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Hélène Segara - Et si tu n'existais pas (en duo avec Joe Dassin)


pedrofld

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Hélène Segara - Et si tu n'existais pas (en duo avec Joe Dassin)

NOUVEL ALBUM paru le 7 octobre 2013.

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Tracklist :

1) Et si tu n'existais pas

2) Salut les amoureux

3) Les Champs-Elysées

4) Salut

5) A toi

6) Ca va pas changer le monde

7) Si tu t'appelles Mélancolie

8) Dans les yeux d'Emilie

9) Happy Bhirtday

10) L'été Indien

11) Il était une fois nous deux

12) Ma musique (Sailin')

13) Les jardins du Luxembourg

14) Guantanamera (Bonus, édition spéciale)

15) Le dernier slow (Bonus, édition spéciale)

 

 

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Et si tu n’existais pas, Hélène Segara en duo avec Joe Dassin, nouvel album, sortie le 7 Octobre 2013.

« De l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace ! ».

Il en aura fallu de l’audace à Hélène Ségara pour entreprendre le projet de ce nouvel album consacré aux grands succès de Joe Dassin.

Si à première vue l’idée semble curieuse ; « C’est un peu étrange de ressusciter les morts », les moindres doutes émient font place nette lors de l’écoute de l’opus. Treize titres (Quinze, si Version Bonus) réorchestrés et saupoudrés de modernité, dont douze en duo virtuel avec Dassin, et un titre chanté en solo « Les Champs Elysées ».

Si le pari semble grandement relevé, c’est une critique personnelle que je vous propose de découvrir ici, chanson après chanson :

  1. Et si tu n’existais pas :

Premier single proposé, c’est le titre éponyme de l’album.

La chanson commence intelligemment par des battements de cœur, métaphoriquement, c’est le retour à la vie de Dassin qui est illustré ici.

Hélène Segara ouvre la chanson, et comme par magie, la voix de Joe s’ajoute à celle-ci. Une harmonie presque étonnante apparaît entre les deux artistes. Durant trois minutes trente, on retrouve évidemment la douceur du morceau originale, mais l’ajout d’une pointe très moderne qui rythme toute la seconde moitié du morceau et ce, jusqu’à la fin de celui-ci. Un choix de premier single qui apparaît au final évident, et qui laissera place surement à de nombreux prochains titres radiophoniques de l’album.

  1. Salut les amoureux :

Ici, le titre original trouve une dimension plus Pop.

La répartition du texte, et c’est quelque chose que l’on retrouve sur tout l’album, donne vraiment l’impression que la chanson fût écrite pour être chantée en duo et non en solo. La chanson passe aisément sur fond de batterie et guitare envoutantes, et atteint son apogée (de mon point de vue), juste après qu’Hélène ai chanté la phrase « La patronne du café va encore nous dire, Salut les Amoureux ». La batterie et plus précisément la grosse caisse prennent place devant le piano, et font résonner trois coups puissants et absolument parfaitement placés. Le titre trouve un second souffle et une modernité évidente en émane. Il ne serait pas étonnant que le titre soit choisit pour soutenir la promotion de cet album sur les radios.

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  1. Les Champs-Elysées :

Seul titre chanté en solo, il s’ouvre par un piano jouant un air très planant, et c’est une version pêchue que l’on découvre. Instruments acoustiques (guitares…), la voix d’Hélène est joliment mise en avant ici. Cette petite mélodie folk donne de la luminosité et quelque chose de solaire au titre, surtout sur la fin du morceau (lorsque l’Orchestre rentre en jeu).

  1. Salut :

Salut est LA ballade de l’album. A l’origine, ce titre est soutenu par des sifflements qui donnent du rythme à la chanson, en faisant le choix de les ôter et de changer les instruments, c’est un morceau qui dégage quelque chose de très émouvant.

Le titre s’ouvre sur un piano voix absolument parfait. Et encore une fois, la question est : était-ce vraiment une chanson prévue pour être chantée en solo, puisque clairement le découpage du texte donne l’impression d’un morceau prévu pour être chanté à deux à l’origine. Emouvant, c’est un pont piano-violon qui est proposé au milieu de la chanson. La seule chose à dire ici est « à ne pas manquer, et sous aucun prétexte ».

  1. A toi :

La chanson débute sur des notes similaires à la version originale.

Titre emblématique de Joe Dassin, respectueusement, c’est lui qui ouvre le bal, puis la voix de la chanteuse arrive, et là, cette voix monte, descend, c’est un ascenseur de tonalités qui se produit ici et le résultat est juste incroyable. Et ça n’est pas la seule jolie surprise de ce morceau, à plus de la moitié de la chanson et jusqu’à la fin, la chanson trouve une dimension pop-rock absolument enchanteresse. C’est aisément un titre qu’Hélène Segara aurait absolument pu ajouter à ses précédents albums (notamment Quand l’éternité…). C’est l’un des titres les plus radiophoniques de l’album.

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  1. Ca va pas changer le monde :

Ce titre est une invitation au voyage. En l’écoutant, je ne sais plus vraiment si je suis en France où bien à Cuba, sirotant un cocktail à l’horizon infini.

Rythmé, frais, tout ça sent bon l’été. Une jolie ballade, qui se redécouvre sous des airs paradisiaques insoupçonnés sur la version originale.

  1. Si tu t’appelles mélancolie :

Ouverture sur un somptueux orchestre symphonique, ce titre aux sonorités très féeriques est vraiment réussi, et me fait penser aux grands titres somptueux de Disney. Il pourrait trouver une place dans une version moderne de Cendrillon, ou autre.

A la première écoute, très sincèrement je me suis dit « ça n’est pas le titre le plus fort de l’album », mais au final et étonnamment, c’est l’air (du refrain) qui à résonné le plus après arrêt du disque grâce a ce ukulélé endiablé !

  1. Dans les yeux d’Emilie :

Pour ce qui est de « Dans les yeux d’Emilie », les sonorités du titre originale sont assez présentes bien que le morceau trouve une dimension plus rock, et particulièrement lors des refrains (qui mettent d’ailleurs la voix d’Hélène Segara en valeur magnifiquement bien). Comme dirait Montiel sur MFM lorsqu’il parle de l’album, c’est du « grand, du très grand Ségara ! ». Titre assez masculin de base, le défi est pourtant une fois de plus relevé, et lorsqu’on connaît la discographie de la chanteuse, la présence du titre n’étonne même pas au final.

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  1. Happy Bhirtday :

On nous aurait menti ? Ce titre de Joe Dassin, assez peu connu du grand public, a été clairement fait pour être partagé en duo (et surtout avec la chanteuse), c’est la première impression qui vient à la fin de l’écoute. Les refrains sincèrement somptueux, sont accompagnés de violons et d’instruments harmonieux comme jamais. Le travail fait sur ce titre est magique, je n’ai pas, et je ne vais pas chercher les mots pour vous convaincre, écoutez-le !

  1. L’été Indien :

Il fallait oser, elle l’a fait ! L’été Indien devient… L’été Oriental.

Ce titre, emblématique, que dis-je, mythique, a été, et je pense que c’était important pour ne pas dénaturer l’original, découpé de façon très respectueuse. Les parties musicales mythiques de Joe Dassin sur ce morceau, ce phrasé inimitable, sont seulement soutenues par la voix d’Hélène chantonnant, et qui le rejoint uniquement lors des refrains. Le titre est transformé, mais pas dénaturé, c’est ce qu’il faut retenir. La fin est somptueuse, c’est un registre dans lequel la chanteuse n’étonne plus, et qui lui va si bien…

  1. Il était une fois nous deux :

L’un des autres titres très radiophoniques de l’album.

Version impressionnante, similaire à l’originale, mais réorchestrés de façon incroyable sur les refrains. Une dimension pop est ajoutée au morceau. L’un de mes titres préférés de l’album, qui redonne un souffle frais à l’originale mais en aucun pas de façon brute. Chapeau les artistes !

  1. Ma musique :

Tout en douceur, ce titre est une ballade de l’album. Un pont musical inédit a été crée spécialement pour cette version et ça semble pourtant si encré au titre original que c’est presque déroutant « Pourquoi ne pas y avoir pensé avant ? ».

  1. Les jardins du Luxembourg :

Titre de huit minutes, la voix parlée de Dassin résonne dés le début. Puis vient celle de la chanteuse. Dernier titre de l’album (sur la version simple), il clôture de façon absolument cohérente l’album, sur une orchestration symphonique inédite. Titre évidemment non radiophonique, c’est pour moi pourtant une petite pépite de l’album, on y retrouve l’essence même de l’album, le travail colossal qui a été fait et un choix de répartition du texte parfaite. La voix d’Hélène Segara est cristalline sur ce titre, et dévoile tout le talent d’interprète de la chanteuse. Le titre fait écho à la pochette du single, et clôt parfaitement bien cette version originale de l’album.

  1. Guantanamera :

Premier titre bonus, il fait écho à « Ca va pas changer le monde » dans sa légèreté et sa douceur. C’est un des seuls titres de l’album que j’aurais aimé qu’il soit chanté uniquement par Hélène. Je la voyais facilement dans ce registre, le jeu des voix (entre sa tonalité basse, et sa tonalité aigue) est simplement réussi. Bien que la voix de Dassin ne soit pas problématique ici, je trouve qu’elle n’est pas exploitée au maximum, par moment la bande son semble comme « abasourdie » (surtout au début). Toutefois, ce titre reste agréable à découvrir ou redécouvrir.

  1. Le dernier slow :

Second titre bonus, et quel titre ! « Le dernier slow » est l’une des chansons emblématiques de Joe Dassin. Absolument pas dénaturé, il est soutenu par une guitare vive qui rythme toute la chanson. A la moitié du titre, un petit pont entêtant est très réussi. A choisir, c’est le titre bonus que je garderais et qui aurait pu trouver sa place sur l’album en version simple.

Le pari est plus que réussi pour la chanteuse. J’étais l’un des premiers retissant à l’idée de cet album, et mes doutes, au fil des écoutes se sont envolés ne laissant ressortir que du positif de ce nouvel opus. « Et si tu n’existais pas » permettra à la jeune génération se penchant sur l’album de découvrir de façon toujours très respectueuse les titres du chanteur, et/où à la génération mélancolique de cette période de redécouvrir d’une façon nouvelle et moderne des titres pour la plupart emblématiques. Je terminerai encore sur cette jolie phrase « C’est du grand, du très grand Ségara » ! Félicitations Madame !

 

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Bravo pedrofd pour cette avis sur l'album. Tu ne pouvais pas mieux d'écrire cette opus et te rapproche autant de mon avis personnelle. J'ai voulu posté ma propre critique, mais je me rapprochais très fort de la tienne.

 

Pourtant, lorsque l'idée de ce projet est apparu sur la toile, je ne pensais absolument être séduit par ce projet.

 

Mais après l'avoir écouté, compris les raisons de ln, je suis absolument séduit par cette album. J'ai découvert l'univers de Joe dassin, qui pour moi se résumait à champs Élysées, l'été indien et et si tu n'existais pas. Je ne connaissais pas son univers.

 

Hélène apporte beaucoup dans cette opus et me fait découvrir de magnifique texte.

 

Il y a que 3 titres que j'accroche un peu moins : ça ne changera pas le monde, tu t'appelles mélancolie et le 1er inédit "Gantanamera".

 

Mais le reste est juste sublime. Surtout le titre "A toi" ou je suis absolument fan. Et le titre "Happy Birthday", on dirait par moment Dalida qui chante

 

Merci à ln de m'avoir fait découvrir cette univers et bravo à toute ton équipe qui t'entoure.

 

 

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Et si tu n'existais pas: 15/20

Meilleur lead single depuis deux albums. Retour en force de la voix d'Hélène à la fin du titre avec une modernisation vraiment réussie qui diffère vraiment de la version originale.

Salut les amoureux: 15,5/20

Arrangements très pop. La chanson a pris du rythme et les voix se mêlent parfaitement sur ce titre.

Les Champs-Elysées: 16/20

La chanson lui va vraiment bien dans cette version assez folk. Le titre gagne vraiment en sensualité, ce style lui va décidément très bien

Salut: 15,5/20

C'est l'une des chansons qui créé un véritable échange entre les 2 artistes. Ils se répondent bien que n'appartenant plus au même monde. Un piano voix très prenant agrémentée de quelques cordes. La chanson prend une dimension différente que l'originale

A toi: 20/20 :throb:

Ce titre est parfait ! Un début en douceur, et une fin en apothéose avec des arrangements pop/rock qui vont toujours très bien à Hélène. Un régal.

Ca va pas changer le monde: 14/20

J'adore les arrangements sur ce titre.Les instruments utilisés nous invitent au voyage et c'est un titre qui fait du bien. Une des chansons qui aurait pu appartenir au répertoire d'Hélène.

Si tu t'appelles Mélancolie: 11/20

Je n'accroche toujours pas à la chanson qui ne me parle pas, comme l'originale. Les arrangements sont toutefois très réussi comme tous les titres de l'album. Il faut absolument saluer tout ce travail qui dans son unité est assez bluffant même si le ukulélé utilisé ici ne me fait pas pour autant aimer le titre.

Dans les yeux d'Emilie: 16/20

Cette chanson a vraiment pris une nouvelle énergie et le lifting était bienvenue. Ca bouge avec les tonalités pop/rock et la voix d'Hélène haut perchée qui effectivement s'efface parfois au profit de Joe.

Happy Bhirtday: 19/20 :throb:

Un de mes titres préféré sur l'album. Il y a un vrai échange, les voix se répondent et les arrangements symphonique servent vraiment la chanson.

L'été Indien: 16,5/20

L'intro nous amène ailleurs. Si la voix d'Hélène ne prend pas le dessus sur ce titre c'est un choix car effectivement cette chanson colle vraiment à Joe Dassin. Malgré tout Hélène fait des intervention et nous amène un peu en Orient et ça aussi, c'est toujours un régal avec elle.

Il était une fois nous deux: 19,5/20 :throb:

Cette chanson est devenu un véritable bijou. Elle aurait pu être écrite pour Hélène. Les deux voix sont bien mis en valeur et le titre prend plus d'ampleur. Joe tout seul nous racontait ses souvenirs de jeunesse mais maintenant, avec la voix d'Hélène, on découvre le pendant de cette histoire. Ils étaient deux. Ils s'en souviennent à deux. Et ils sont encore deux, à présent pour l'éternité.

Ma musique: 17/20 :throb:

Je ne connaissais pas cette chanson reprise par Joe lui même. C'est donc une reprise de reprise de reprise et c'est un bon choix. Une ritournelle qui vous prend et ne vous quitte pas. De très beaux arrangements également sur ce titre comme sur tout l'album finalement.

Le Jardin du Luxembourg: 18/20 :throb:

Ce titre il faut l'écouter au calme pour saisir toutes les nuances, les instruments qui se mêlent et les voix qui se répondent. C'est une histoire qui nous est contée et elle est universelle. Le temps qui passe, l'amour, le souvenir.... Une pépite magistralement mis au goût du jour dans 8 minutes de pur bonheur qui clos très bien l'album avec les voix et la musique qui se mêlent dans une apothéose réussie.

 

Guantanamera (Bonus, édition spéciale): 15/20

J'aime bien ce petit titre bonus dans lequel on sent effectivement que l'enregistrement original a pris un coup de vieux. Et c'est surement pour ça que la chanson ne figure pas sur l'album ''original''. Mais c'est frais et ça s'écoute parfaitement, notamment grâce aux double voix d'Hélène (voix haute et basse) qu'on retrouve ici avec bonheur.

Le dernier slow (Bonus, édition spéciale): 16/20

Ce titre aurait très bien pu être sur l'album car il y aurait clairement sa place. Il y a un quelque chose qui me fait penser au premier album d'Hélène. Je ne sais pas si c'est la voix, les arrangements, le thème...

16,38/20 (13 titres)

16,26/20 (Edition spéciale)

===> Comme beaucoup de personnes, lorsque j'ai découvert le thème du futur album d'Hélène Ségara, j'ai cru à une blague. Très sceptique par l'idée à la base, je suis après écoute très surpris par le résultat.

Cet album surpasse sans problème la plupart des albums de reprises qui ont vu le jour ces derniers temps. Le travail au niveau des arrangements, le choix des titres et le travail vocal qu'a fait Hélène sur ce septième album sont parfaitement réussis.

Peu adepte des albums de reprises personnellement, je peux néanmoins dire que j'écouterai beaucoup plus cet album que le précédent, « Parmi la Foule », qui était certes également très bien produit mais qui tournait un peu en rond, même s'il y avait quelques très bon titre comme « A la renverse » qui reste à ce jour l'une de ses plus belle chanson.

Dans « Et si tu n'existais pas » il y a plusieurs ambiances et surtout une énorme prise de risque.

Et ça, il faut toujours le saluer, surtout quand le résultat final est réussi à ce point.

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