voir Jamie Bell, Shia Leboeuf et Christian Slater forniquer m'enthousiastent, mais voilà, je reste dubitatif.

Lien vers le commentaire
  • 2 semaines après...
Invité Querelle

"Joe tente de soigner son addiction au sexe...". teaser du chapitre XVII.

 

http://vimeo.com/81500473

(la musique en fond c'est le

de Mozart)

 

La première chanson de la soundtrack du film est apparue, c'est Charlotte qui chante (une reprise de Jimi Hendrix), c'est produit par Beck et c'est vraiment pas mal :

 

  • Like 1
Lien vers le commentaire
  • 3 semaines après...
Invité Querelle

Le film est sorti aujourd'hui.

 

Vu l'impatience avec laquelle j'attendais le film, j'avais un peur de la déception. Et bien je me suis trompé. Complètement.

Le film est grandiose, polyphonique (pour reprendre le terme attribué au plus grand moment du film, dans le Chapitre 5).

C'est bien moins racoleur que tout ce qu'on aurait pu redouter, on est loin d'"Antichrist", pour rassurer les anxieux.

Et je réfute par avance en bloc les accusations de misogynie qui pourraient être faite contre le film, si la discussion pouvait avoir lieu sur Antichrist, il n'est pas question de ça ici. Enfin voyez-le vous-même, vous comprendrez. On parle d'une femme qui s'est auto-diagnostiquée malade et qui se considère comme telle. Il y a une belles discussion autours de ça justement, pour savoir si "elle doit culpabiliser d'être mauvaise" ou seulement utiliser "ses ailes puisqu'elle peut voler"

 

L'ensemble est d'une très grande poésie, autant sur le fond (cette mélancolie que traîne Joe, dans sa recherche effrénée d'une émotion assez forte qui puisse l'arracher à sa solitude) que dans l'image (les 10 premières minutes sont d'une stupéfiante beauté : Ecran noir durant de longues secondes puis

des Rammstein qui retentit tandis que l'on voit Charlotte Gainsbourg gisante sur le sol, le visage complètement tuméfiée. Les plans des rues voisines et de l'environnement sont surréalistes (ou hyper-réalistes, méta-réalistes!), très clinique et froid, d'une beauté telle qu'on en aurait des frissons, c'est peut-être l'une des plus belles scènes d'exposition qu'il m'est été donné de voir.)

Le film est aussi remplit de références philosophiques, Lars von trier a laissé une place très ample au dialogue, à la réflexion, sans pour autant être écrasant.

La fin est magistrale.

Je suis cependant assez triste que le film ait été charcuté de cette façon en deux parties, on ressort frustré, on sent que le suite est absolument nécessaire pour comprendre l'ensemble et juger raisonnablement le film.

Vivement le 29 janvier, donc.

 

Charlotte en parle formidablement :

 

  • Like 3
Lien vers le commentaire
  • Membres qui parcourent ce sujet   0 membres

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...