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Metronomy - Love Letters (10/03/2014)


Pablo

Messages recommandés

  • 1 mois après...

On a les dates de la tournée aussi :

 

01-29 Brighton, England - The Old Market
02-05 Brooklyn, NY - Music Hall of Williamsburg
03-12 Ireland, Dublin - Olympia Theatre
03-13 Liverpool, England - Liverpool Academy
03-14 Manchester, England - Manchester Ritz
03-17 Nottingham, England - Nottingham Rock City
03-18 Leeds, England - Leeds Academy
03-19 Glasgow, England - Glasgow ABC
03-20 Newcastle, England - Newcastle Academy
03-21 Birmingham, England - Birmingham HMV Institute
03-23 Portsmouth, England - Portsmouth Pyramids Centre
03-24 Bristol, England - Bristol Academy
03-25 Oxford, England - Oxford Academy
03-26 Norwich, England - Norwich UEA
03-28 London, England - London Brixton Academy
03-31 Luxembourg, Luxembourg - Rockhal
04-01 Amsterdam, Holland - Melkweg Old Room
04-02 Brussels, Belgium - AB Club
04-04 Frankfurt, Germany - Batschkapp
04-05 Munich, Germany - Muffathalle
04-06 Berlin, Germany - Astra Kulturhaus
04-07 Hamburg, Germany - Grosse Freiheit
04-09 Copenhagen, Denmark - Loppen
04-10 Stockholm, Sweden - Strand
04-11 Oslo, Norway - Rockerfeller
04-14 Zurich, Switzerland - Kaufleuten
04-15 Lausanne, Switzerland - Lausanne D Club

04-16 Milan, Italy - Magazzini Generali
04-18 Vienna, Austria - WUK
04-25 Toulouse, France - Zenith
04-26 Nantes, France - Zenith
04-28 Paris, France - Zenith
04-29 Lille, France - Aeronef
04-30 Lyon, France - Radiant

06-07 London, England - Field Day

Source.

 

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Cet album s'annonce avec une nouvelle couleur que je trouve pour ma part assez séduisante. J'aime pas mal l'ambiance qui s'en dégage et je ne suis pas surpris du tout qu'ils collaborent avec Gondry pour la vidéo. Après, malgré les "hits" que sont The Bay, The Look & Corinne, je trouve que Metronomy est un groupe qui s'apprécie en écoutant les albums. J'ai hâte pour l'album et je me tâte sévère pour le Zénith de Paris.

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Album commenté titre par titre sur Les Inrocks

 

 

The Upsetter:

On reconnait la petite boite à rythmes étriquée de I’m Aquarius, mais elle se noie vite dans le flux d’une pop-song romantique et cossue, aux guitares multiples et au chant plaintif. Une certaine vision de la Californie, vue à travers le prisme lo-fi et brumeux d’une pop très anglaise, magnifique et patraque. Gloire soit rendue aux Italiens de chez Eko, qui inventèrent dans les seventies cette boîte à rythmes merveilleuse, la ComputeRhythm, qui installe dès l’intro ce conflit permanent de ce nouvel album entre hi-fi et lo-fi, les aspirations flamboyantes de Joseph Mount et les dogmes qu’il s’est cette fois imposés – comme de tout enregistrer aux studios Toe Rag, réputés pour leur technologie primitive.
I’m Aquarius:
La boîte à rythme (au singulier, tant elle est minimale) est celle qu’utilisa OMD sur Enola Gay. Mais très vite, cette première chanson dévoilée sur le net stupéfait par son ampleur, sa complexité, pourtant construite sur des fondations aussi fragiles. Le chant de Joseph est funky, suave, d’une élégance constante, portée comme un gourou en toges par des chœurs de vierges exaltées. Toute ressemblance avec des comédies musicales hippies – Hair en tête – n’est pas un hasard.
Monstrous:
Encore, en fil rouge, en dogme, en pari insensé, cette boîte à rythmes de peu de mots, cette fois au service d’une pop-song au clavecin baroque et au chant d’une liberté inouïe pour cette voix peu habituée à de tels exploits. Joseph Mount reconnaît qu’en plus du plaisir d’écrire, il vient de découvrir celui de chanter – et ça s’entend sur ce nouvel album, où le chant se fait plus relâché, plus suave, plus libre. Même sur ce texte assez sombre, sur l’inadaptation, ce sentiment très Holden Caulfield d’être sur la touche du monde.
Love Letters:
Arrangements audacieux (hautbois, cor…) pour cette mélopée de générique arrache-larmes, qui explose vite en hymne farfelu et funky, redéfinissant en beauté les canons de l’hystérie Motown ou même Northern Soum, pour un swinging London 3.0 qui donne envie de faire des danses absurdes et libres. Les voix sont ici traitées comme des reines, sur une mélodie aux accords gonflés, étranges. Encore une chanson qui donne envie de porter une toge et d’écouter les premiers Roxy Music enchaînés avec l’intégrale de Martha & The Vandellas. Utilisation merveilleuse et gaiement bordélique des cuivres. Un trésor.
Month Of Sundays:
“Everyday is like Sunday” chantait Morrissey : Metronomy lui répond avec un mois entier de dimanches. Journée du farniente à éplucher une discothèque vinyle où brille la sunshine pop la plus baroque. Joseph y chante merveilleusement cette pop sixties, à la Left Banke, en dandy, aussi fiévreux que désabusé. Là encore, les chœurs sont d’une puissance et d’une inventivité réjouissantes. Les paroles, elles, règlent des comptes avec une ex – un tic déjà pris sur The Look à l’époque de The English Riviera : la chanson comme règlement de comptes.
Boy Racers:
Morceau le plus ouvertement “Metronomy” avec son mélange de rythmiques robotiques et de romantisme funky. Sautillant et pourtant grave, il évoque les Talking Heads quand ils cherchaient à être à la fois Fela et Joy Division. Mais Metronomy a décidé que ce tube possible, peut-être trop cheesy pour eux, serait… instrumental. Attendez-vous à en manger sur une publicité de voiture et sur tous les ralentis de F1 sur C+. On ne s’appelle pas Boy racers pour rien ! Pour info : Joseph Mount, sous ses airs placides, serait un chauffeur très pressé, véloce et sportif.
Call Me:
Un étrange genre de folk-song futuriste, qui démarre au coin d’un clavier vintage pour trouver un drôle de rythme épileptique, de croisière : comme si la boite à rythmes frénétique et la mélodie lente et solenelle vivaient dans des univers parallèles mais se rencontraient finalement en fin de parcours après de mystérieuses distorsions. Encore un morceau, complexe et pourtant léger, qui semble plus typiquement Metronomy. Soit tubesque et tordu.
The Most Immaculate Haircut:
Retour de la diabolique boîte à rythmes lents, cette fois-ci réglée en mode Soft Cell sur cette chanson principalement acoustique, aux guitares carillonnantes et à la simplicité balayée par un refrain à tue-tête, haut en couleurs – avant un long solo de grillons et de bruits aquatiques qui constituent sans doute le pont le plus étrange de la pop depuis le récital de sonnettes de vélos chez les Beach Boys. Et la chanson redémarre, comme si de rien n’était, ce qui la rend encore plus étrange et précieuse. Elle était à l’origine destinée à un duo avec Connan Mockasin, ce qui explique peut-être son psychédélisme enfantin.
Reservoir:
Du Metronomy pur jus (de truffe, au moins), minimal et radieux même dans un mode mélancolique dont cette voix ne peut s’extraire. La mélodie tient en trois notes et deux doigts : elle est pourtant irrésistible. On rêve d’entendre un jour ce groupe si fin, si précis et si précieux composer pour Morrissey !
Never Wanted:

Encore une jolie partition de guitare nostalgique, chaude et songeuse, que joignent une basse pacifique, des bleeeps de robots amoureux, des bruits de vie puis une batterie lourde et une électricité en petites décharges, tous en admiration devant le chant étranglé et poignant de Joseph, qui tient littéralement tout l’album en otage (sauf l’instrumental, s’entend). Un glorieux moment de pop moderne, réformée, mondiale : on y entend des rythmes allemands, des chagrins anglais et des guitares brésilienne. On ne sait pas d’où viennent les criquets.

 

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La boîte à rythme (au singulier, tant elle est minimale) est celle qu’utilisa OMD sur Enola Gay. Mais très vite, cette première chanson dévoilée sur le net stupéfait par son ampleur, sa complexité, pourtant construite sur des fondations aussi fragiles. Le chant de Joseph est funky, suave, d’une élégance constante, portée comme un gourou en toges par des chœurs de vierges exaltées. Toute ressemblance avec des comédies musicales hippies – Hair en tête – n’est pas un hasard.

 

Ha ha merci les Inrocks, j'ai pas lu le reste quand je lis ce genre de bêtise.

Les mec sont tellement content d'avoir une exclu qu'ils disent n'importe quoi.

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  • 2 semaines après...
Invité
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